Dr Safietou Thiam, ancien ministre de la Santé sous Wade a invité, dans un entretien avec le quotidien L’Observateur, les personnels de santé à adopter un comportement exemplaire, surtout lors de l’accueil des malades dans les structures sanitaires. Ces derniers jours, le personnel de l’hôpital de Thiaroye a été critiqué pour « non-assistance » à une jeune fille. Laquelle a rendu l’âme 24 heures après son évacuation dans cette structure de santé. L’hôpital aurait réclamé à Fatima Kaba, la maman de la victime, qu’elle honore un paiement de 200 000 francs avant de procéder à l’intervention chirurgicale qui devait lui sauver la vie.
«Le mal de l’hôpital sénégalais, c’est l’argent, ensuite ce sont nos comportements que nous avons à l’hôpital. L’incivisme de nous autres Sénégalais, les transports, sur la route, c’est nous en tant qu’individu. Ce sont nos comportements qu’il faut revoir », a lancé Dr Safietou Thiam. Elle en appelle aussi l’Etat à aider et relever encore les plateaux techniques et former les personnels qui sont à l’hôpital.
«Quand j’entends dire qu’on a recruté 500 agents et si parmi ces 500 agents, il y a 100 chauffeurs, 50 filles de salle qui n’ont pas de formation…. Et ça se passe souvent comme ça », a regretté Dr Thiam .
A la question quelle thérapie faudrait- il prendre pour soigner ce mal auquel elle fait allusion, Dr Thiam préconise outre une nouvelle « réforme hospitalière», le dialogue. «Qu’on se parle, qu’on explique comment on s’organise, qu’on écoute les populations. Cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue. Il faut que la Cmu devienne une réalité, parce que pour moi, c’est encore une fiction. La Couverture maladie universelle est la clé d’un accès à des services de qualité de la santé », a-t-elle soutenu.
«Le mal de l’hôpital sénégalais, c’est l’argent, ensuite ce sont nos comportements que nous avons à l’hôpital. L’incivisme de nous autres Sénégalais, les transports, sur la route, c’est nous en tant qu’individu. Ce sont nos comportements qu’il faut revoir », a lancé Dr Safietou Thiam. Elle en appelle aussi l’Etat à aider et relever encore les plateaux techniques et former les personnels qui sont à l’hôpital.
«Quand j’entends dire qu’on a recruté 500 agents et si parmi ces 500 agents, il y a 100 chauffeurs, 50 filles de salle qui n’ont pas de formation…. Et ça se passe souvent comme ça », a regretté Dr Thiam .
A la question quelle thérapie faudrait- il prendre pour soigner ce mal auquel elle fait allusion, Dr Thiam préconise outre une nouvelle « réforme hospitalière», le dialogue. «Qu’on se parle, qu’on explique comment on s’organise, qu’on écoute les populations. Cela ne peut se faire qu’à travers un dialogue. Il faut que la Cmu devienne une réalité, parce que pour moi, c’est encore une fiction. La Couverture maladie universelle est la clé d’un accès à des services de qualité de la santé », a-t-elle soutenu.