Nos sources, au fait de ce qui se trame, dans les plus hautes sphères de l'Etat, croient savoir: " c'est annoncé, mais il ne peut y avoir de remaniement ministériel tant que le Président n'a pas réglé ce qu'on peut appeler le cas des alliés du parti socialiste dont certains responsables siègent encore dans le gouvernement".
De cette équation qui turlupinerait l'esprit du "patron" (entendez le Président Sall), nous avons pu glaner que de part et d'autre (du côté de l'APR comme celui du Ps), "on préserve juste les apparences, mais il ne passe pratiquement plus un jour sans que les divergences ne soient étalées au grand jour".
A titre illustratif, la dernière décision prise par l'Establishment marron concernant la répartition des fonds dit de dotation aux communes d'arrondissements n'en demeure pas moins sujet de friction entre les deux mouvances. Et, faudrait il rappeler que la mairie de Dakar, sous la coupe de Khalifa Sall, semblent lésée au profit des autres communes dirigées par des responsables "Apéristes".
Et, nos informateurs de rappeler que le clash entre les deux partis, "qui est tout à fait normal" va alors entrainer un nouveau redécoupage politique en prélude aux échéances à l'horizon 2017.
"Ne soyez pas surpris que le Président aille puiser dans la bonne graine de ses "amis" disons ses ex "frères" et "soeurs" du Pds, notamment ceux-là en rupture de ban avec leur formation politique, pour ne pas dire avec leur mentor, Me Wade?" nous soufflent on.
Seulement, le chef de l'Etat, qui traine la réputation de "savoir bien cacher son jeu", maintient encore le flou.
En somme, entre l'APR et le Ps, ils semblent proches, mais "tout le reste les sépare".
Quoi qu'il en soit, les socialistes n'ont de cesse de faire remarquer, notamment ces derniers temps, que leur fondement politique reste d'exercer le pouvoir.
Affaire à suivre...