​ Croulant sous le poids de l'âge, Aida Ndiongue refuse de vieillir

Appelée à la barre, l'ex sénatrice cristallise tous les regards. Elle le sait. Si d'aucuns dans cette désormais célèbre salle 4 du prétoire n'éprouvent que mépris pour l'ex mairesse des Hlm, elle sait que certains, particulièrement sa cohorte d'inconditionnels, continuent de l' admirer, d'autres ressentent de la pitié pour elle, disons plutôt de la compassion. Mais, Dame justice, qui la retient depuis deux berges dans les lugubres dédales de la citadelle pour femmes de Liberté 6, n'en a cure de ce pouvoir de séduction qu'on lui prête.

 Sanglée dans une superbe tunique rose, elle avance doucement, se dandinant comme un top modèle,  son mouchoir de tête négligemment posé sur la tête . Apparemment vieille, l'ex sénatrice refuse de prendre de l'âge. En atteste sa dépigmentation qui fait des ravages sur sa peau.
 La pauvre, jetant de temps à autre des regards furtifs sur le nombreux public qui ne veut rien rater de sa comparution à la barre en ce mercredi 15 avril 2015.
Bref, Aida Ndiongue, avec ses rides qu'elle tente de dissimuler, semble insister pour présenter un idéal féminin plus jeune. Certes elle reste une belle dame, mais à partir d'un certain âge, il devient vraiment illusoire de vouloir trouver la fraîcheur et  l'éclat insolent de ses vingt ans. Mais, soit dit en passant, cela ne veut pas dire que les femmes d'âge mûr ne peuvent pas être belles et qu'elles ne peuvent plus séduire, bien au contraire. Aux yeux de bien des hommes, l'âge n'enlève rien à la beauté des femmes.


Quoi qu'il en soit, elle semble plus qu' obsédée par des petits détails de sa physionomie. Et, c'est bien malheureux que la bonne dame soit aussi  obsédée par un idéal de jeunesse éternelle, elle gagnerait bien à aborder  le vieillissement avec philosophie et un regard positif, mais aussi et surtout faire l'impossible pour trouver des arguments juridiques à même de se disculper. Car, Dame Justice veut encore la retenir pendant quelques berges encore. Du moins, si le juge suit le réquisitoire implacable du maître des poursuites. Qui  a requis 10 ans de réclusion ferme au même titre que ses compagnons d'infortune, nous voulons nommer Aziz Diop et autres...

Le 30 avril prochain, nous édifiera bien!