Au tout début de la plaidoirie de ce procès, le Président a précisé que la tenue de l'audience dans cette salle 4 rendue célèbre par l'affaire Karim Wade est loin d'être fortuite. "La salle 4 offre plus d'espace et de commodité" dira le juge.
Aussi, faudrait il noter que pas moins d'une dizaine d'avocats ont été constitués pour la défense de l'ex sénatrice Aida Ndiongue.
Cependant si le nom de l'ex sénatrice revient sans cesse dans ce procès, c'est parce que la dame, décrite prévenue principale est présumée au coeur de cette affaire dite d'escroquerie et de détournement de deniers publics portant sur la bagatelle de 20 milliards cfa.
Le préjudice est évalué à près de 20 milliards FCFA relatif à un marché de pesticides dans le cadre du Plan Jaxaay, initié pour recaser les victimes des inondations.
Les autres co prévenus sont Abdou Aziz Diop, Amadou Ndiaye et Madou Sall. Ses derniers sot poursuivis pour les mêmes chefs d'inculpation à savoir : délits de détournements de deniers publics, complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics et complicité de faux et usage de faux en écritures publiques et privées et exercice illégale du commerce par un fonctionnaire.
A noter que le pool d'avocats de la défense comme s'ils s'étaient passés le mot ont pratiquement abondé dans le même sens: ils ont tous plaidé la relaxe arguant de l'absence d'élements matériels et moraux concernant les faits reprochés à leurs clients.
Le procès, comme annoncé en exclusivité par dakarposte.com a été renvoyé au 30 avril prochain.