L'ancien général putschiste Amadou Sanogo sera jugé à Sikasso à partir du 30 novembre, pour "assassinat et complicité" d'assassinat de militaires dans l'affaire des "Bérets rouges", ont indiqué, vendredi, des sources judiciaires.
Le procès du chef de l'ex-junte malienne, le général Amadou Sanogo, doit s’ouvrir le 30 novembre à Sikasso, dans le sud du Mali, ont indiqué, vendredi 11 novembre, des sources judiciaires. L’ancien putschiste sera jugé devant les assises pour "assassinat et complicité" d'assassinat de militaires dont les corps ont été découverts dans un charnier en 2013.
Plusieurs autres personnes comparaîtront au cours de cette session d’assise, a précisé un communiqué du procureur général à la Cour d'appel de Bamako.
Cette nouvelle est un soulagement pour les proches des militaires disparus. "Nous sommes heureux d'apprendre qu'[Amadou Sanogo] sera enfin jugé. Nous voulons que justice soit rendue. Nous voulons savoir ce qui s'est passé. Nous voulons savoir comment nos pères ont été arrêtés, comment ils se sont retrouvés dans une fosse commune", a déclaré à l'AFP Amadou Kanté, un responsable de l'association des familles de militaires disparus. Selon le Code pénal malien, Amadou Sanago risque la peine de mort. La Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Bamako a annoncé en décembre 2015 le renvoi aux assises de 18 militaires, dont le général Sanogo, ainsi que les généraux Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense, et Dahirou Dembélé, ex-chef d'état-major des armées, dans l'affaire dite des "Bérets rouges".
Opposés au putsch de mars 2012 conduit par Amadou Sanogo, alors obscur capitaine de l'armée, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, les "Bérets rouges" avaient vainement tenté un contre-coup d'État un mois plus tard avant d'être pourchassés par les putschistes.
Les corps d'une vingtaine de militaires appartenant à cette unité parachutiste avaient été retrouvés en décembre 2013 dans un charnier à Diago, près de Kati, qui fut le quartier général d’Amadou Sanogo et de ses hommes.
Promu général, l'officier est ensuite tombé en disgrâce au terme d'une transition qui s'est achevée en août 2013 par l'élection du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ce putsch a précipité la déroute de l'armée face à la rébellion touareg et aux groupes jihadistes dans le nord du Mali.
Le procès du chef de l'ex-junte malienne, le général Amadou Sanogo, doit s’ouvrir le 30 novembre à Sikasso, dans le sud du Mali, ont indiqué, vendredi 11 novembre, des sources judiciaires. L’ancien putschiste sera jugé devant les assises pour "assassinat et complicité" d'assassinat de militaires dont les corps ont été découverts dans un charnier en 2013.
Plusieurs autres personnes comparaîtront au cours de cette session d’assise, a précisé un communiqué du procureur général à la Cour d'appel de Bamako.
Cette nouvelle est un soulagement pour les proches des militaires disparus. "Nous sommes heureux d'apprendre qu'[Amadou Sanogo] sera enfin jugé. Nous voulons que justice soit rendue. Nous voulons savoir ce qui s'est passé. Nous voulons savoir comment nos pères ont été arrêtés, comment ils se sont retrouvés dans une fosse commune", a déclaré à l'AFP Amadou Kanté, un responsable de l'association des familles de militaires disparus. Selon le Code pénal malien, Amadou Sanago risque la peine de mort. La Chambre d'accusation de la Cour d'appel de Bamako a annoncé en décembre 2015 le renvoi aux assises de 18 militaires, dont le général Sanogo, ainsi que les généraux Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense, et Dahirou Dembélé, ex-chef d'état-major des armées, dans l'affaire dite des "Bérets rouges".
Opposés au putsch de mars 2012 conduit par Amadou Sanogo, alors obscur capitaine de l'armée, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, les "Bérets rouges" avaient vainement tenté un contre-coup d'État un mois plus tard avant d'être pourchassés par les putschistes.
Les corps d'une vingtaine de militaires appartenant à cette unité parachutiste avaient été retrouvés en décembre 2013 dans un charnier à Diago, près de Kati, qui fut le quartier général d’Amadou Sanogo et de ses hommes.
Promu général, l'officier est ensuite tombé en disgrâce au terme d'une transition qui s'est achevée en août 2013 par l'élection du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Ce putsch a précipité la déroute de l'armée face à la rébellion touareg et aux groupes jihadistes dans le nord du Mali.