Le moins que l'on puisse dire: à ce rythme, ce n'est pas demain la veille que le journaliste Ibrahima Ngom quittera les ténèbres de la maison d'arrêt de Rebeuss. Ce, compte tenu des plaintes qui s'amoncellent contre le "Damel de la presse", comme l'appellent certains.
Figurez qu'après les plaintes d'une dame et de deux ministres de la République, dont Mor Ngom et celui du député Moustapha Diakhaté, suivie d'une condamnation de 6 mois assortis du sursis (son affaire avec Mor Ngom),nous tenons de bonnes sources que l'actuel ministre de la femme (Mariama Sarr) a également déposé une plainte contre le journaliste "free lance" comme il se présentait souvent.
D'ailleurs, contre toute attente, Ibrahima Ngom a été encore extrait de sa cellule dans l'après midi d'hier aux fins d'être entendu. Pendant plusieurs tours d'horloge, il répondait à un "interrogatoire intense" des limiers avant de regagner encore la redoutée citadelle de Rebeuss.
Et, selon nos informations, ces plaintes à n'en plus finir "risque de couter cher à Ngom". Car, faut il le rappeler, il a déjà écopé d'une sentence de sursis après son face à face avec le juge du prétoire des flagrants délits.
Qui plus est, son dossier avec le député Moustapha Diakhaté "n'est même pas encore évoqué". L'affaire étant enrôlée pour une audience prévue dans ...presque deux mois. Compte non tenu qu'il n'a plus le statut de "délinquant primaire", mais plutôt celui de "récidiviste", c'est à dire coutumier des faits de chantage et extorsion de fonds à lui reprochés.
Affaire à suivre...