Mais au regard des derniers évènements, notamment la dernière Assemblée générale de l’ONU à laquelle le chef de l’Etat a pris part, force est de reconnaitre que le président Macky Sall n’a pas procédé de façon désintéressée à une si élégante et digne renonciation.
En effet, le discours qu’il a tenue du haut de la Tribune des unies était, à n’en pas douter, une véritable opération de charme destinée à laisser à ses pairs une image de dirigeant suffisamment étoffée pour être utilisée après 2024 dans les instances les plus élevées de l’Organisation mondiale.
On pourrait même prendre le risque d’être un peu plus précis dans cette hypothèse en affirmant que tout dans le discours du « Macky » traduit sa volonté de porter le titre suprême et ô combien prestigieux de Secrétaire Général de l’ONU. Particulièrement, on retiendra surtout qu’il a martelé sa décision de quitter le pouvoir à la fin de son mandat en cours. Une information de cette nature, nous le savons, présente un poids supplémentaire et vaut plus que son pesant d’or lorsqu’elle est délivrée devant une aussi auguste assemblée, qui réunit les plus grands décideurs de ce monde.
Bref, le président Macky Sall n’est pas certainement allé à cette rencontre avec la qualité d’un futur ancien président qui va quitter le pouvoir dans quelques mois pour aller se prélasser dans une maison de retraite et écouter les oiseaux chanter de son jardin. C’est plutôt celle d’un homme porteur d’une forte ambition, celle d’un homme soucieux d’étendre son aura à l’échelle planétaire après services rendus à sa Patrie.
"Les élections seront transparentes… "
En rappelant à ses pairs la tenue prochaine dans son pays d’une nouvelle élection présidentielle et la garantie de leur transparence, Macky Sall n’a –t-il pas voulu leur donner la preuve que même en sa qualité de futur ex président, il tient à se donner les moyens de faire franchir à son pays un autre palier à l’échelle de la Démocratie ?
Evidemment, ses adversaires les plus coriaces n’accordent aucun crédit à un tel gage, étant entendu qu’ils sont presque unanimes à avoir exprimé leurs vives inquiétudes quant au caractère non inclusif de cette prochaine compétition électorale.
Le dénigrement concerté de la Diaspora : un cheveu trop épais dans la soupe !
Le déplacement de Macky pour les besoins de l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas été de tout repos. Loin s’en faut.
La Diaspora sénégalaise, comme bien souvent, lui a réservé un « chaleureux » accueil, un accueil dans lequel lui et sa délégation ont été durement éprouvés par toutes formes de dénigrements.
Non contents de huer ce président sortant (qui tient tellement à paraitre comme il faut à cette rare occasion), ils se sont servis de supports de dénonciation coriaces, qui donnent à leur pari une efficacité hors normes.
Cette campagne de dénigrement de nos compatriotes expatriés peut-elle déteindre sérieusement sur le plan marketing que Macky a tenu à dérouler devant ses pairs pour mieux leur vendre son profil de futur ex président et de démocrate exemplaire ?
Evidemment, la réponse à une telle question ne peut être qu’affirmative. Car de toute façon, il n’y a pas de fumée sans feu ; la Diaspora ne peut s’organiser à ce point pour une cause qui n’en vaut pas la peine.
Qu’a donc fait le " Macky " pour être traité de la sorte, pour être présenté de façon aussi cruelle et excessive par des enfants du bercail qui, finalement, ne veulent même plus le voir en photo ?
La population américaine, l’Etat américain, les illustres invités à la table de l’ONU, tout ce beau monde peut-il ignorer les griefs que ces Sénégalais de l’extérieur ont adressés de façon aussi bruyante au successeur de Maitre Wade ?
