Comme annoncé, il y'a de cela quelques jours par dakarposte.com, Me Amadou Sall sera entendu par le magistrat instructeur ce lundi matin.Pour paraphraser le jargon judiciaire, ce non moins avocat de Karimn Wade sera auditionné dans le fond.
Figurez vous que plus de 80 avocats se sont constitués pour défendre l'ancien Ministre d'Etat, Garde des sceaux de la Republique du Senegal.
L'audition de Me Amadou Sall sera assurée par le président de la chambre d’accusation de la cour d’appel de dakar. Une instruction étant ouverte, le magistrat en charge du dossier va mener son enquête avant de décider de la suite à donner à cette affaire.
Inculpé et écroué depuis le 18 mars dernier pour "manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou à enfreindre la loi", l’avocat de Karim Wade va se présenter, pour son audition au fond, devant le président de la chambre d’accusation de la Cour d’appel qui décidera de la suite à donner à l’affaire. Il s’agira, en effet, pour le juge d’instruction de voir si le mis en cause doit comparaître devant la Cour d’appel ou s’il va bénéficier d’un nonlieu.
Pour rappel des faits, Me Amadou Sall avait déclaré lors d’un meeting à Guédiawaye que «Macky Sall est un peureux. Il est incompétent, incapable et impuissant. Il n’a pas de projet de société. C’est par pur hasard qu’il est devenu chef de l’État. Pour lui, la seule chose qu’il doit faire, c’est d’emprisonner Karim Wade». Très en verve, l’avocat d’enfoncer le clou : «Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sorte son bâton, gourdin, cuillère, pilon…
Pour la résistance. Son seul objectif quand il est arrivé au pouvoir, c’était de détruire la famille d’Abdoulaye Wade». Ces propos à l’encontre du Président Macky Sall sont assimilés à un appel à l’insurrection contre le régime. Et suffisant pour susciter l’ire du Procureur général qui a interpellé Me Sall avant de l’inculper et de le placer sous mandat de dépôt. L’ancien ministre de la Justice a fait sa déclaration à la veille du verdict du procès de Karim Wade et Cie. En cette période, la tension était particulièrement vive dans le pays. Les tenants du pouvoir et les libéraux se regardaient en chiens de faïence. Sur le pied de guerre, l’État du Sénégal était prêt à mater du libéral. D’ailleurs, Me Sall n’a pas été le seul à être envoyé en prison. Aminata Nguirane et Bathie Séras, soupçonnés de vouloir préparer des manifestations, seront écroués deux jours plus tard.
Figurez vous que plus de 80 avocats se sont constitués pour défendre l'ancien Ministre d'Etat, Garde des sceaux de la Republique du Senegal.
L'audition de Me Amadou Sall sera assurée par le président de la chambre d’accusation de la cour d’appel de dakar. Une instruction étant ouverte, le magistrat en charge du dossier va mener son enquête avant de décider de la suite à donner à cette affaire.
Inculpé et écroué depuis le 18 mars dernier pour "manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves ou à enfreindre la loi", l’avocat de Karim Wade va se présenter, pour son audition au fond, devant le président de la chambre d’accusation de la Cour d’appel qui décidera de la suite à donner à l’affaire. Il s’agira, en effet, pour le juge d’instruction de voir si le mis en cause doit comparaître devant la Cour d’appel ou s’il va bénéficier d’un nonlieu.
Pour rappel des faits, Me Amadou Sall avait déclaré lors d’un meeting à Guédiawaye que «Macky Sall est un peureux. Il est incompétent, incapable et impuissant. Il n’a pas de projet de société. C’est par pur hasard qu’il est devenu chef de l’État. Pour lui, la seule chose qu’il doit faire, c’est d’emprisonner Karim Wade». Très en verve, l’avocat d’enfoncer le clou : «Nous ferons face à lui. Que tout un chacun sorte son bâton, gourdin, cuillère, pilon…
Pour la résistance. Son seul objectif quand il est arrivé au pouvoir, c’était de détruire la famille d’Abdoulaye Wade». Ces propos à l’encontre du Président Macky Sall sont assimilés à un appel à l’insurrection contre le régime. Et suffisant pour susciter l’ire du Procureur général qui a interpellé Me Sall avant de l’inculper et de le placer sous mandat de dépôt. L’ancien ministre de la Justice a fait sa déclaration à la veille du verdict du procès de Karim Wade et Cie. En cette période, la tension était particulièrement vive dans le pays. Les tenants du pouvoir et les libéraux se regardaient en chiens de faïence. Sur le pied de guerre, l’État du Sénégal était prêt à mater du libéral. D’ailleurs, Me Sall n’a pas été le seul à être envoyé en prison. Aminata Nguirane et Bathie Séras, soupçonnés de vouloir préparer des manifestations, seront écroués deux jours plus tard.