Le militant politique et avocat franco-espagnol est connu notamment pour son implication dans le mouvement des gilets jaunes mais aussi sa ferme opposition au président de la République Emmanuel Macron. L’homme de 35 ans est également très médiatique en étant très présent sur les réseaux sociaux mais aussi en passant sur divers plateaux de télévision, comme celui de TPMP, l’émission de Cyril Hanouna sur C8.
Juan Branco est visé par trois plaintes pour des violences sexuelles commises entre 2017 et 2019. Bien qu’il ait par la suite démenti les accusations des plaignantes en humiliant et en intimidant ces dernières, l’avocat a été triplement mis en examen.
Plusieurs des présumées victimes ont témoigné auprès du quotidien Libération et livrent des récits glaçants sur les agissements du conseil.
« Il a commencé à vriller »
Au total, le journal a récolté quatre témoignages de victimes mais seulement trois d’entre elles ont saisi la justice. L’une des plaignantes explique avoir échangé avec Juan Branco sur les réseaux sociaux par rapport à l’un de ses ouvrages. Ce dernier a ensuite proposé une rencontre. Les faits se sont déroulés en 2018.
N’ayant plus de batterie en fin de soirée elle accepte de se rendre chez lui, c’est alors que tout bascule. « J’ai d’abord esquivé ses baisers, gênée. Puis il a commencé à vriller, à devenir de plus en plus insistant. Il s’est jeté sur moi, m’a léché l’oreille, m’a proposé du sexe oral, réclamé un jeu érotique avec les pieds. À chaque avance, chaque attouchement, chaque fois où il est revenu à la charge, j’ai dit non », avance-t-elle.
« On n’est jamais préparée à vivre un viol. C’est terrifiant de voir quelqu’un que vous avez idolâtré pendant des années se transformer en prédateur sexuel face à vous. J’ai seulement réussi à lui demander de mettre un préservatif. Inconsciemment, je savais qu’une grossesse non désirée ou une maladie serait une double peine », raconte-t-elle avec effroi à Libération.
« J’ai ressenti un énorme choc »
Le récit d’une seconde plaignante présente également un comportement violent et très « soudain », et comporte quelques similitudes avec le premier témoignage. Cela se passe une nouvelle fois en fin de soirée, à la sortie d’une boîte de nuit, Juan Branco et une autre femme se rendent dans un appartement parisien.
L’auxiliaire de justice l’agresse alors qu’elle est en train de fumer une cigarette à la fenêtre. « Il surgit dans mon dos, baisse mon pantalon, me pénètre en me tenant fermement par la taille, relate-t-elle. J’ai ressenti un énorme choc, de la terreur, mon corps s’est pétrifié. Il me renverse sur le canapé juste à côté, et je me rappelle l’avoir esquivé de la tête pour ne surtout pas qu’il m’embrasse. »
Ce n’est que le lendemain matin qu’elle réussira à rentrer chez elle, là où elle « s’écroule ».
Un secret mal gardé
D’autres dénoncent des agissements semblables du trentenaire franco-espagnol. Si « le réquisitoire définitif du parquet de Paris est attendu sur le volet des violences sexuelles », l »avocat n’a pas attendu pour démonter les versions des plaignantes sur les réseaux sociaux, laissant transparaître des violations du secret de l’enquête.
Au lendemain des plaintes déposées au commissariat, ce sont des récits grossièrement déformés qui sont relayés par Juan Branco, tout en comparant les victimes à des prostitués.
Juan Branco est visé par trois plaintes pour des violences sexuelles commises entre 2017 et 2019. Bien qu’il ait par la suite démenti les accusations des plaignantes en humiliant et en intimidant ces dernières, l’avocat a été triplement mis en examen.
Plusieurs des présumées victimes ont témoigné auprès du quotidien Libération et livrent des récits glaçants sur les agissements du conseil.
« Il a commencé à vriller »
Au total, le journal a récolté quatre témoignages de victimes mais seulement trois d’entre elles ont saisi la justice. L’une des plaignantes explique avoir échangé avec Juan Branco sur les réseaux sociaux par rapport à l’un de ses ouvrages. Ce dernier a ensuite proposé une rencontre. Les faits se sont déroulés en 2018.
N’ayant plus de batterie en fin de soirée elle accepte de se rendre chez lui, c’est alors que tout bascule. « J’ai d’abord esquivé ses baisers, gênée. Puis il a commencé à vriller, à devenir de plus en plus insistant. Il s’est jeté sur moi, m’a léché l’oreille, m’a proposé du sexe oral, réclamé un jeu érotique avec les pieds. À chaque avance, chaque attouchement, chaque fois où il est revenu à la charge, j’ai dit non », avance-t-elle.
« On n’est jamais préparée à vivre un viol. C’est terrifiant de voir quelqu’un que vous avez idolâtré pendant des années se transformer en prédateur sexuel face à vous. J’ai seulement réussi à lui demander de mettre un préservatif. Inconsciemment, je savais qu’une grossesse non désirée ou une maladie serait une double peine », raconte-t-elle avec effroi à Libération.
« J’ai ressenti un énorme choc »
Le récit d’une seconde plaignante présente également un comportement violent et très « soudain », et comporte quelques similitudes avec le premier témoignage. Cela se passe une nouvelle fois en fin de soirée, à la sortie d’une boîte de nuit, Juan Branco et une autre femme se rendent dans un appartement parisien.
L’auxiliaire de justice l’agresse alors qu’elle est en train de fumer une cigarette à la fenêtre. « Il surgit dans mon dos, baisse mon pantalon, me pénètre en me tenant fermement par la taille, relate-t-elle. J’ai ressenti un énorme choc, de la terreur, mon corps s’est pétrifié. Il me renverse sur le canapé juste à côté, et je me rappelle l’avoir esquivé de la tête pour ne surtout pas qu’il m’embrasse. »
Ce n’est que le lendemain matin qu’elle réussira à rentrer chez elle, là où elle « s’écroule ».
Un secret mal gardé
D’autres dénoncent des agissements semblables du trentenaire franco-espagnol. Si « le réquisitoire définitif du parquet de Paris est attendu sur le volet des violences sexuelles », l »avocat n’a pas attendu pour démonter les versions des plaignantes sur les réseaux sociaux, laissant transparaître des violations du secret de l’enquête.
Au lendemain des plaintes déposées au commissariat, ce sont des récits grossièrement déformés qui sont relayés par Juan Branco, tout en comparant les victimes à des prostitués.