Brazzaville, capitale de la République du Congo, a accueilli samedi 25 mars une session de l'Association internationale des maires francophones (AIMF) qui s'est tenue en l'absence de son secrétaire général, le maire de Dakar Khalifa Sall, incarcéré depuis plus de deux semaines dans une affaire de détournement présumé de deniers publics dans son pays. Ses confrères se sont montrés solidaires à son endroit en rejetant sa démission. Ils ont appelé la justice sénégalaise à lui garantir un procès équitable.
A la tribune de la 85e session du Bureau de l'Association internationale des maires francophones (AIMF), présidée par le Premier ministre congolais Clément Mouamba, Hugues Ngouélondélé, maire de Brazzaville et Anne Hidalgo, maire de Paris se sont montrés solidaires à l'endroit du maire de Dakar Khalifa Sall.
Ils ont appelé la justice sénégalaise à lui garantir un procès équitable.
Cette même solidarité a été réitérée par Abdelaziz El-Omari et André Kimbuta, respectivement maires de Casablanca et de Kinshasa.
«Par unanimité, le bureau de l'AIMF a refusé sa démission [du poste de secrétaire général, ndlr] et lui a exprimé sa solidarité. Le bureau a également pris d'autres initiatives. Il a mandaté le secrétariat permanent à prendre langue avec les autorités sénégalaises», a affirmé le maire de Casablanca.
«Nous savons que notre collègue, notre secrétaire général, Khalifa Sall, est innocent. Il paie par rapport à sa popularité. Je suis de ceux-là qui disent tout haut ce que les autres ont peur de dire», a renchéri le maire de Kinshasa, André Kimbuta.
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, est incarcéré depuis le 8 mars pour détournement présumé des deniers publics.
A la tribune de la 85e session du Bureau de l'Association internationale des maires francophones (AIMF), présidée par le Premier ministre congolais Clément Mouamba, Hugues Ngouélondélé, maire de Brazzaville et Anne Hidalgo, maire de Paris se sont montrés solidaires à l'endroit du maire de Dakar Khalifa Sall.
Ils ont appelé la justice sénégalaise à lui garantir un procès équitable.
Cette même solidarité a été réitérée par Abdelaziz El-Omari et André Kimbuta, respectivement maires de Casablanca et de Kinshasa.
«Par unanimité, le bureau de l'AIMF a refusé sa démission [du poste de secrétaire général, ndlr] et lui a exprimé sa solidarité. Le bureau a également pris d'autres initiatives. Il a mandaté le secrétariat permanent à prendre langue avec les autorités sénégalaises», a affirmé le maire de Casablanca.
«Nous savons que notre collègue, notre secrétaire général, Khalifa Sall, est innocent. Il paie par rapport à sa popularité. Je suis de ceux-là qui disent tout haut ce que les autres ont peur de dire», a renchéri le maire de Kinshasa, André Kimbuta.
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, est incarcéré depuis le 8 mars pour détournement présumé des deniers publics.