Dans ses actes comme dans son verbe, l’homme fait preuve de maximum de bonne foi. D’une singularité politique qui brise parfois de l’originalité dans ceux jungle où prédomine la langue du bois. « Je préfère une interview a bâton rompu », fait-il savoir plutôt que d’un entretien par mails. L’exercice est plus direct, plus franc. Mais Abdou Karim Sall, Directeur général de l’Artp, « politicien sans frontière, aime à se la jouer sans détour. Il s’est que la méthode comporte des risques, mais lui ne s’en offusque guère. « Je suis quelqu’un assume », glisse-t-il. Peut-être pas le genre à rejeter ses propos turpides sur la presse. La preuve dans une interview réalisée au siège de l’Apr /Mbao, dont il est patron. Abdou Karim Sall aborde toutes les questions de l’heure : Les appels d’offres décriés de l’Artp, le rétropédalage sur la sanction de 13milliards et quelques franc CFA contre Orange/Sénégal et sa 4G de la polémique, la cherté du nom de domaine.sn, les prochaines législatives, le cas Moustapha Niass etc. Lire Abdou Karim Sall, le professionnel et Abdou Karim Sall, le politicien.
PROFESSONNEL
A. Sall, vous êtes le Directeur général de l’autorité de régulation des postes et des télécommunications(Artp). Comment se porte votre boite ?
Je n’aurai pas le temps de faire un bilan exhaustif. Mais le plus important, c’est qu’il faut considérer que nous sommes en train de dérouler des programmes importants pour le développement du numérique, sans lequel il n’est pas désagréable d’atteindre le niveau de croissance tant espérée. C’est un levier important du développement économique et social de notre pays. Des projets sont en train d’être mis en œuvre pour compléter l’écosystème des télécoms au Sénégal. Il y’a la 4G, que nous avons réussi à matérialisé au Sénégal. Il y’a un opérateur d’infrastructure qui vient dans quelque mois, et des fournisseurs d’accès a internet qui vont suivre. Cette année, nous envisageons d’accompagner le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans la mise en œuvre des espaces numérique ouverts, communément appelées(Eno). On s’implique davantage pour le développement des télécommunications au Sénégal. Nous avons une mission importante, celle du contrôle et de la vérification, mais aussi d’assurer l’équilibre dans le secteur. Cette année, nous avons réussi a faire un bon de presque 10 milliard FCFA dans le budget, à travers nos action de contrôle de fréquence. Nous sommes en train d’assainir, de faire en sorte nous puissions avoir une base de facturation fiable. Nous avons bouclé les contrôles avec les trois opérateurs, ce qui fait que nos ressources ont augmenté dans ce domaine-là. Nous continuons à travailler dans les autres secteurs, notamment la qualité du service, qui est un élément important, parce qu’il faut que l’Artp veille à ce que la qualité du service rendu au citoyen soit conforme au standard internationaux, mais également aux attente des consommateurs. Nous avons également d’autres obligations, notamment la protection des populations par rapport à ce qu’on appelle les RMI (le rayonnement non.) à travers des ondes, qui aujourd’hui nous entourent. Nous avons atteint l’année dernière des outils qui vont nous permettre de mesurer partout, au niveau des antennes qui sont installé dans les concessions, mais également ailleurs, pour voir si les opérateurs respectent mes normes en la matière, parce que le non- respect des normes peut entrainer des effets néfastes sur la santé des populations. Nous avons fait le tour du Sénégal l’année dernière pour effectuer ces mesures-là et nous allons échanger avec les opérateurs pour voir à quel niveau il y a des manquements, pour que les corrections soient apportées. Nous avons un autre projet, que nous allons déroulés cette année, qui a un rapport avec la santé de des populations : l’utilisation du téléphone portable. Les gens sans s’en rendre compte, avec le niveau d’utilisation du téléphone portable peuvent dégrader leur santé. Il y a ce qu’on appelle le début d’absorption spécifique(Das), qui est le rapport entre la puissance et le poids. Aujourd’hui, les Américains ont décidés que tous les terminaux dont le Das sont supérieur à 1.6% ne doivent pas être commercialisé aux Etats –Unies. Dans l’espace de l’Union Européenne, on a décidé que tous les terminaux dont les Das sont supérieurs à 2%, cela peut entrainer des problèmes de santé terribles. Nous allons acquérir des outils qui vont nous permettre de mesurer les Das de tous les terminaux qui seront utilisés par nos concitoyens. Je ne donnerai pas de marque, mais il suffit d’aller sur internet et de voir quels sont les terminaux qui ont des Das acceptables. Le marché sénégalais est inondé de terminaux de provenance diverses, mais aussi qui sont clonés et dont on est sûr que sur le plan du respect des normes, il ne sont pas des champions.
