C’est une forte délégation qui accompagne le président de la République durant sa visite officielle en France. Parmi les heureux élus, beaucoup de journalistes triés sur le volet. N’accompagnent le président que la presse qui lui est amicale, celle qui lui "rend service" ou qui lui "donne un coup de main" selon les termes utilisés par les proches du Palais.
L’autre presse, celle qui est totalement indépendante et qui ne donne ni "coup de main" ni ne "rend service" est considérée plutôt comme inamicale, pour ne pas dire hostile et ne mérite donc pas d’être invitée à la table du banquet de Paris.
En France, ces journalistes assisteront, béats, à un cérémonial en l’honneur du premier des Sénégalais qui s’est donné corps et âme pour les succès des entreprises françaises dans notre pays. Ce sont en effet ces entreprises françaises qui sont les seules bénéficiaires des juteux contrats –pour la plupart par entente directe- du PSE et les journalistes qui accompagnent le président de la République n’ont jamais désapprouvé cette mainmise de la France sur notre économie, une manière de "rendre service" à leur bienfaiteur.
En guise de remerciement pour ces "services rendus", le président Sall invite "ses" pisse-copies qui auront l’insigne honneur d’être logés dans des hôtels cinq étoiles entre les Champs Elysées et le Champ de mars, ils auront le privilège de dîner dans des restaurants huppés et bénéficieront de frais de missions consistants pour acheter des cadeaux pour épouses et enfants.
Selon la presse, l’hôtel où logera la délégation sénégalaise va coûter au contribuable sénégalais une fortune puisque la nuitée y est facturée près de 350.000 francs cfa. A supposer que la délégation soit composée de 20 personnes (et Dieu sait qu’il y’en a bien plus) qui passeront quatre nuits à Paname, nos maigres finances vont être délestées de pas moins de 280 millions de nos pauvres francs.
Pour quels résultats ? Qu’apportera cette visite de Macky Sall au contribuable dont la poche va supporter tous les frais, y compris ceux des journalistes ? Pourtant, curieusement, ces journalistes qui sont habitués à "donner un coup de main" au président sont ironiquement appelés les "alimentaires" par ceux-là qui les… alimentent.
L’autre presse, celle qui est totalement indépendante et qui ne donne ni "coup de main" ni ne "rend service" est considérée plutôt comme inamicale, pour ne pas dire hostile et ne mérite donc pas d’être invitée à la table du banquet de Paris.
En France, ces journalistes assisteront, béats, à un cérémonial en l’honneur du premier des Sénégalais qui s’est donné corps et âme pour les succès des entreprises françaises dans notre pays. Ce sont en effet ces entreprises françaises qui sont les seules bénéficiaires des juteux contrats –pour la plupart par entente directe- du PSE et les journalistes qui accompagnent le président de la République n’ont jamais désapprouvé cette mainmise de la France sur notre économie, une manière de "rendre service" à leur bienfaiteur.
En guise de remerciement pour ces "services rendus", le président Sall invite "ses" pisse-copies qui auront l’insigne honneur d’être logés dans des hôtels cinq étoiles entre les Champs Elysées et le Champ de mars, ils auront le privilège de dîner dans des restaurants huppés et bénéficieront de frais de missions consistants pour acheter des cadeaux pour épouses et enfants.
Selon la presse, l’hôtel où logera la délégation sénégalaise va coûter au contribuable sénégalais une fortune puisque la nuitée y est facturée près de 350.000 francs cfa. A supposer que la délégation soit composée de 20 personnes (et Dieu sait qu’il y’en a bien plus) qui passeront quatre nuits à Paname, nos maigres finances vont être délestées de pas moins de 280 millions de nos pauvres francs.
Pour quels résultats ? Qu’apportera cette visite de Macky Sall au contribuable dont la poche va supporter tous les frais, y compris ceux des journalistes ? Pourtant, curieusement, ces journalistes qui sont habitués à "donner un coup de main" au président sont ironiquement appelés les "alimentaires" par ceux-là qui les… alimentent.