Le ministère saoudien de l'Intérieur a annoncé hier mardi 28 avril l'arrestation d’une centaine de suspects, présentés comme des partisans du groupe Etat islamique (EI). Les autorités affirment avoir déjoué des attentats, dont un contre l'ambassade des Etats-Unis à Riyad. Les personnes arrêtées sont des Saoudiens en majorité qui appartenaient à différentes cellules terroristes.
Les suspects appartenaient à plusieurs cellules terroristes gravitant autour d’un objectif commun : celui de s’attaquer aux forces de sécurité saoudiennes, aux militaires et de commettre des attentats dans des quartiers résidentiels.
L’une de ces cellules, sans doute la plus importante, est baptisée Jund Bilad al-Haramaïn, autrement dit les « soldats du pays des deux saintes mosquées », en référence à La Mecque et Médine. Cette cellule était composée de 15 Saoudiens avec à leur tête un expert en explosif.
Un deuxième groupe, tout aussi important, était formé de 65 membres. Parmi eux, un Palestinien, un Syrien et deux apatrides. Ils avaient notamment pour mission de créer un désordre confessionnel au sein de la société saoudienne, affirment les autorités, selon le principe du « diviser pour mieux régner ». Ces deux cellules envisageaient également des attentats suicides contre l’ambassade des Etats-Unis à Riyad.
L'Arabie Saoudite, membre de la coalition internationale qui mène sous la conduite des Etats-Unis des raids aériens contre l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie, a multiplié ces derniers temps les déclarations sur la présence sur son sol de partisans de ce groupe jihadiste. Elle est pourtant accusée d'être à l'origine de sa création.