L’affaire est restée incognito, elle n’a pas été ébruitée, et pour cause. En effet, l’homme d’affaires Aziz Ndiaye est très influent dans le pays et ses déboires judiciaires sont soigneusement tus. Malheureusement, cette fois l’affaire a fuité et les sources de dakaroste sont en mesure de dire formellement qu’il a été attrait à la barre pour abus de confiance et qu’il a été condamné par la justice.
Sa société, Aziz Business Company (ABC SUARL en abrégé avait conclu une convention d’hypothèque sur une parcelle objet du titre foncier numéro 3790/DG suivant acte notarié en date du 9 février 2016 en garantie d’un prêt de 350.000.000 f cra auprès de la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI). En fait, sa société est débitrice et le plaignant s’appelle Ibrahima Niass.
Aziz a été traîné en justice car il reste devoir au sieur Niass la somme de 192.750.000.
Les deux hommes avaient paraphé un protocole d’accord. Dans le document parcouru par dakarposte, Aziz Ndiaye a reconnu devoir à Ibrahima Niass cette somme représentant le reliquat du crédit bancaire ouvert dans les livres de la BCI et remboursé par Ibrahima Niass. Ce crédit entre dans le cadre de la convention entre les deux hommes et Aziz Ndiaye s’était engagé à rembourser en 15 mensualités dont la première serait de 12 millions et la dernière de 13.750.000 et les 13 autres de 13 millions chacun au plus tard le 10 de chaque mois.
Dans le protocole il est clairement stipulé qu’en cas de retard d’encaissement de chèque lors d’une échéance du 10 de chaque mois, une astreinte de 100.000 francs par jour sera appliquée jusqu’à la date effective du règlement de chèque impayé.
Ce qui n’a pas été le cas et la justice s’est appliqué puisque Aziz Ndiaye n’a pas respecté ses engagements.
Cette défaillance a obligé la BCI à clôturer le compte de la société ABC SUARL débitrice principale et à entreprendre la réalisation de la garantie hypothécaire portant sur l’immeuble lui appartenant et que, pour éviter la vente de cet immeuble, il a été obligé de le brader au prix de de 450 millions, bien en-deçà de sa valeur vénale qui, au dire d’expert vaut 615.976.446 afin d’honorer sa dette bancaire qui est de 302.295.507 f cfa.
Dans sa plainte, le sieur Niass estime que le comportement de M. Ndiaye est constitutif du délit d’abus de confiance. Plus grave, dira le plaignant, Aziz Ndiaye qui n’a pas respecté ses engagements a tenté de se justifier en produisant un " vrai-faux " relevé de la Banque. Or, il est évident que s’il avait réellement payé, la banque n’aurait pas dénoncé la convention, clôturé le compte de la société ABC et entrepris la vente de l’immeuble donné en garantie
Au vu de tous ces éléments, Aziz Ndiaye a donc été condamné et a il écopé d’une contrainte par corps .
njaydakarposte@gmail.com
Sa société, Aziz Business Company (ABC SUARL en abrégé avait conclu une convention d’hypothèque sur une parcelle objet du titre foncier numéro 3790/DG suivant acte notarié en date du 9 février 2016 en garantie d’un prêt de 350.000.000 f cra auprès de la Banque pour le commerce et l’industrie (BCI). En fait, sa société est débitrice et le plaignant s’appelle Ibrahima Niass.
Aziz a été traîné en justice car il reste devoir au sieur Niass la somme de 192.750.000.
Les deux hommes avaient paraphé un protocole d’accord. Dans le document parcouru par dakarposte, Aziz Ndiaye a reconnu devoir à Ibrahima Niass cette somme représentant le reliquat du crédit bancaire ouvert dans les livres de la BCI et remboursé par Ibrahima Niass. Ce crédit entre dans le cadre de la convention entre les deux hommes et Aziz Ndiaye s’était engagé à rembourser en 15 mensualités dont la première serait de 12 millions et la dernière de 13.750.000 et les 13 autres de 13 millions chacun au plus tard le 10 de chaque mois.
Dans le protocole il est clairement stipulé qu’en cas de retard d’encaissement de chèque lors d’une échéance du 10 de chaque mois, une astreinte de 100.000 francs par jour sera appliquée jusqu’à la date effective du règlement de chèque impayé.
Ce qui n’a pas été le cas et la justice s’est appliqué puisque Aziz Ndiaye n’a pas respecté ses engagements.
Cette défaillance a obligé la BCI à clôturer le compte de la société ABC SUARL débitrice principale et à entreprendre la réalisation de la garantie hypothécaire portant sur l’immeuble lui appartenant et que, pour éviter la vente de cet immeuble, il a été obligé de le brader au prix de de 450 millions, bien en-deçà de sa valeur vénale qui, au dire d’expert vaut 615.976.446 afin d’honorer sa dette bancaire qui est de 302.295.507 f cfa.
Dans sa plainte, le sieur Niass estime que le comportement de M. Ndiaye est constitutif du délit d’abus de confiance. Plus grave, dira le plaignant, Aziz Ndiaye qui n’a pas respecté ses engagements a tenté de se justifier en produisant un " vrai-faux " relevé de la Banque. Or, il est évident que s’il avait réellement payé, la banque n’aurait pas dénoncé la convention, clôturé le compte de la société ABC et entrepris la vente de l’immeuble donné en garantie
Au vu de tous ces éléments, Aziz Ndiaye a donc été condamné et a il écopé d’une contrainte par corps .
njaydakarposte@gmail.com