Abdoulaye Daouda Diallo est-il un ministre de l’Intérieur suffisamment digne de porter un titre aussi prestigieux ? Tout porte à répondre par la négative, vu la légèreté avec laquelle l’actuel premier policier du Sénégal s’est autorisé à devancer la Commission Nationale de recensement des Votes pour donner aux Sénégalais les résultats issus du scrutin de dimanche dernier. On se demande d’ailleurs si monsieur le ministre d’Etat a confondu vitesse et précipitation ou si, tout bonnement, il a agi à dessein, histoire de faire entendre à son mentor, M. Macky Sall, des résultats plus rassurants que ceux plus ou moins frustrants pour le parti au pouvoir, que la presse était en train de faire circuler dans ses colonnes et ses ondes durant ces dernières 48 heures.
Après avoir confectionné beaucoup plus d’affiches pour son parti que pour l’opposition, fabriqué des bulletins très inéquitables en termes de qualité, des enveloppes scandaleuses et à la couleur du bulletin de son parti ; enfin, après avoir volontairement « oublié » de donner les listes électorales nominatives aux représentants de la partie adverse dans les bureaux de vote, voilà que le très coloré ministre de l’Intérieur met le dernier coup de pinceau sur la Totale en dansant plus vite que la musique constitutionnelle. Un acte extrêmement grave que même le « Macky » n’a pas dû apprécier positivement.
Le grand poète français René Char écrivait, et à raison, que ce qu’il importe de faire dans certaines situations (du genre de celle dans laquelle se trouve actuellement le premier policier du Sénégal) c’est de maîtriser à temps l’euphorie. Ce qui revient à dire qu’il faut apprendre à ne pas franchir la ligne extérieure quand tout tend à vous confiner dans les limites légales de votre…ministère de l’Intérieur !
Après avoir confectionné beaucoup plus d’affiches pour son parti que pour l’opposition, fabriqué des bulletins très inéquitables en termes de qualité, des enveloppes scandaleuses et à la couleur du bulletin de son parti ; enfin, après avoir volontairement « oublié » de donner les listes électorales nominatives aux représentants de la partie adverse dans les bureaux de vote, voilà que le très coloré ministre de l’Intérieur met le dernier coup de pinceau sur la Totale en dansant plus vite que la musique constitutionnelle. Un acte extrêmement grave que même le « Macky » n’a pas dû apprécier positivement.
Le grand poète français René Char écrivait, et à raison, que ce qu’il importe de faire dans certaines situations (du genre de celle dans laquelle se trouve actuellement le premier policier du Sénégal) c’est de maîtriser à temps l’euphorie. Ce qui revient à dire qu’il faut apprendre à ne pas franchir la ligne extérieure quand tout tend à vous confiner dans les limites légales de votre…ministère de l’Intérieur !