Le nouvel aéroport a été fermé pendant quelques heures suite à une grève des contrôleurs aériens de l’ASECNA. Une grande frustration serait à l’origine de la grogne qui oppose les travailleurs à leur employeur l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).
Tenez-vous bien, le Sénégal produit plus de 70% des recettes de l’ASECNA qui pourtant comporte 17 états membres. En effet, fort de sa position géographique, le Sénégal s’est vu alloué par l’OACI la « FIR » océanique de Dakar qui est un espace de souveraineté internationale de plusieurs millions de Kilomètres carrés. Cette zone est gérée par des sénégalais depuis le Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) qui se situe à Yoff. Tous les avions qui quittent l’Amérique pour l’Europe et vis-versa passent par cet espace et versent des redevances exclusivement à l’ASECNA, manne financière qui constitue 70% des recette de l’Agence contre zéro franc pour l’Etat de Sénégal à qui l’espace est alloué. Sachez aussi que les salaires des travailleurs de l’ASECNA sont indexés par rapport à la stabilité du pays ; plus le pays est politiquement instable, plus les salaires sont élevés. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Ce qui fait que les sénégalais « victimes » de la stabilité politique de leur pays, font partie des moins nantis. Cette inéquité est donc source de frustration pour nos compatriotes qui, par ailleurs, endossent toute la surcharge de travail sans aucune forme de rémunération conséquente. Il s’y ajoute que dans tous les autres pays, le bloc administratif ainsi que les logements d’astreinte sont construits par l’agence sauf au Sénégal. Chez nous, c’est l’Etat qui a mis à la disposition de l’ASECNA un bloc administratif et une cité d’astreinte de 54 logements à Diass, le tout d’une valeur de près de 3 milliards de FCFA. Malgré toutes ces faveurs, l’ASECNA s’est permise de refuser catégoriquement d’accompagner les travailleurs quant à la prise en charge des dépenses permanentes liées au transfert de l’aéroport de Yoff à Diass (carburant, péage, moyens de locomotion), ce qui occasionna la grève de cette nuit. Il a fallu le tact et la détermination de certaines autorités toute la nuit durant, couplé au patriotisme singulier des contrôleurs aériens pour que la situation soit dénouée et que les négociations soient poursuivies conformément aux directives du Chef de l’Etat. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Tenez-vous bien, le Sénégal produit plus de 70% des recettes de l’ASECNA qui pourtant comporte 17 états membres. En effet, fort de sa position géographique, le Sénégal s’est vu alloué par l’OACI la « FIR » océanique de Dakar qui est un espace de souveraineté internationale de plusieurs millions de Kilomètres carrés. Cette zone est gérée par des sénégalais depuis le Centre Régional de la Navigation Aérienne (CRNA) qui se situe à Yoff. Tous les avions qui quittent l’Amérique pour l’Europe et vis-versa passent par cet espace et versent des redevances exclusivement à l’ASECNA, manne financière qui constitue 70% des recette de l’Agence contre zéro franc pour l’Etat de Sénégal à qui l’espace est alloué. Sachez aussi que les salaires des travailleurs de l’ASECNA sont indexés par rapport à la stabilité du pays ; plus le pays est politiquement instable, plus les salaires sont élevés. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Ce qui fait que les sénégalais « victimes » de la stabilité politique de leur pays, font partie des moins nantis. Cette inéquité est donc source de frustration pour nos compatriotes qui, par ailleurs, endossent toute la surcharge de travail sans aucune forme de rémunération conséquente. Il s’y ajoute que dans tous les autres pays, le bloc administratif ainsi que les logements d’astreinte sont construits par l’agence sauf au Sénégal. Chez nous, c’est l’Etat qui a mis à la disposition de l’ASECNA un bloc administratif et une cité d’astreinte de 54 logements à Diass, le tout d’une valeur de près de 3 milliards de FCFA. Malgré toutes ces faveurs, l’ASECNA s’est permise de refuser catégoriquement d’accompagner les travailleurs quant à la prise en charge des dépenses permanentes liées au transfert de l’aéroport de Yoff à Diass (carburant, péage, moyens de locomotion), ce qui occasionna la grève de cette nuit. Il a fallu le tact et la détermination de certaines autorités toute la nuit durant, couplé au patriotisme singulier des contrôleurs aériens pour que la situation soit dénouée et que les négociations soient poursuivies conformément aux directives du Chef de l’Etat. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});