Il est donc loin le temps de la tourmente. Quand en juillet /Aout 2016, la chronique accusait l’Artp, via son Collège, d’avoir entériné une proposition de santé financière contre Sonate, avant de se désavouer pour tenter de chercher des circonstances atténuantes à l’opérateur de téléphone ?
Le collège de l’autorité avait, à l’époque, expliqué à la presse et ils sont allés sur beaucoup de plateaux expliqués les raisons pour les raisons pour lesquelles ils ont pris une telle décision. Je suis le Dg de l’Artp, je ne commente pas les décisions du collège, je les soutiens. Cet épisode est derrière nous. Ce qu’ils devaient faire à l’époque, ils l’ont fait dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.
Dernièrement, dans un appel public à candidature pour l’attribution de fournisseur d’internet au Sénégal, l’Artp avait, à l’issue du processus d’évaluation des offres techniques, informé 9 sociétés postulant de leur non-qualification pour la suite de la processus. Certains observateurs ont vite pensé à des jeux de coulisses. Que leur répondez-vous ?
Je n’ai pas de retour de commentaire sur cette affaire. Ce que je peux dire est vérifiable, c’est que le processus a été validé dans toutes ses phases par l Dcmp et Armp, parce que conforma au code des télécommunications. Ce code prévoit que dans le cadre d’une attribution de licence, il faut mettre en place une commission composée d’une représentant de la Présidence, de la Primature, du Ministère des Finances et de celui des Télécommunications, avant de lancer l’appel d’offre. C’est ce que nous avons fait. La même commission a défini les termes du cahier des charges. Ces termes portaient sur deux aspects : l’expérience dans le domaine et l’expérience dans la mise en œuvre d’un pareil réseau. Il y a eu compétition. Et les trois premiers ont respectés les termes. Le processus est transparent du début à la fin. Les règles étaient très précises Mais qui parle de compétition, parle de vainqueurs et de vaincus. Il y avait neuf postulants, on en a choisis trois. Nous l’avons fait avec l’étroite collaboration avec l’autorité en charge des marchés publics. La procédure a été longue. Elle a durée plus de six mois. Nous avons épuisé toutes les procédures avant la signature de ces conventions. Très prochainement, nous allons procéder à l’attribution des licences FAI, qui vont compléter la fourniture d’accès internet par les opérateurs titulaires de la licence. Ce sera au bénéfique des populations. Je dois préciser que l’ensemble des structures qui ont été choisies sont sénégalaises. Quand ont lancé l’appel d’offre, nous l’avions restreint aux seules sociétés nationales. Toutes les neuf entreprises étaient sénégalaises. C’est normal qu’il y ait des contestations, mais nous sommes avec notre conscience. Nous allons aussi accueillir des Mvo (Opérateurs internet virtuels). Nous allons le faire avec le même procédé. Ces derniers vont opérer comme les trois ou quatre opérateurs qui sont déjà sur place. Nous travaillons à élargir l’éventail des choix.
Pour 100milliards de FCfa, Orange a obtenu une licence 4G en plus d’une prolongation de sa concession dans le groupe Sonatel, accordée depuis 1996. Et pour beaucoup de spécialistes de la question, il est normal que la facture soit réglée par la Sonatel, donc le groupe et non par Orange (France Telecom). Qu’en pensez-vous ?
