Depuis dimanche dernier, Omar Diaby alias Omsen est entre les mains de Hayat Tahrir Sham (HTS). Le jihadiste franco-sénégalais a été arrêté à Harem, une ville du nord de la Syrie, alors qu’il était parti régler un conflit avec des membres du Parti islamique du Turkestan (PIT).
C’est la troisième fois qu’il est arrêté par HTS qui ne supporte plus les velléités d’indépendance du recruteur franco-sénégalais, établi dans le nord-ouest de la Syrie depuis plusieurs années.
Un temps lié à Al Qaida, Omar Omsen s’est aujourd’hui écarté de tous les groupes. Il a rompu son allégeance à Al Qaida et n'entretient aucune relation avec l’État islamique qui a mis sa tête à prix.
Avec les membres de « Firqatu Thuraba » du nom de sa brigade composée de francophones créée en 2013, ils ont construit en dur et vivent en communauté.
Cette autonomie ne semble pas plaire à Hayat Tahrir Sham (HTS) qui cherche, à en croire le journaliste de France 24, à soumettre tout le monde à son autorité dans la région. « Ils veulent être les principaux interlocuteurs dans la région », explique le spécialiste des mouvements jihadistes dans une édition consacrée à l’arrestation du jihadiste franco-sénégalais.
Autre élément non moins important à relever, c’est l’implication de la Turquie qui veut faire le ménage sans en donner l’impression.
Selon Wassim Nasr, la Turquie délégué la tâche à HTS qui devient de facto un interlocuteur fiable, loin du jihad mondial qui permet ainsi à Ankara d'éviter une grande campagne russo-syrienne qui déstabilise à nouveau la région.
C’est la troisième fois qu’il est arrêté par HTS qui ne supporte plus les velléités d’indépendance du recruteur franco-sénégalais, établi dans le nord-ouest de la Syrie depuis plusieurs années.
Un temps lié à Al Qaida, Omar Omsen s’est aujourd’hui écarté de tous les groupes. Il a rompu son allégeance à Al Qaida et n'entretient aucune relation avec l’État islamique qui a mis sa tête à prix.
Avec les membres de « Firqatu Thuraba » du nom de sa brigade composée de francophones créée en 2013, ils ont construit en dur et vivent en communauté.
Cette autonomie ne semble pas plaire à Hayat Tahrir Sham (HTS) qui cherche, à en croire le journaliste de France 24, à soumettre tout le monde à son autorité dans la région. « Ils veulent être les principaux interlocuteurs dans la région », explique le spécialiste des mouvements jihadistes dans une édition consacrée à l’arrestation du jihadiste franco-sénégalais.
Autre élément non moins important à relever, c’est l’implication de la Turquie qui veut faire le ménage sans en donner l’impression.
Selon Wassim Nasr, la Turquie délégué la tâche à HTS qui devient de facto un interlocuteur fiable, loin du jihad mondial qui permet ainsi à Ankara d'éviter une grande campagne russo-syrienne qui déstabilise à nouveau la région.