Il y a une certaine manière de poser les revendications syndicales qui est très grossière et qui n’en honore pas à vrai dire les animateurs. C’est lorsque motivé par des desseins inavoués et inavouables, l’on profite de sa position et de son statut pour poser des impératifs catégoriques insensés, disproportionnés et sans profondeur morale aucune.
Le scénario qui a cours ces dernières heures au sein des syndicalistes de l'éducation semble fort bien, malheureusement, refléter cette décevante inclination. En effet, à y voir de plus près, la volonté de certains syndicalistes , pour ne pas dire de la quasi totalité n’a rien de tout à fait naturel.
C'est à la fois malheureux et écoeurant que l'école, qui normalement ferme ses portes, connaisse une année blanche.
Ces syndicalistes seraient ils à la solde de quelqu'un ou d'un groupe de caciques notamment politiques? Sont ils aussi patriotes? Parce qu'il s'agit de l'école Sénégalaise et les élèves ne méritent pas ce sort.
Ces syndicalistes oublient-ils qu’ils sont liés par cette haute probité morale et cette indépendance d’esprit qui doivent sous-tendre l’action de tout citoyen attaché à un service public ? L’activité syndicale devra-t-elle continuer à être un pernicieux instrument de chantage au profit de quelques lobbies, qui se servent des consciences légères et poreuses.
Nous pensons qu’il est temps d’arrêter.
Chers syndicalistes encagoulés, apprenez à tenir à l’écart l'école Sénégalaise de vos basses agitations!