Immobilier : du grand luxe au moyen standing
Dakar est connu pour son boom de l’immobilier. Les projets immobiliers poussent comme des champignons. Il y a l’immobilier de luxe, de plus en plus tendance, l’immobilier d’habitations et les projets pour la classe moyenne.
Ces dernières années, les projets de haut standing se sont beaucoup multipliés en centre ville de Dakar, sur la Corniche, à Fann Résidence, aux Almadies, etc. Il y a derrière ces affaires, des Sénégalais de souche ou parfois des Libanais. Celui qui est en train de révolutionner le secteur, c’est bien Khadim Kébé. Ce fils du défunt milliardaire,Ndiouga Kébé, a marqué un grand coup avec son projet de l’immeuble O2 sur la Corniche en face du front de mer. Le jeune homme d’affaires a vendu plus d’une
dizaine d’appartements en moyenne à 200 à 300 millions de francs l’unité. Depuis ce succès, l’entrepreneur a engagé des chantiers dont un sur l’avenue Cheikh Anta Diop, à quelques pas de Fann Résidence. Un immeuble de très haut standing de six étages où de grands appartements de luxe seront vendus. Le projet dénommé Tarou compterait plusieurs acheteurs potentiels. « Les personnes qui achètent ces appartements de haut standing pour plusieurs centaines de millions de francs
sont souvent des Libanais, des footballeurs, des Sénégalais de la diaspora et des Africains de la sous-région », dit cet agent immobilier. Souvent, les appartements sont vendus sur plan. «Ces acheteurs font la comparaison entre le prix des appartements à Paris par exemple et se rendent compte qu’ils peuvent avoir un bien de très meilleure qualité pour deux ou trois fois moins. A Paris, un appartement de 50 m2 peut coûter plus de 700 millions. A Dakar, avec deux fois moins, vous avez un appartement de 300m2 avec une excellente qualité de finition dans un bon quartier calme ». C’est la raison pour laquelle, l’immeuble Atlantique sur la Corniche en face du Lagon a battu les records. Ici, les appartements ont été vendus à 650 millions de francs. Les acheteurs sont de riches Libanais, des Français et quelques rares Sénégalais. Depuis, les projets se multiplient. Aux Almadies surtout où plusieurs hommes d’affaires promettent de vendre du rêve à un prix raisonnable. «Au-délà des Almadies, il y a des projets en centre ville de Dakar, mais les promoteurs se heurtent à des problèmes de financement. Ce sont des projets qui coûtent chers et le marché du luxe est limité pour le moment au Sénégal ». Cependant, c’est le moyen standing qui connaît le plus de succès. Là dessus les quartiers Point E, Mermoz, Sacré Coeur et une partie des Almadies rencontrent le plus de succès. Dans la zone de Point E, des appartements de plus de 100m2 sont proposés à près de 100 millions de francs. C’est la même chose à Mermoz. Les promoteurs sont même en
train de sortir du vieux Dakar pour faire des projets à la périphérie du Dakar intramuros. C’est le cas du projet Ataya, près du stade Léopold Sédar Senghor. Ici, les appartements qui coûtaient 75 millions se sont vendus en quelques semaines. Au point que le promoteur s’est lancé dans une seconde phase. « C’est la clientèle des cadres qui a facilement des prêts qui sont les grands bénéficiaires de ces appartements faits pour les classes moyennes », dit notre interlocuteur. En centre ville de Dakar, les Marocains de Addoha proposent désormais des appartements F3 à partir de 49 millions de francs sur le site l’ex gare routière Pompiers. «C’est un bon prix surtout que vous êtes au coeur de la capitale ». A côté de ces projets de la vie en appartement, un mode de vie, qui commence à être prisée par les Sénégalais, il y a la vente de maisons individuelles. Là dessus, la société Sipres bat tous les records. Cette société qui depuis plus de vingt ans réalise des cités bien connues a comme très bonne offre, la cité Mourtada 2
réalisée en 2010 sur la VDN. Suite au grand succès du programme Mourtada 1, la SIPRES a renforcé sa position avec la Résidence Mourtada 2. Ce programme, dont l’originalité et la prestance ont fait l’unanimité, loge beaucoup de hauts cadres sénégalais et ouest africains. La Sipres est réputée pour ses prix pas chers d’appartements qui tournent entre 30 et 40 millions. Le secteur est porteur et les acteurs sont nombreux. On peut citer Socabeg ou Mixta. Cette dernière, pilotée par des Marocains, a fini par donner son nom à un nouveau quartier né des flancs du stade Léopold Sédar Senghor. De telles réussites ont encouragé le président Macky Sall à lancer la ville nouvelle de Diamniadio. Ici, les appartements du groupe Getran sont vendus entre 15 et 20 millions pour des surfaces comprises entre 90 et 120 m2. Plus de 400 Sénégalais ont acheté dans ce projet dont les clés seront bientôt remises aux propriétaires. Des sociétés comme Teyliom et Senegindia ont aussi réussi à faire de bonnes affaires.
