Décidément, c'est l'ère des frondes au Sénégal! Après la bande à Fada, c'est au tour d'Oumar Sarr et Co de leur emboîter le pas.
En tous les cas, nos confrères de l'AS se savaient pas si bien dire en titrant qu'Oumar Sarr du parti "Rewmi" sont prêts de tourner casaque pour rejoindre les grasses prairies marron. Eh bien pour parler comme Wade, au moment où ces lignes sont écrites, ces frondeurs font face aux médias pour tirer à boulets rouges sur leur ex mentor, Idrissa Seck.
Tentant de légitimer leur départ de "Rewmi", le chef de file de cette fronde dira qu'ils ont " besoin de remettre les choses sur les rails ", qu'ils ne reconnaissent plus Idrissa Seck et patati patata...
Et, Oumar Sarr d'exiger lui aussi la tenue d'un Congrès
"Le sens vers lequel nous voulons aller, c’est de l’enlever totalement de cette direction parce que nous pensons que la manière dont il gère Rewmi n’est pas digne du parti " soutient mordicus Oumar Sarr. Non sans exiger la tenue d'un congrès. Le ci-devant député de laisser entendre avoir prit langue avec plusieurs membres du parti et des responsables. A l'en croire, les consultations qu'il aurait fait, se seraient accordés sur un même point: la nécessité de remettre les choses, de remettre les pendules à l'heure...
"Bref, nous nous sommes dits en responsables, rassemblons-nous autour de ce que nous allons appeler un groupe qui va refonder notre parti sur de nouvelles bases avec bien sûr le respect de la gestion démocratique. Le parti est à la dérive, nos rangs se dégarnissent. Nous avons décidé de faire ce " ndeup" pour faire une thérapie, arrêter la saignée et repartir sur de nouvelles bases.
Poursuivant, sa sortie au vitriol, Oumar Sarr de dire: "Il est président du parti mais le sens vers lequel nous voulons aller, c’est de l’enlever totalement de cette direction parce que nous pensons que la manière dont il gère Rewmi n’est pas digne du parti. On ne doit pas oublier pourquoi nous avons créé Rewmi. Puisqu’il ne répond plus à nos aspirations, avec une gestion plus ou moins patrimoniale, rien ne nous empêche de ne plus reconnaître l’autorité du président et d’aller vers un Congrès"