Cinq cents employés de l'Armement sénégalais, Etablissements Baye Niass, risquent de perdre leur travail. Et pour cause, souligne Source A, Aliou Thiam, le patron de cette structure, menace de les envoyer en chômage technique. Ce dernier bout de colère après que quatre de ses bateaux ont été arraisonnés entre le 9 et le 12 Mai, de façon, enrage-t-il, «injuste ».
Il s'agit, liste-t-il, interrogé par le journal, « des navires: Lucky 928 DAK 1319, Niassène 817 DAK 1343, Lucky 919 DAK 1351, et Lucky 866 DAK 1369 » dont l’arraisonnement ne se justifie pas étant donné qu'il serait fait en dehors de la zone qui leur est interdite », enrage-t-il.
Il s’y ajoute, s’emporte Thiam, « qu’on me demande d'aller voir le directeur pour régler la question avec lui. C'est la énième fois qu'on arraisonne mes bateaux: C'est devenu une coutume. Comme si on voulait nuire à mes activités. »
Or, assène-t-il : « On ne gagne presque rien. Tout ce que nous gagnons, est redistribué aux Sénégalais. Ça peut se vérifier. Demandez au niveau des hydrocarbures, ce sont des centaines de millions que je paye par mois pour le carbu-rant. Allez demander à la Rochette, qui fabrique les emballages en carton, elle vous dira combien de millions on paye par mois. Allez demander à la Direction commerciale du Port, combien de millions on paye par mois. Allez demander à la Senelec, on paye des dizaines de millions par mois. »
Il poursuit : « Etablissements Baye Niass est à jour avec la CSS et l'Ipres. Combien on paye par mois pour le ravitaillement des navires ? Combien on paye comme salaire par mois, pour pas moins de 500 employés ? Pour les licences, ce ne sont pas des cadeaux, on paye des centaines de millions pour les avoir. Tout ce que nous gagnons, nous le réinvestissons dans le pays. »
L’armateur sénégalais pointe du doigt ce qu'il qualifie de « favoritisme » faut au profit des bateaux étrangers, « qui peuvent pêcher jusqu'à 6000 miles, une zone très poissonneuse, alors qu’eux sont largués à 12 000 miles."
Il explique : « Je ne dispose que de licence en zone profonde, à partir de 12000 miles, alors que des bateaux étrangers qui exportent leurs produits, sont autorisés à pêcher à 6000 miles, zone la plus poissonneuse. »
Énervé par cette situation, il menace de fermer boutique : « Quand tu travailles, que tu fais des chiffres d'affaires en milliards, que tu redistribues quasiment tout dans le pays et qu'en plus, on s'acharne sur toi avec des arraisonnements à n'en plus finir, qui frisent même l'acharnement et qui coûtent énormément d'argent (30 millions par bateaux), vaut mieux tout arrêter et passer à autre chose moins stressante ».
seneweb
Il s'agit, liste-t-il, interrogé par le journal, « des navires: Lucky 928 DAK 1319, Niassène 817 DAK 1343, Lucky 919 DAK 1351, et Lucky 866 DAK 1369 » dont l’arraisonnement ne se justifie pas étant donné qu'il serait fait en dehors de la zone qui leur est interdite », enrage-t-il.
Il s’y ajoute, s’emporte Thiam, « qu’on me demande d'aller voir le directeur pour régler la question avec lui. C'est la énième fois qu'on arraisonne mes bateaux: C'est devenu une coutume. Comme si on voulait nuire à mes activités. »
Or, assène-t-il : « On ne gagne presque rien. Tout ce que nous gagnons, est redistribué aux Sénégalais. Ça peut se vérifier. Demandez au niveau des hydrocarbures, ce sont des centaines de millions que je paye par mois pour le carbu-rant. Allez demander à la Rochette, qui fabrique les emballages en carton, elle vous dira combien de millions on paye par mois. Allez demander à la Direction commerciale du Port, combien de millions on paye par mois. Allez demander à la Senelec, on paye des dizaines de millions par mois. »
Il poursuit : « Etablissements Baye Niass est à jour avec la CSS et l'Ipres. Combien on paye par mois pour le ravitaillement des navires ? Combien on paye comme salaire par mois, pour pas moins de 500 employés ? Pour les licences, ce ne sont pas des cadeaux, on paye des centaines de millions pour les avoir. Tout ce que nous gagnons, nous le réinvestissons dans le pays. »
L’armateur sénégalais pointe du doigt ce qu'il qualifie de « favoritisme » faut au profit des bateaux étrangers, « qui peuvent pêcher jusqu'à 6000 miles, une zone très poissonneuse, alors qu’eux sont largués à 12 000 miles."
Il explique : « Je ne dispose que de licence en zone profonde, à partir de 12000 miles, alors que des bateaux étrangers qui exportent leurs produits, sont autorisés à pêcher à 6000 miles, zone la plus poissonneuse. »
Énervé par cette situation, il menace de fermer boutique : « Quand tu travailles, que tu fais des chiffres d'affaires en milliards, que tu redistribues quasiment tout dans le pays et qu'en plus, on s'acharne sur toi avec des arraisonnements à n'en plus finir, qui frisent même l'acharnement et qui coûtent énormément d'argent (30 millions par bateaux), vaut mieux tout arrêter et passer à autre chose moins stressante ».
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