L’on se croirait au temps où la femme était considérée comme une œuvre d’art à qui l’on demande d’être belle et de se taire. A l’entendre parler, Fatou Tambedou, Ministre déléguée de la restructuration et de la qualification des banlieues ne servait qu’à amuser la galerie au sein du gouvernement. Que dire si ce n’est qu’encore une fois ce gouvernement à failles a fait montre de son sens de non parité et du manque de considération de la femme dans la société.
Son Excellence, ne dit-on pas, que le linge sale se lave en famille ? Si notre sœur Fatou Tambedou ne trouve nulle part où déverser sa bile qu’à l’Assemblée nationale, il y a forcement problème. L’on savait déjà que le sort des banlieues n’était pas votre tasse de thé, que vous n’aviez aucune considération envers leurs âmes, mais votre partialité et votre sévérité vis-à-vis de ce désormais ex membre de votre famille ont choqué plus d’un.
Vos masques tombent, Monsieur le Président, et les banlieusards comprendront aisément que vous avez cherché encore une fois à les bluffer en nommant une femme et de surcroit native de Pikine à la tête d’un ministère qui malheureusement deux ans durant, serait à la quête d’un budget fantôme. D’abord taxée d’inconsciente, ensuite limogée, nous saluons la bravoure de cet enfant de la banlieue, bien que nous ne soyons pas de la même formation politique de s’être adressée publiquement à son patron de tutelle Diene Farba Sarr sans mâcher ses mots.
Apparemment, Monsieur le Président, vous et votre gouvernement suiviste n’aimez pas qu’on vous tienne tête et quiconque vous désobéira, en paiera les conséquences. Cependant, votre plus grande erreur a été de croire pouvoir choisir une marionnette gouvernementale dans cette banlieue reconnue par la capacité de ses natifs à être dignes dans la misère et surtout à savoir dire non quand il faut.
Vous avez condamné l’acte de Fatou Tambedou aujourd’hui mais que vos laudateurs comprennent qu’avec vous, nul n’est à l’abri. Et que vos armes ne sont pas seulement pointées vers vos opposants mais également vers ceux que vous-même avez choisis et qui tacheront de passer outre votre dictat.
Paradoxe, Monsieur le Président, vous punissez des actes que vous les avez appris. Que vous soyez injuste envers votre « famille » est une chose mais que vous la laissez transformer notre Assemblée nationale en arène est une autre. Les votres sont cette manie de se crêper le chignon en public mais qu’ils nous épargnent ses bassesses à l’heure ou le pays a plus que jamais besoin que vous le sortiez de sa crise.
Son Excellence, dites Adieu a ces banlieues qui vous ont toujours tendu la main, et sachez qu’avec ou sans votre appui, elles émergeront. Vous aurez beau chercher à déstabiliser la femme, elle demeure l’essence de la société et que cette beauté qu’elle incarne dans sa globalité, nul ne parviendra à l’effacer.
Ndeye Fatou FALL
Responsable Grand parti
Son Excellence, ne dit-on pas, que le linge sale se lave en famille ? Si notre sœur Fatou Tambedou ne trouve nulle part où déverser sa bile qu’à l’Assemblée nationale, il y a forcement problème. L’on savait déjà que le sort des banlieues n’était pas votre tasse de thé, que vous n’aviez aucune considération envers leurs âmes, mais votre partialité et votre sévérité vis-à-vis de ce désormais ex membre de votre famille ont choqué plus d’un.
Vos masques tombent, Monsieur le Président, et les banlieusards comprendront aisément que vous avez cherché encore une fois à les bluffer en nommant une femme et de surcroit native de Pikine à la tête d’un ministère qui malheureusement deux ans durant, serait à la quête d’un budget fantôme. D’abord taxée d’inconsciente, ensuite limogée, nous saluons la bravoure de cet enfant de la banlieue, bien que nous ne soyons pas de la même formation politique de s’être adressée publiquement à son patron de tutelle Diene Farba Sarr sans mâcher ses mots.
Apparemment, Monsieur le Président, vous et votre gouvernement suiviste n’aimez pas qu’on vous tienne tête et quiconque vous désobéira, en paiera les conséquences. Cependant, votre plus grande erreur a été de croire pouvoir choisir une marionnette gouvernementale dans cette banlieue reconnue par la capacité de ses natifs à être dignes dans la misère et surtout à savoir dire non quand il faut.
Vous avez condamné l’acte de Fatou Tambedou aujourd’hui mais que vos laudateurs comprennent qu’avec vous, nul n’est à l’abri. Et que vos armes ne sont pas seulement pointées vers vos opposants mais également vers ceux que vous-même avez choisis et qui tacheront de passer outre votre dictat.
Paradoxe, Monsieur le Président, vous punissez des actes que vous les avez appris. Que vous soyez injuste envers votre « famille » est une chose mais que vous la laissez transformer notre Assemblée nationale en arène est une autre. Les votres sont cette manie de se crêper le chignon en public mais qu’ils nous épargnent ses bassesses à l’heure ou le pays a plus que jamais besoin que vous le sortiez de sa crise.
Son Excellence, dites Adieu a ces banlieues qui vous ont toujours tendu la main, et sachez qu’avec ou sans votre appui, elles émergeront. Vous aurez beau chercher à déstabiliser la femme, elle demeure l’essence de la société et que cette beauté qu’elle incarne dans sa globalité, nul ne parviendra à l’effacer.
Ndeye Fatou FALL
Responsable Grand parti