Son entêtement à faire de son fils un futur président de la République le perdra. Et son parti avec. Lorsqu’il choisissait Karim comme candidat à l’élection présidentielle, tout le monde savait qu’il s’agissait d’une manière de faire pression sur Macky Sall et la Cour de répression de l’enrichissement illicite.
Malgré toutes les formes de batailles engagées, bataille judiciaire au plan local et international, bataille de l’opinion etc, la Crei a fini par condamner son fils. Que les magistrats aient cédé ou non à la pression du législatif, un verdict a été prononcé et une peine de prison lui a été infligée.
Exilé au Qatar contre son gré, Karim continue, avec son père, à mener un combat pour sa candidature à la présidentielle de février 2019 alors que tout indique - comme l'annonçait dakarposte- que sa candidature sera rejetée. Il n’agit pas de clamer que la justice ne l’a pas déchu de ses droits civils et politiques pour affirmer qu’il sera candidat par force, il faut comprendre plutôt que les jalons pour l’invalidation de sa candidature sont déjà posés : d’une part son inscription sur les listes électorales a été rejetée et, d’autre part, il fait l’objet d’une mesure de contrainte par corps et il devra payer 131 milliards dès son arrivée au risque de retourner en prison. L’un dans l’autre, nul ne peut être candidat à l’élection présidentielle s’il n’est électeur et s’il ne dispose pas d’un quitus fiscal. Karim n’est pas électeur, son inscription a été annulée et s’il ne paie pas les 131 milliards que lui réclame la justice il n’aura pas la caution du fisc. Donc c’est râpé, pour reprendre Jules, l'ami de la fratrie Boulan.
Mais alors, pourquoi le père Wade ne veut-il pas accepter l’évidence et prévoir ce plan B que lui réclament avec une si grande insistance ses propres militants ? Si Madické Niang a prévu une "candidature alternative" en laquelle Wade ne veut voir qu’une «candidature de substitution, c’est parce que le vieux Wade ne veut rien entendre qui ne soit pas sa propre initiative.
Cet entêtement conduira le Pds directement à la forclusion et ce parti traditionnel risque de se retrouver sans candidat si Madické abdique en cédant aux pressions de Wade. Car, en raison de sa candidature "alternative" Wade lui a demandé de quitter ses fonctions électives, notamment la présidence du Groupe parlementaire libéral à l’Assemblée nationale, pour le remplacer par un député analphabète en français, langue officielle de notre pays.
Le choix de Serigne Mbacké Bara Dolli pour remplacer Madické pourrait être le plus mauvais exemple que Wade donne au Pds, le plus mauvais signal à l’heure où tous ses partisans appellent à la réunification pour battre Macky Sall à la présidentielle. Wade n’a pas raison de considérer la candidature de Madické Niang comme une sorte de pression de Macky Sall.
Il n’a pas raison de persister sur celle de son fils comme la seule valable. Il n’a pas raison de chercher à perturber les élections car une telle perspective n’est pas envisageable de nos jours. Que Karim ne soit pas candidat n’empêchera nullement la tenue des élections et les menaces à peine voilées des ultras du Pds n’y feront rien. Reste à regarder la réalité en face et à prendre les bonnes décisions car, autrement, le Pds va droit vers la fracture et ce sera par la faute de son fondateur.
Malgré toutes les formes de batailles engagées, bataille judiciaire au plan local et international, bataille de l’opinion etc, la Crei a fini par condamner son fils. Que les magistrats aient cédé ou non à la pression du législatif, un verdict a été prononcé et une peine de prison lui a été infligée.
Exilé au Qatar contre son gré, Karim continue, avec son père, à mener un combat pour sa candidature à la présidentielle de février 2019 alors que tout indique - comme l'annonçait dakarposte- que sa candidature sera rejetée. Il n’agit pas de clamer que la justice ne l’a pas déchu de ses droits civils et politiques pour affirmer qu’il sera candidat par force, il faut comprendre plutôt que les jalons pour l’invalidation de sa candidature sont déjà posés : d’une part son inscription sur les listes électorales a été rejetée et, d’autre part, il fait l’objet d’une mesure de contrainte par corps et il devra payer 131 milliards dès son arrivée au risque de retourner en prison. L’un dans l’autre, nul ne peut être candidat à l’élection présidentielle s’il n’est électeur et s’il ne dispose pas d’un quitus fiscal. Karim n’est pas électeur, son inscription a été annulée et s’il ne paie pas les 131 milliards que lui réclame la justice il n’aura pas la caution du fisc. Donc c’est râpé, pour reprendre Jules, l'ami de la fratrie Boulan.
Mais alors, pourquoi le père Wade ne veut-il pas accepter l’évidence et prévoir ce plan B que lui réclament avec une si grande insistance ses propres militants ? Si Madické Niang a prévu une "candidature alternative" en laquelle Wade ne veut voir qu’une «candidature de substitution, c’est parce que le vieux Wade ne veut rien entendre qui ne soit pas sa propre initiative.
Cet entêtement conduira le Pds directement à la forclusion et ce parti traditionnel risque de se retrouver sans candidat si Madické abdique en cédant aux pressions de Wade. Car, en raison de sa candidature "alternative" Wade lui a demandé de quitter ses fonctions électives, notamment la présidence du Groupe parlementaire libéral à l’Assemblée nationale, pour le remplacer par un député analphabète en français, langue officielle de notre pays.
Le choix de Serigne Mbacké Bara Dolli pour remplacer Madické pourrait être le plus mauvais exemple que Wade donne au Pds, le plus mauvais signal à l’heure où tous ses partisans appellent à la réunification pour battre Macky Sall à la présidentielle. Wade n’a pas raison de considérer la candidature de Madické Niang comme une sorte de pression de Macky Sall.
Il n’a pas raison de persister sur celle de son fils comme la seule valable. Il n’a pas raison de chercher à perturber les élections car une telle perspective n’est pas envisageable de nos jours. Que Karim ne soit pas candidat n’empêchera nullement la tenue des élections et les menaces à peine voilées des ultras du Pds n’y feront rien. Reste à regarder la réalité en face et à prendre les bonnes décisions car, autrement, le Pds va droit vers la fracture et ce sera par la faute de son fondateur.