Selon les informations de Libération, un second ouvrier qui avait des blessures graves à la suite de l’explosion à l’usine Copelit Afrique a finalement rendu l’âme. Libération a appris de sources autorisées qu’un deuxième ouvrier est mort après l’explosion d’une chaudière à l’usine Copelit Afrique.
Ce dernier qui avait des blessures graves était hospitalisé dans une structure de la place, mais les médecins n’ont pas pu le sauver. Ce développement intervient au moment où les enquêteurs saisis par le parquet de Thiès ratissent large pour situer les responsabilités dans cette affaire. Si les responsables de Copelit soutiennent avoir respecté les directives des autorités, le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime qui a fermé l’usine soutient le contraire.
En effet, des agents de ce département avaient fait une descente dans l’usine pour constater deux faits : le premier est que l’usine rejetait en mer les eaux useés sans traitement. Ensuite, Copelit ne respectait aucune des normes techniques, environnementales et sanitaires dont elle s’et́ait engageé à suivre à la lettre pour obtenir son agrément.
Ce qui ne donnait aucun choix aux autoriteś du ministère de la Peĉhe que de suspendre cet agrément. Mais voilà les services de Oumar Gueye affirment avoir demandé la fermeture de l’usine la veille du drame, ce que démentent les responsables de Copelit Afrique. Pour rappel, Copelit est contrôlée par Hassan Sentissi El Idrissi, domicilié à Casablanca (Maroc), qui a confié la Direction geńeŕale à son fils, Reda. Le nom du milliardaire et́ait apparu dans l’affaire ses licences de peĉhe octroyeés sous Wade à des navires russes.
Sentissi et́ ait le repreś entant de la « Societ́é Atlantique de Peĉhe au Seńeǵal, demeurant au Centre de Transformation de Mballing, Mbour BP 800 », c’est-a-̀dire à la mem̂e adresse que son usine. L’arret̂é def́inissant « les conditions d’exercice dans les eaux sous juridiction nationale » n’a jamais et́é publié dans le Journal officiel, selon les rev́eĺations d’une enquet̂e de Greenpeace.
Cheikh Mbacké Guissé (Libération)
Ce dernier qui avait des blessures graves était hospitalisé dans une structure de la place, mais les médecins n’ont pas pu le sauver. Ce développement intervient au moment où les enquêteurs saisis par le parquet de Thiès ratissent large pour situer les responsabilités dans cette affaire. Si les responsables de Copelit soutiennent avoir respecté les directives des autorités, le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime qui a fermé l’usine soutient le contraire.
En effet, des agents de ce département avaient fait une descente dans l’usine pour constater deux faits : le premier est que l’usine rejetait en mer les eaux useés sans traitement. Ensuite, Copelit ne respectait aucune des normes techniques, environnementales et sanitaires dont elle s’et́ait engageé à suivre à la lettre pour obtenir son agrément.
Ce qui ne donnait aucun choix aux autoriteś du ministère de la Peĉhe que de suspendre cet agrément. Mais voilà les services de Oumar Gueye affirment avoir demandé la fermeture de l’usine la veille du drame, ce que démentent les responsables de Copelit Afrique. Pour rappel, Copelit est contrôlée par Hassan Sentissi El Idrissi, domicilié à Casablanca (Maroc), qui a confié la Direction geńeŕale à son fils, Reda. Le nom du milliardaire et́ait apparu dans l’affaire ses licences de peĉhe octroyeés sous Wade à des navires russes.
Sentissi et́ ait le repreś entant de la « Societ́é Atlantique de Peĉhe au Seńeǵal, demeurant au Centre de Transformation de Mballing, Mbour BP 800 », c’est-a-̀dire à la mem̂e adresse que son usine. L’arret̂é def́inissant « les conditions d’exercice dans les eaux sous juridiction nationale » n’a jamais et́é publié dans le Journal officiel, selon les rev́eĺations d’une enquet̂e de Greenpeace.
Cheikh Mbacké Guissé (Libération)