Les Cheminots se disent trahis par l'intersyndicale

Au moment où les travailleurs sont très soucieux de leur sort, elle se lance dans une campagne de diversion et de manipulation de l'opinion. Après une sortie médiatique très calamiteuse qui a occasionné la colère de tous les cheminots y compris nos frères des Grands Trains du Sénégal (GTS), cette bande illettrée, animée que pour ses propres intérêts, vient d'orchestrer un complot nocturne contre les cheminots, avec l'appui de l'Administration de DBF. On précise encore que Mambaye Tounkara à la tête de ce groupe fini, qui ne présente plus les mêmes intérêts avec l'écrasante majorité des travailleurs, n'a plus mandat pour porter notre voix. Refusant d'organiser nos instances de renouvellement depuis un an maintenant,  nous n'acceptons pas qu'on nous force une représentation médiocre. Ils sont en complicité avec l'Administrateur de Dakar Bamako Ferroviaire et actuel DG des Chemins de Fer du Sénégal.  Comment peut-on admettre à l'heure où nous sommes que les modestes ressources de notre structure soient utilisées à des fins de loisirs et que nous penons à recevoir nos salaires à date échue, à se prendre en charge médicalement, à payer les retraités leurs indemnités de départ,  les allocations familiales, les pensions alimentaires, les veuves, et j'en passe. C'est inadmissible de voir ce qui se fait dans cette entreprise sans piper mot. J'invite ainsi,  l'État du Sénégal à auditer la gestion de la phase transitoire. Elle ne m'inspire pas confiance. Car, à l'instant où les travailleurs souffrent et sont dans un désespoir total concernant leur avenir, M. Kibily Touré se permet de s'offrir le luxe avec ses alliés, dans une tournée économique du Président à Tambacounda, où ils n'ont aucun apport à amener. On ne plus laisser cette situation perdurer, nous voulons qu'on soit sérieux avec nous et qu'on nous donne minimum de respect. Dans nos lieux de travail,  On ne peut même pas avoir un bon éclairage quand on travaille la nuit, de même un manque d'eau et sanitaires sans compter les EPI caracterisent nos établissements. Pendant ce temps,  un petit groupe d'opportunistes, aidé par le premier responsable de DBF, s'accapare de tout sans aucune moralité encore moins d'esprit syndical. Il est temps que ça cesse. Les autorités doivent se saisir pour stopper ce mafia. Si l'enveloppe salariale est bien gérée avec aussi le péage des sociétés minières et le recouvrement du domaine foncier, on devrait au minimum assurer l'existence en attendant qu'on se prononce sur notre devenir . Ce qui est loin d'être le cas. Donc, nous demandons à l'État de mettre un œil sur la gestion de Dakar Bamako Ferroviaire, avec plus de quatorze (14) milliards de nos francs déjà investis plus les recettes minières et foncières,  sans qu'aucune amélioration ne soit notée dans les conditions des cheminots.

Babacar GAYE,  SUTRAIL