Dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Dakarposte, le Conseil pour L’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) condamne vivement les détails donnés par la presse sur les pathologies dont souffrirait le douzième décès lié au Coronavirus, au Sénégal. Le Cored a tenu à inviter les journalistes à beaucoup plus de responsabilité dans le traitement de l’information, non sans manquer de brandir des menaces contre les organes qui font fi du respect des règles d’éthique et de déontologie.
«La diffusion de ces informations médicales est une atteinte grave à la dignité du défunt et rappelle à tous les confrères et consœurs qu’en toute circonstance, nous devons rester des journalistes prudents mais aussi très précautionneux dans la manière de traiter une information aussi grave touchant une épreuve familiale intime et douloureuse. Le CORED appelle les médias à l’exercice d’un journalisme responsable, c’est-à-dire pratiqué dans le cadre du respect des règles éthiques et déontologiques, loin des clichés de la presse à scandale qui cherche à s’immiscer dans la vie privée des individus» lit-on dans le document.
Pour le Cored, «la vie privée couvre l’intégrité physique et psychologique d’une personne ainsi que de multiples aspects de son identité, son droit à l’image, sa réputation, les informations relatives à sa situation médicale, à l’adresse de son domicile, à sa paternité, à ses activités sexuelles, etc. Le CORED invite donc à plus de professionnalisme dans le traitement d’informations relevant du domaine de la vie privée ou couvertes par un secret professionnel, et dans le cas d’espèce, par le secret médical. La diffusion des informations relatives à la situation médicale est contraire à l’éthique journalistique, sauf si elles ont un intérêt public.
Au terme des articles 53 et 54 du Code de la Presse, rappelle le signataire du document, « le CORED tout en privilégiant le dialogue, a les pleins pouvoirs pour prononcer des sanctions contre les organes qui font fi du respect des règles d’éthique et de déontologie».
«La diffusion de ces informations médicales est une atteinte grave à la dignité du défunt et rappelle à tous les confrères et consœurs qu’en toute circonstance, nous devons rester des journalistes prudents mais aussi très précautionneux dans la manière de traiter une information aussi grave touchant une épreuve familiale intime et douloureuse. Le CORED appelle les médias à l’exercice d’un journalisme responsable, c’est-à-dire pratiqué dans le cadre du respect des règles éthiques et déontologiques, loin des clichés de la presse à scandale qui cherche à s’immiscer dans la vie privée des individus» lit-on dans le document.
Pour le Cored, «la vie privée couvre l’intégrité physique et psychologique d’une personne ainsi que de multiples aspects de son identité, son droit à l’image, sa réputation, les informations relatives à sa situation médicale, à l’adresse de son domicile, à sa paternité, à ses activités sexuelles, etc. Le CORED invite donc à plus de professionnalisme dans le traitement d’informations relevant du domaine de la vie privée ou couvertes par un secret professionnel, et dans le cas d’espèce, par le secret médical. La diffusion des informations relatives à la situation médicale est contraire à l’éthique journalistique, sauf si elles ont un intérêt public.
Au terme des articles 53 et 54 du Code de la Presse, rappelle le signataire du document, « le CORED tout en privilégiant le dialogue, a les pleins pouvoirs pour prononcer des sanctions contre les organes qui font fi du respect des règles d’éthique et de déontologie».