​Sidy Lamine NIASSE dénationalise le dialogue de Macky, Ahmed Khalifa en prend pour son grade

Le PDG du Groupe Wal Fadjri, Sidy Lamine NIASSE, a procédé, cet après-midi, au lancement du nouveau site de Walfnet. Une occasion qu’il a saisie pour revenir très amplement sur l’actualité sénégalaise. Il était prévu qu’il fasse un succinct  speech, pour lancer officiellement le démarrage des activités du nouveau site de Wal Fadjri. A l’arrivée, Sidy Lamine, interpellé par les animatrices de l’émission « Njogonal », va faire des précisions sur certaines de ses relations personnelles. Et sous ce chapitre, c’est Ahmed Khalifa NIASSE qui va en prendre pour son grade. Questionné sur ses relations avec ce dernier qui déclarait dernièrement que « que lui est du sucre et que Sidy Lamine serait du piment », le Pdg de Walf sans le nommer directement, n’y est pas allé par quatre chemins. « Je suis du piment pour les autorités, mais pour le peuple, je suis du sucre. Et si je suis du piment, que je le reste pour que l’Etat ne me mange pas. Moi, je ne cherche pas à ressembler à du sucre devant certaines autorités », explique-t-il.  L’animatrice aura beau insisté, son invité se gardera de citer nommément Ahmed Khalifa Niasse. Pour lui, il n’est pas question de le citer . Car, estime-t-il,«Pour qu’une personne mérite que l’on parle d’elle, il faut qu’elle reflète certaines valeurs. Ou bien qu’elle représente quelque chose sur le plan humain ». Répondant à la question de l’animatrice qui lui demande s’il avait rompu tous les liens avec son frère, Sidy Lamine Niasse observe: « Les parents, c’est deux choses. Ceux que tu as mis au monde et ceux qui t’ont mis au monde. Il y a ce que l’on appelle la famille des valeurs, la famille du cœur et il y a une famille de sang qui n’est pas si loin. Même le Prophète ne l’avait pas choisie (…) . Donc je n’ai jamais brisé une famille. Mais le plus important, c’est la famille de coeur et de religion et celle-là, je ne la briserai jamais», indique le patron du Groupe Wal Fadjri. Poursuivant, il explique à qui voudrait l’entendre qu’il a choisi son camp et ceci depuis plusieurs décennies. Je ne cherche pas la satisfaction d’un individu fut-il le chef de l’Etat. Ce qui m’importe le plus c’est d’être cité parmi ceux qui se sont battus aux côtés du peuple oublié », soutient-il. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Sidy Lamine renchérit : « la voie de l’opportunisme n’est pas la mienne».