Un incendie a emporté ce samedi plus de 360 cantines au marché Tilène de Ziguinchor, le deuxième plus grand de la région. Le feu s’est déclaré aux environs de 3 heures du matin. Les pertes sont estimées à plus d’un milliard de francs Cfa. D’autant que tous les commerçants avaient fini de s’approvisionner à quelques jours de la Tabaksi. Les sapeurs-pompiers ont peiné à éteindre le feu.
Interrogé par la Rfm, le président du marché, Boy Sérère, déplore «la lenteur» et le «sous-équipements» des secours. Il rembobine : «Les interventions sont venues tardivement. On n’a pas pu joindre les sapeurs-pompiers. J’ai été obligé de me rabattre vers la police qui a appelé les sapeurs-pompiers. L’intervention est faible parce qu’elle s’est faite avec un seul véhicule qui n’arrivait même pas à utiliser la bouche d’incendie. Il y a problème. Les sapeurs-pompiers ne sont pas équipés. Il faut que les autorités pensent à des problèmes pareils parce que gouverner, c’est prévoir. La commune devait prévoir autre chose que cela. On a regardé le marché brûler. A peu près 360 cantines et des étals ont été emportés. Il n’y a rien qui reste».
Responsable local de l’Apr de la localité, Benoît Sambou était présent sur les lieux du sinistre. Il dit ses quatre vérités : «La grosse difficulté, c’est la structuration et l’organisation de nos marchés. L’accès est complètement difficile pour les intervenants mais surtout se pose la problématique des bouches d’incendie. Si les sapeurs-pompiers, malgré les moyens qu’ils déploient, sont toujours obligés de retourner à la base pour s’approvisionner, l’intervention n’est pas facile. Il faudrait qu’à ce niveau que nous puissions apporter une attention particulière à l’organisation, à la construction des marchés mais surtout veiller à ce que les bouches d’incendie soient fonctionnelles. Ceci dans toute la ville d’ailleurs.»
Interrogé par la Rfm, le président du marché, Boy Sérère, déplore «la lenteur» et le «sous-équipements» des secours. Il rembobine : «Les interventions sont venues tardivement. On n’a pas pu joindre les sapeurs-pompiers. J’ai été obligé de me rabattre vers la police qui a appelé les sapeurs-pompiers. L’intervention est faible parce qu’elle s’est faite avec un seul véhicule qui n’arrivait même pas à utiliser la bouche d’incendie. Il y a problème. Les sapeurs-pompiers ne sont pas équipés. Il faut que les autorités pensent à des problèmes pareils parce que gouverner, c’est prévoir. La commune devait prévoir autre chose que cela. On a regardé le marché brûler. A peu près 360 cantines et des étals ont été emportés. Il n’y a rien qui reste».
Responsable local de l’Apr de la localité, Benoît Sambou était présent sur les lieux du sinistre. Il dit ses quatre vérités : «La grosse difficulté, c’est la structuration et l’organisation de nos marchés. L’accès est complètement difficile pour les intervenants mais surtout se pose la problématique des bouches d’incendie. Si les sapeurs-pompiers, malgré les moyens qu’ils déploient, sont toujours obligés de retourner à la base pour s’approvisionner, l’intervention n’est pas facile. Il faudrait qu’à ce niveau que nous puissions apporter une attention particulière à l’organisation, à la construction des marchés mais surtout veiller à ce que les bouches d’incendie soient fonctionnelles. Ceci dans toute la ville d’ailleurs.»
Auteur: Dié BA - Seneweb.com