verdit de l'affaire Biteye Counta Ndiaye: perpetuité pour le meurtrier

Rédigé par Dakarposte le Mardi 21 Février 2017 à 09:16 modifié le Mardi 21 Février 2017 09:21


le tribunal de grande instance de Dakar vient de comdamner Pape Mor Djité meutrier de Biteye Counta Ndiaye a la prison a perpetuité pour association de malfaiteur et assassinat son acolyte et  ami, Talla Diassé, a pris 15 ans pour non denonciation de crime et recel de cadavre. les deux prevenus devront payer aussi a la veuve du concessionaire la somme de 200 000 000 de Franc CFA en guise de dommages et interets. Pour rappel C’est le 9 mai 2011 que Pape Mor Djité Technicien supérieur en informatique et célibataire sans enfant, a  tué par strangulation Boutèye Kounta Ndiaye. 

Devant le juge, il s'etait montré impassible : «Je ne reconnais pas les faits de préméditation. J’estime que c’est un accident. Je vais raconter ce qui s'est passé pour être quitte avec ma conscience. Je sais que c’est une affaire que je n’oublierai jamais de ma vie». 
Informaticien de formation, il explique qu'il s’était recyclé en guide touristique, convoyeur de véhicules, puis intermédiaire dans des opérations de vente de véhicules. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il a croisé le chemin de Boutèye Kounta Ndiaye. C’est grâce à un site de ventes en ligne qu’il a pu joindre M. Ndiaye. Il lui explique qu'il veut le mettre en contact avec un Bissau-guinéen qui veut acheter un Range Rover. Les deux parties s’entendent sur 30 millions F Cfa. Ne disposant pas de ce type de véhicule, le défunt lui propose sa Porche Cayenne à 20 millions de F Cfa. 
«Le Guinéen s’appelle Viviano Lima. Il m’a appelé lors de mon séjour en Mauritanie pour me passer la commande. Boutèye Kounta devant nous fournir un véhicule de type «Range Rover» qui tardait à être livré. Il a fini par proposer une Porche Cayenne à 20 millions. J’étais à Thiès. Dimanche, c’est lui qui m’a appelé. On s’est donné rendez-vous pour le lundi. Ce jour, il m’a appelé vers 8 h, m'invitant à venir le rejoindre dans son parking. Donc, si j’avais une intention inavouée, je ne me serais pas rendu dans son parking. On a été à l’ancienne piste voir un mécanicien, Assane Ndoye. Son atelier était situé près de Dabakh Automobile, mais celui-ci était absent des lieux. On a ensuite été à Yarakh (Hann). J'habite dans cette zone. J’ai, par la suite, appelé un apprenti pour voir l'état du véhicule qui se trouvait au bas de l’immeuble où j’habite, mais celui-ci a décliné. En attendant, Boutèye m’a demandé de nous rendre chez moi, le temps que son mécanicien arrive. C’était aux environs de 9 heures», avait t-il  raconté devant la barre.   En cette matinée du lundi 11 mai, Boutèye Kounta Ndiaye suis les pas de l’accusé, impatient de conclure l'affaire. Seulement, il ne sortira pas vivant de l’appartement de Pape Mor Djité. «Lorsque je franchissais le seuil de mon appartement, j’ai pu entrevoir, dans le sac Boutèye, la crosse de son arme. J’ai alors pris une barre de fer qui se trouvait sur les lieux et lui en ai asséné un coup. Je logeais dans cet appartement avec des ouvriers, des maçons etc. Peut-être qu’une fois à l’entrée, voyant le désordre, il a voulu sortir son arme. Je n’avais aucune intention de lui faire mal. Je n’ai jamais fait de mal à une personne. Mais lorsque, subitement, il a sorti une arme, j’ai eu peur. Je me suis senti menacé. Je lui ai donné un coup. Je ne sais pas où exactement. Il est tombé. Sa tête a cogné le mur. Je l’ai vu agiter les mains. Mais, je ne savais pas comment lui venir en aide. Il était habillé en costume. Lorsqu’il est tombé à terre, j’ai vu sa langue sortir de sa bouche. Il y avait de la bave qui sortait de sa bouche. Ce qui m’est arrivé est un accident», soutenait l’assassin qui passera le reste de ses jours en prison.


Mamadou Ndiaye
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