Ces dernières années, les projets de haut standing se sont beaucoup multipliés en centre ville de Dakar, sur la Corniche, à Fann Résidence, aux Almadies, etc. Il y a derrière ces affaires, des Sénégalais de souche ou parfois des Libanais. Celui qui est en train de révolutionner le secteur, c’est bien Khadim Kébé. Ce fils du défunt milliardaire,Ndiouga Kébé, a marqué un grand coup avec son projet de l’immeuble O2 sur la Corniche en face du front de mer. Le jeune homme d’affaires a vendu plus d’une
dizaine d’appartements en moyenne à 200 à 300 millions de francs l’unité. Depuis ce succès, l’entrepreneur a engagé des chantiers dont un sur l’avenue Cheikh Anta Diop, à quelques pas de Fann Résidence. Un immeuble de très haut standing de six étages où de grands appartements de luxe seront vendus. Le projet dénommé Tarou compterait plusieurs acheteurs potentiels. « Les personnes qui achètent ces appartements de haut standing pour plusieurs centaines de millions de francs
sont souvent des Libanais, des footballeurs, des Sénégalais de la diaspora et des Africains de la sous-région », dit cet agent immobilier. Souvent, les appartements sont vendus sur plan. «Ces acheteurs font la comparaison entre le prix des appartements à Paris par exemple et se rendent compte qu’ils peuvent avoir un bien de très meilleure qualité pour deux ou trois fois moins. A Paris, un appartement de 50 m2 peut coûter plus de 700 millions. A Dakar, avec deux fois moins, vous avez un appartement de 300m2 avec une excellente qualité de finition dans un bon quartier calme ». C’est la raison pour laquelle, l’immeuble Atlantique sur la Corniche en face du Lagon a battu les records. Ici, les appartements ont été vendus à 650 millions de francs. Les acheteurs sont de riches Libanais, des Français et quelques rares Sénégalais. Depuis, les projets se multiplient. Aux Almadies surtout où plusieurs hommes d’affaires promettent de vendre du rêve à un prix raisonnable. «Au-délà des Almadies, il y a des projets en centre ville de Dakar, mais les promoteurs se heurtent à des problèmes de financement. Ce sont des projets qui coûtent chers et le marché du luxe est limité pour le moment au Sénégal ». Cependant, c’est le moyen standing qui connaît le plus de succès. Là dessus les quartiers Point E, Mermoz, Sacré Coeur et une partie des Almadies rencontrent le plus de succès. Dans la zone de Point E, des appartements de plus de 100m2 sont proposés à près de 100 millions de francs. C’est la même chose à Mermoz. Les promoteurs sont même en
train de sortir du vieux Dakar pour faire des projets à la périphérie du Dakar intramuros. C’est le cas du projet Ataya, près du stade Léopold Sédar Senghor. Ici, les appartements qui coûtaient 75 millions se sont vendus en quelques semaines. Au point que le promoteur s’est lancé dans une seconde phase. « C’est la clientèle des cadres qui a facilement des prêts qui sont les grands bénéficiaires de ces appartements faits pour les classes moyennes », dit notre interlocuteur. En centre ville de Dakar, les Marocains de Addoha proposent désormais des appartements F3 à partir de 49 millions de francs sur le site l’ex gare routière Pompiers. «C’est un bon prix surtout que vous êtes au coeur de la capitale ». A côté de ces projets de la vie en appartement, un mode de vie, qui commence à être prisée par les Sénégalais, il y a la vente de maisons individuelles. Là dessus, la société Sipres bat tous les records. Cette société qui depuis plus de vingt ans réalise des cités bien connues a comme très bonne offre, la cité Mourtada 2
réalisée en 2010 sur la VDN. Suite au grand succès du programme Mourtada 1, la SIPRES a renforcé sa position avec la Résidence Mourtada 2. Ce programme, dont l’originalité et la prestance ont fait l’unanimité, loge beaucoup de hauts cadres sénégalais et ouest africains. La Sipres est réputée pour ses prix pas chers d’appartements qui tournent entre 30 et 40 millions. Le secteur est porteur et les acteurs sont nombreux. On peut citer Socabeg ou Mixta. Cette dernière, pilotée par des Marocains, a fini par donner son nom à un nouveau quartier né des flancs du stade Léopold Sédar Senghor. De telles réussites ont encouragé le président Macky Sall à lancer la ville nouvelle de Diamniadio. Ici, les appartements du groupe Getran sont vendus entre 15 et 20 millions pour des surfaces comprises entre 90 et 120 m2. Plus de 400 Sénégalais ont acheté dans ce projet dont les clés seront bientôt remises aux propriétaires. Des sociétés comme Teyliom et Senegindia ont aussi réussi à faire de bonnes affaires.
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