Khalifa Sall est un homme seul depuis la fin des élections législatives. Alors que son camp espérait que le maire de Dakar conserve le département où il est maître, la défaite du 30 juillet pourrait entrainer la dislocation de l’unité d’une partie de l’opposition formée autour de lui.
Bamba Fall et Barthélemy Dias ont été sévèrement critiqués pour leur rapprochement avec Wade à quelques jours du scrutin et au lendemain du vote. Le staff administratif du maire de Dakar, composé de son directeur de cabinet et d'autres moins visibles au plan politique, n’a pas compris comment ceux qui ne voulaient pas de Wade comme tête de liste ont pu faire des yeux doux à ce dernier. «Quand Bamba Fall est allé à une rencontre nocturne avec Wade, cela a sonné comme une sorte de trahison dans le camp de Mankoo. Ni Idrissa Seck, ni Malick Gackou n’ont apprécié une telle initiative ». Rapidement, le reste de Mankoo et du staff de Khalifa Sall se sont désolidarisés d’un tel acte. Moussa Sy, qui dès la campagne, a pris ses distances sur le reste du camp Khalifa Sall, n’a pas également apprécié un tel acte.
Le rendez vous manqué entre Idrissa Seck et Khalifa Sall était une occasion pour l’ancien maire de Thiès de mettre les points sur les i et remettre les pendules à l’heure pour faire de sorte que Mankoo ne soit pas récupéré par Wade. «Idrissa Seck ne peut pas accepter que le travail abattu par la coalition Mankoo soit récupéré par Wade avec qui il a un contentieux très sérieux qui pourrait encore déteindre dans une nouvelle alliance ai sein de l’opposition ».
Pour les proches de Seck, le président du conseil départemental de Thiès,est la seule alternative qui reste à l’opposition pour une candidature unifiée en 2019. «Les proches de Khalifa Sall l’ont compris et pour eux, Khalifa Sall ne va pas renoncer à son destin présidentiel. Il va y croire jusqu’au bout ». Le problème de Idrissa Seck, c’est qu’il ne se voit pas ne pas être candidat. « Pour les élections législatives, il a laissé passer, mais pour les présidentielles à venir, il veut le soutien de Khalifa Sall. ».
Ces deux ambitions qui s’entrechoquent risquent de plomber Mankoo dans les mois à venir car les deux têtes de pont ont décidé de se jeter dans la bataille. «Même en cas de condamnation, Khalifa Sall va vouloir se battre en faisant appel alors que Idrissa Seck est convaincu que le maire de Dakar ne pourra pas devenir candidat depuis la prison ».
Entre les tensions chez les pro-Khalifa et le choc des ambitions des leaders de ladite coalition, Mankoo risque de ne pas résister à l’épreuve du temps. «C’est une coalition qui va vers une grande implosion et même les pro-Khalifa risquent de se disloquer car Bamba Fall et Barthélemy Dias sont en rupture avec les autres membres du groupe de Khalifa Sall ».
Reste qu’il y a un autre défi à relever : remettre la coalition au coeur du jeu politique sénégalais. Car le Pds et Wattu Sénégal peuvent se réclamer légitimement comme la seconde force politique du Sénégal après Benno.
Bamba Fall et Barthélemy Dias ont été sévèrement critiqués pour leur rapprochement avec Wade à quelques jours du scrutin et au lendemain du vote. Le staff administratif du maire de Dakar, composé de son directeur de cabinet et d'autres moins visibles au plan politique, n’a pas compris comment ceux qui ne voulaient pas de Wade comme tête de liste ont pu faire des yeux doux à ce dernier. «Quand Bamba Fall est allé à une rencontre nocturne avec Wade, cela a sonné comme une sorte de trahison dans le camp de Mankoo. Ni Idrissa Seck, ni Malick Gackou n’ont apprécié une telle initiative ». Rapidement, le reste de Mankoo et du staff de Khalifa Sall se sont désolidarisés d’un tel acte. Moussa Sy, qui dès la campagne, a pris ses distances sur le reste du camp Khalifa Sall, n’a pas également apprécié un tel acte.
Le rendez vous manqué entre Idrissa Seck et Khalifa Sall était une occasion pour l’ancien maire de Thiès de mettre les points sur les i et remettre les pendules à l’heure pour faire de sorte que Mankoo ne soit pas récupéré par Wade. «Idrissa Seck ne peut pas accepter que le travail abattu par la coalition Mankoo soit récupéré par Wade avec qui il a un contentieux très sérieux qui pourrait encore déteindre dans une nouvelle alliance ai sein de l’opposition ».
Pour les proches de Seck, le président du conseil départemental de Thiès,est la seule alternative qui reste à l’opposition pour une candidature unifiée en 2019. «Les proches de Khalifa Sall l’ont compris et pour eux, Khalifa Sall ne va pas renoncer à son destin présidentiel. Il va y croire jusqu’au bout ». Le problème de Idrissa Seck, c’est qu’il ne se voit pas ne pas être candidat. « Pour les élections législatives, il a laissé passer, mais pour les présidentielles à venir, il veut le soutien de Khalifa Sall. ».
Ces deux ambitions qui s’entrechoquent risquent de plomber Mankoo dans les mois à venir car les deux têtes de pont ont décidé de se jeter dans la bataille. «Même en cas de condamnation, Khalifa Sall va vouloir se battre en faisant appel alors que Idrissa Seck est convaincu que le maire de Dakar ne pourra pas devenir candidat depuis la prison ».
Entre les tensions chez les pro-Khalifa et le choc des ambitions des leaders de ladite coalition, Mankoo risque de ne pas résister à l’épreuve du temps. «C’est une coalition qui va vers une grande implosion et même les pro-Khalifa risquent de se disloquer car Bamba Fall et Barthélemy Dias sont en rupture avec les autres membres du groupe de Khalifa Sall ».
Reste qu’il y a un autre défi à relever : remettre la coalition au coeur du jeu politique sénégalais. Car le Pds et Wattu Sénégal peuvent se réclamer légitimement comme la seconde force politique du Sénégal après Benno.