Un juge n'est ni un extraterrestre encore moins un démon. Celui qui a en charge le dossier du maire de Dakar est un sortant de l'Ecole nationale d'administration et magistrature (1993). En 25 ans de carrière, ce juge chevronné n'a connu que le siège. Toutefois un petit bémol écorne son image.
Malick Lamotte, le natif de Diourbel, incarne désormais les espoirs du maire de Dakar. Sorti de l'Enam en 1993, celui qui est décrit comme étant l'un des plus brillants magistrats de sa génération, qui, à la grande surprise de tous est apparu à la place du Magatte Diop pour se charger du dossier du maire de Dakar. Cependant, malgré son calme, sa sérénité et sa rigueur, un petit bémol fait tâche sur son image, il s'agirait, d'une vaste affaire de corruption dans la magistrature.
Selon le journal "l'Enquête", l'histoire remonte en 2006 où M. Lamotte est promu "juge au tribunal régional de 1ere classe de Thiès et affecté en qualité de vice-président par intérim au tribunal régional de Dakar".
Le journal fait savoir que ce retour de Malick Lamotte à Dakar ne l'apportera pas que du bonheur. Car, très vite, il sera mêlé à un véritable scandale de corruption qui a failli éclabousser la magistrature. Malick Lamotte s'est retrouvé dans l'affaire Momar Wor contre Mohamed Guèye. Le premier avait été échappé à la prison pour avoir tenté de corrompre des magistrats dont M. Lamotte. Dans un Cd que contenait le dossier, une magistrate parlait de 15 millions de FCFA. Devant servir à acheter la conscience des magistrats. A l'époque, un article du "Soleil" disait ceci: "Le rôle de chacun y est clairement expliqué par l'avocate générale Aminata Mbaye et les présumés corrupteurs Rawane Fall et Djiby Ndiaye, avec une clé de repartion des 15 millions FCFA qui devaient servir à achéter la conscience des magistrats pour sauver la tête de Momar Wor dans le dossier qui l'oppose à Mohamed Guèye. Le dispatching proposé était le suivant : 5 millions au juge Malick Lamotte, 5 millions au premier substitut du procureur de la République Mamadou Bamaba Niang, 2,5 à chacun des deux assesseurs, dont Théophile Turpin" lisait-on dans le journal "Le Soleil" du 24 août 2006. Mais à la suite d'une enquête de l'Inspection Générale des affaires de la justice, Lamotte a été blanchi. Mais son nom était sur toutes les lèvres le jour du procès. Une tâche noire difficile tout de même à effacer de sa carrière de juge, mais qui a su poursuivre son chemin sans grand incident.
Malick Lamotte, le natif de Diourbel, incarne désormais les espoirs du maire de Dakar. Sorti de l'Enam en 1993, celui qui est décrit comme étant l'un des plus brillants magistrats de sa génération, qui, à la grande surprise de tous est apparu à la place du Magatte Diop pour se charger du dossier du maire de Dakar. Cependant, malgré son calme, sa sérénité et sa rigueur, un petit bémol fait tâche sur son image, il s'agirait, d'une vaste affaire de corruption dans la magistrature.
Selon le journal "l'Enquête", l'histoire remonte en 2006 où M. Lamotte est promu "juge au tribunal régional de 1ere classe de Thiès et affecté en qualité de vice-président par intérim au tribunal régional de Dakar".
Le journal fait savoir que ce retour de Malick Lamotte à Dakar ne l'apportera pas que du bonheur. Car, très vite, il sera mêlé à un véritable scandale de corruption qui a failli éclabousser la magistrature. Malick Lamotte s'est retrouvé dans l'affaire Momar Wor contre Mohamed Guèye. Le premier avait été échappé à la prison pour avoir tenté de corrompre des magistrats dont M. Lamotte. Dans un Cd que contenait le dossier, une magistrate parlait de 15 millions de FCFA. Devant servir à acheter la conscience des magistrats. A l'époque, un article du "Soleil" disait ceci: "Le rôle de chacun y est clairement expliqué par l'avocate générale Aminata Mbaye et les présumés corrupteurs Rawane Fall et Djiby Ndiaye, avec une clé de repartion des 15 millions FCFA qui devaient servir à achéter la conscience des magistrats pour sauver la tête de Momar Wor dans le dossier qui l'oppose à Mohamed Guèye. Le dispatching proposé était le suivant : 5 millions au juge Malick Lamotte, 5 millions au premier substitut du procureur de la République Mamadou Bamaba Niang, 2,5 à chacun des deux assesseurs, dont Théophile Turpin" lisait-on dans le journal "Le Soleil" du 24 août 2006. Mais à la suite d'une enquête de l'Inspection Générale des affaires de la justice, Lamotte a été blanchi. Mais son nom était sur toutes les lèvres le jour du procès. Une tâche noire difficile tout de même à effacer de sa carrière de juge, mais qui a su poursuivre son chemin sans grand incident.