Je n’ai aucun commentaire. Moi, je m’en limite à la procédure que j’ai conduite. C’est vous qui m’apprenez que la facture a été réglée par la Sonatel. Je sais juste que la licence appartient à la Sonatel. Quand vous avez une facture de la Senelec, celle-ci ne se soucie pas de savoir qui la payé. Sous ce rapport, je n’ai pas de commentaire. Je pense que les gens devraient se féliciter de ce que nous avons fait. Les instructions du Président de la République était très claires. On ne devait pas sortir de 2016 sans que le sénégalais aient le 4G. C’est que nous avons fait. Nous continuons les discussions pour que les autres puissent en bénéficier. La 4G est une technologie qui va impacter sur l’économie du Sénégal. Parfois, les gens ne s’intéressent que sur l’aspect financier de la 4G. Or, l’aspect économique pour moi est plus important . Il va permettre de booster les autres secteurs.
Mais 100 milliards pour une licence 4G, c’est quand même trop peu, l’avis des spécialistes ?
Le seul problème au Sénégal, c’est que nous avons la chance, ou la mal chance d’avoir des spécialistes qui sont fort dans tous les domaines. Quelles que soit ma matière, ils sont experts. Ils interviennent sur tous les domaines qu’ils ne maitrisent pas. D’ailleurs, ils parlent de licence 4G. Nous avons fait un élargissement du périmètre de la concession, en y ajoutant la 4G Ce qui se passe est que Sonatel avait déjà une concession. Mais cette concession ne lui permettait pas de faire la 4G. Nous avions donc élargi le périmètre. Nous avons donc lancé un appel d’offre pour la 4G. L’appel d’offre est revenu infructueux. Mais profitant du renouvellement de la concession, elle a été élargie à la 4G. Parce qu’on a revue l’ensemble des cahiers de charge à travers ce renouvellement et nous y avons ajouter des conditions, notamment des obligations de couvertures que Sonatel n’a jamais eu. Nous avons élargi les périmètres des réseaux concernés. Maintenant, les gens parlent de licence 4G et avec des prix. Une licence ne peut pas s’apprécier de cette manière-là. Une licence s’apprécie avec des éléments factuels. Le premier élément, c’est la quantité des fréquences mise en jeux. On ne peut pas comparé deux licences 4G sans savoir la quantité des fréquences mises en jeux. La Cote d’Ivoire a donné beaucoup plus de fréquence que nous. Et pourtant en Côte d’Ivoire, le renouvellement et l’élargissement du périmètre de la concession a la 4G ont couté 100 milliards. Avec le nombre d’habitants et le revenu par habitant, qui n’est pas comparable avec ce que nous avons au Sénégal, la Cote d’Ivoire renouveler le contrat de concession avec une durée de la 4G plus importante que celle qui figure sur le contrat de concession de Orange / Sénégal. Je pense qu’il faut savoir raison gardé. On doit arrêter d’intervenir sur des sujets qu’on ne maitrise pas, parce que simplement on veut faire de la sensation, on veut simplement parler. Il faut intervenir sur des sujets qu’on maitrise
Aujourd’hui il est évident qu’avec un accès a des offres de capacités internationales, a des tarifs concurrentiels, les opérateurs et fournisseurs d’accès internet peuvent proposer des services moins couteux a leurs clients. Par conséquent au Sénégal, le quasi-monopole de Sonatel/Orange sur les station d’atterrissage des câbles sous-marins constitue un handicap majeur ç la concurrence. Que faire l’ARTP pour pallier cette situation, qui serait due, selon les spécialistes, a la position dominante de Sonatel/Orange sur ce segment pour freiner l’accès et maintenir les prix a des niveaux enlevés ?
Vous savez j’ai parlé tantôt de l’introduction d’un operateur d’infrastructure World save national. Nous allons également introduire un operateur d’infrastructure qui s’occupera des capacités internationales, c’est-à-dire de l’atterrissage. Cela va permettre d’élargir l’éventail de choix. Ça fait partie du rôle du régulateur de faire en sorte que les gens aient la possibilité de faire des choix de qualité sur le plan des offres techniques et des prix. J’ai dit tantôt qu’on fera le dégroupage de la fibre locale. J’ai dit également que nous allons introduire un operateur d’infrastructure national, qui pourra vendre au même titre que les autres opérateurs disposant de la boucle fibre optique. Aujourd’hui, seul les opérateurs de télécommunication peuvent vendre de la fibre optique. Maintenant, le nouvel opérateur pourra vendre de la fibre noire, il pourra vendre des capacités, s’il le veut, a tout demandeur. Lui (le nouvel opérateur) ne va pas s’adresser au client final, parce que celui-ci est du ressort de ceux-là qui ont une licence en tant qu’opérateurs technique.
