Me Abdoulaye Babou vient de balancer une grosse information qui va secouer le parquet. En effet le 3 avril dernier, le président Macky Sall n'a pas trouvé mieux que de gracier le Guinéen Madou Woury Diallo, trafiquant de faux de médicaments. Pis ce dernier n'a pas même encore purgé la moitié de sa peine et voilà qu'il est gracié.
Selon la décision du tribunal prise le 4 décembre dernier, Bara Sylla et Amadou Woury Diallo doivent respectivement purger des peines de prison de sept et cinq ans et payer chacun une amende de 200 millions de francs CFA à l’Ordre national des pharmaciens et au Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.
Ces deux entités avaient déposé une plainte avec constitution de partie civile lorsque les prévenus ont été arrêtés en novembre 2017 en possession de deux camions chargés de faux médicaments, en provenance de la Guinée.
Question, comment une personne qui a commis un délit aussi grave peut étre graciée ? Me Babou pense que Macky Sall a été trompé. "Tout le monde a reconnait les dégats que font ces faux des médicaments(...) Nous osons penser que le président de la république en prenant ce décret a été trompé par ses services mais si l'était informé de la gravité des faits, il n'aurait jamais gracié ce Guinéen", regrette l'avocat sur les ondes de la RFM
Selon la décision du tribunal prise le 4 décembre dernier, Bara Sylla et Amadou Woury Diallo doivent respectivement purger des peines de prison de sept et cinq ans et payer chacun une amende de 200 millions de francs CFA à l’Ordre national des pharmaciens et au Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.
Ces deux entités avaient déposé une plainte avec constitution de partie civile lorsque les prévenus ont été arrêtés en novembre 2017 en possession de deux camions chargés de faux médicaments, en provenance de la Guinée.
Question, comment une personne qui a commis un délit aussi grave peut étre graciée ? Me Babou pense que Macky Sall a été trompé. "Tout le monde a reconnait les dégats que font ces faux des médicaments(...) Nous osons penser que le président de la république en prenant ce décret a été trompé par ses services mais si l'était informé de la gravité des faits, il n'aurait jamais gracié ce Guinéen", regrette l'avocat sur les ondes de la RFM