En vérité, le monde extérieur garde les yeux bien ouverts, et ce serait une grosse erreur de penser que l’opération de charme déroulé du haut de l’auguste tribune peut avoir l’effet escompté face à ce vigoureux vent insurrectionnel qui souffle autour d’un président à qui on reproche d’avoir lamentablement échoué dans la gestion des droits de l’Homme durant ses deux mandats. À bon entendeur...
njaydakarposte@gmail.com
En effet, le discours qu’il a tenue du haut de la Tribune des unies était, à n’en pas douter, une véritable opération de charme destinée à laisser à ses pairs une image de dirigeant suffisamment étoffée pour être utilisée après 2024 dans les instances les plus élevées de l’Organisation mondiale.
On pourrait même prendre le risque d’être un peu plus précis dans cette hypothèse en affirmant que tout dans le discours du « Macky » traduit sa volonté de porter le titre suprême et ô combien prestigieux de Secrétaire Général de l’ONU. Particulièrement, on retiendra surtout qu’il a martelé sa décision de quitter le pouvoir à la fin de son mandat en cours. Une information de cette nature, nous le savons, présente un poids supplémentaire et vaut plus que son pesant d’or lorsqu’elle est délivrée devant une aussi auguste assemblée, qui réunit les plus grands décideurs de ce monde.
Bref, le président Macky Sall n’est pas certainement allé à cette rencontre avec la qualité d’un futur ancien président qui va quitter le pouvoir dans quelques mois pour aller se prélasser dans une maison de retraite et écouter les oiseaux chanter de son jardin. C’est plutôt celle d’un homme porteur d’une forte ambition, celle d’un homme soucieux d’étendre son aura à l’échelle planétaire après services rendus à sa Patrie.
"Les élections seront transparentes… "
En rappelant à ses pairs la tenue prochaine dans son pays d’une nouvelle élection présidentielle et la garantie de leur transparence, Macky Sall n’a –t-il pas voulu leur donner la preuve que même en sa qualité de futur ex président, il tient à se donner les moyens de faire franchir à son pays un autre palier à l’échelle de la Démocratie ?
Evidemment, ses adversaires les plus coriaces n’accordent aucun crédit à un tel gage, étant entendu qu’ils sont presque unanimes à avoir exprimé leurs vives inquiétudes quant au caractère non inclusif de cette prochaine compétition électorale.
Le dénigrement concerté de la Diaspora : un cheveu trop épais dans la soupe !
Le déplacement de Macky pour les besoins de l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas été de tout repos. Loin s’en faut.
La Diaspora sénégalaise, comme bien souvent, lui a réservé un « chaleureux » accueil, un accueil dans lequel lui et sa délégation ont été durement éprouvés par toutes formes de dénigrements.
Non contents de huer ce président sortant (qui tient tellement à paraitre comme il faut à cette rare occasion), ils se sont servis de supports de dénonciation coriaces, qui donnent à leur pari une efficacité hors normes.
Cette campagne de dénigrement de nos compatriotes expatriés peut-elle déteindre sérieusement sur le plan marketing que Macky a tenu à dérouler devant ses pairs pour mieux leur vendre son profil de futur ex président et de démocrate exemplaire ?
Evidemment, la réponse à une telle question ne peut être qu’affirmative. Car de toute façon, il n’y a pas de fumée sans feu ; la Diaspora ne peut s’organiser à ce point pour une cause qui n’en vaut pas la peine.
Qu’a donc fait le " Macky " pour être traité de la sorte, pour être présenté de façon aussi cruelle et excessive par des enfants du bercail qui, finalement, ne veulent même plus le voir en photo ?
La population américaine, l’Etat américain, les illustres invités à la table de l’ONU, tout ce beau monde peut-il ignorer les griefs que ces Sénégalais de l’extérieur ont adressés de façon aussi bruyante au successeur de Maitre Wade ?
En vérité, le monde extérieur garde les yeux bien ouverts, et ce serait une grosse erreur de penser que l’opération de charme déroulé du haut de l’auguste tribune peut avoir l’effet escompté face à ce vigoureux vent insurrectionnel qui souffle autour d’un président à qui on reproche d’avoir lamentablement échoué dans la gestion des droits de l’Homme durant ses deux mandats. À bon entendeur...
njaydakarposte@gmail.com