Autre problème Dg, c’est la cherté du nom de domaine.sn. Son prix est de loin supérieur a celui des noms de domaines génériques.com, .org, .net etc. Es ce qu’il n’est temps de gérer avec efficacité le nom de domaine .sn ?
Vous savez, avant le nouveau code des télécommunications qui dates de 2011 et qui donne aujourd’hui la gestion du nom de domaine a l’Artp, il existait ce qu’on appelle le Network information center(Nic/Sénégal) ou il y avait un noyaux autour de M.Alex Corenthin, qui jusque-là , gérait le nom du domaine.sn en terme de prix, de facturation, etc. Nous sommes en discussion avec eux pour l’Artp reprenne la gestion du nom de domaine, conformément au code des télécommunications. Nous avons tenu plusieurs réunions en novembre décembre. Une nouvelle réunion est en vue au mois de février pour faire le point sur ce qui a été fait dans secteur là. Quelle sont les recettes qui ont été mobilisées Comment elles ont été gérées Maintenant, quand on aura fait le point global de cette activité-là, l’Artp va naturellement reprendre la gestion et va recaser tous les autres aspects connexes, dont les tarifs du nom de domaine. Parce qu’il faut que nous soyons au même niveau que ce qui se fait a l’international et dans la sous-région.
POLITIQUE
M. Sall, vous faites parties des responsables de l’Apr les plus en vue. Pikine, Mbao, Orkadiéré, France….,vous etes partout. Qu’est-ce qui explique ce grand engagement ?
Je ne le qualifierai pas de grand engagement, dans la mesure ou je joue simplement mon rôle. Si vous voulez l’appeler grand engagement, je pense que je pourrai l’expliquer par le fais que je la suis engagé au prés du Président de la République pour l’accompagner au quotidien dans la mission qui lui a été confié par les sénégalais. J’estime que je dois mouiller le maillot, c’est ce qui explique qu’en dehors de ma base politique de Mbao, et du département de Pikine, partout ou je pense pouvoir aider a la massification de notre formation politique, je n’hésiterais pas.
On s’achemine vers les législatives, comment préparez- vous ces échéances ?
Les élections ne se prépares pas a la veilles, elle se préparent bien avant. Raison pour laquelle depuis que nous sommes sorties des locales et des Référendum, nous sommes tout le temps sur le terrain, pour deux choses. D’abord, etre aux cotés des populations et a l’écoute de leurs préoccupations ; ensuite, pour vulgariser et défendre les réalisations du Président de la République, informer les populations de qu’il est en train de faire pour elles, de ces ambitions dans le cadres du Plan Sénégal Emergent. L’autre volet d la préparation, c’est que nous sommes dans une phase cruciale de refonte partiel du fichier électoral et d’inscription sur les listes électorales. C’est pourquoi nous sommes sur le terrain pour encadrer les militants et sympathisants de notre formation politique pour qu’ils aillent s’inscrivent massivement sur les listes. Les élections, il faut les préparées bien avant et réussir le pari de l’inscription sur les listes électorales, nous y travaillons quotidiennement. Et je crois que les élections législatives seront largement remportées par le Président Macky Sall.
Le camp du Président, c’est Benno Bokk Yaakar, ou l’Apr ira- t-elle seul aux élections ?
Je crois a la formule gagnante, c’est-à-dire la formule de Benno Bokk Yaakar. Le Président de la République est en train de faire un excellent travail, de même que BBK aux coté du Président Macky Sall. Donc, je pense qu’il serait important de préparer ces élections avec BBY, et que nous mentions en place des listes communes pour les législatives.
Mais BBY risque d’imploser, avec les velléités sécessionnistes notées de part et d’autre. Les jeunes de la Cojer et certains responsables de l’Apr demandent la non-reconduction de Niass a la tête de l’Assemblée. Etes-vous du même avis ?
Je ne partage pas cet avis ni sur le fond ni sur le forme. Sur la forme, je suis quelqu’un qui voue respect et considération qu président Niass, c’est un homme politique que je respecte beaucoup et pour qui j’ai beaucoup de considération. Cet homme a décidé de soutenir et d’accompagner le Président Macky Sall. Le Président de la République et le Président de l’Assemblée Nationale sont des hommes de qualité, de conviction et de valeur, a tous point de vue et c’est grâce a ces qualités que les compagnonnages entre ces deux hommes a résister a beaucoup de péripéties. Ce sont des hommes de paroles, qui ont décidé de cheminer ensemble et qui continue de cheminer ensemble et qui continue de faire d’excellentes choses, chacun a son niveau. Nous devons donc respect et considération, dans les discours et dans les actes, aux présidents Niass et Ousmane Tanor Dieng, qui ont connu beaucoup de difficultés dans leurs partis respectifs, simplement parce qu’ils ont décidé de maintenir leur compagnonnage avec le Président Macky Sall. Au niveau de l’Arp, nous devons faire en sorte que ce compagnonnage puisse continuer, malgré ceux qui pensent qu’il doit s’arrêter. Soutenir le Président de la République, c’est l’aider a continuer dans ce qu’il a décidé de faire. Nous lui faisons entièrement confiance, surtout dans la manière de conduire BBY. Sur le fond, je pense que nous devons laisser le Président Sall prendre des décisions, compte tenu des éléments d’information dons nous ne disposons pas et de son expérience politique. Si on veut aider le Président de la République, on doit faire en sorte d’éviter ce genre de débat. La coalition Bennon Bokk Yaakar est bien tenue et bien gérée par les hommes et les femmes qui composent. Le Président de la République et un homme de parole et d’équilibre. D’ailleurs, quand j’ai écouté le président Moustapha Niass faire un témoignage sur le Président de la République, j’étais très emu connaissant le président Niass qui est un homme de vérité, cela doit nous inciter a laisser ces deux hommes géré leurs relations personnelles et politiques voilà mon sentiment par rapport a cette question. BBY a gagner toutes les élections. C’est pourquoi je considère que c’est une coalition gagnante. Les adversaires de notre parti ne sont pas forcément a l’intérieur de cette coalition, mais ce sont ceux-là qui sont en face du Président et qui passent tout leur temps a émettre des critiques inutiles, sans fondement.
Vous intervenez souvent dans le Fouta pour aider a la massification du parti. Mais aujourd’hui, le feu couve entre Farba Ngam et certains responsables du Damga comme le questeur de m’Assemblée Nationale Daouda Dia, Abou Lo etc. Comment analyser vous cette situation ?
Je suis un foutanké, né a Orkadieré ou j’ai fait mon cycle primaire. J’y ai a famille. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est ce qui se passe un peu partout dans le Sénégal. Dans une formation politique, il ne manque pas de rivalités entre responsables ? Parce que souvent, il y’a le choc des ambitions. Mais je considéré que le seul combat qu’il faut mener, c’est celui des retrouvailles. Il faut se donner la main pour faire face a nos adversaires politique et aider la Président Macky Sall a gagner les élections. Il faut aider le Président a remporter l’élection présidentielle de 2019, afin qu’il puisse poursuivre son œuvre, consignée dans le Plan Sénégal Emergent(PSE). J’estime qu’ils doivent taire leurs querelles et se donner la main. Ils doivent aider le militants en le encadrant. Je pense qu’ils ne tarderont pas a trouver un terrain d’entendre, le Président Macky Sall ne tardera pas a leurs demander d’arrêter. Car ; il faut savoir raison garder. Ce serai important que les bonnes volontés interviennent pour faire revenir la sérénité. De mon côté, je ferais tous ceux que je peux pour les réunir. J’ai toujours dis que je n’ai pas d’adversaire a l’Apr. Parce que j’ai l’intime conviction que mon ambition se limite a accompagner le Président de la République. Il faut l’aider a atteindre ses objectives, sans y aller en rang disperses. Il nous appartient de faire en sorte que le Président de la République soit a l’aise, parce qu’il a besoin de beaucoup plus de sérénité.