Invité sur les antennes de la RTS, hier, le ministre de la Justice a donné son point de vue sur la réouverture de l’Affaire Ndiaga Diouf, ce jeune lutteur tué par balle lors de la fusillade à la mairie de Mermoz – Sacré-Cœur. Selon Me Sidiki Kaba, «il n’y a pas ingérence ni instrumentalisation de la justice dans cette affaire.»
Le Garde des Sceaux a répondu à ceux qui soutiennent que la réouverture du
dossier de Ndiaga Diouf, du nom de ce jeune lutteur qui a été tué, le 22 décembre 2011, dans la fusil
lade de la marie de Mermoz – Sacré-Cœur est purement politique. Me Sidiki Kaba a laissé entendre qu’ils se trompent sur la toute ligne. Car, à l’en croire, «dans cette affaire, il n’y a pas ingérence ni instrumentalisation de la justice.» Il s’exprimait ainsi, hier, sur les antennes de la RTS. D’après le ministre de la Justice, c’est l’ancien régime qui avait engagé les procédures contre le maire socialiste d’autant que les faits de l’espèce avaient eu lieu au mois de décembre 2011. Et, par la suite, il a bénéficié d’une liberté provisoire. «Les faits qui lui sont reprochés sont graves, mais faudrait-il le rappeler, que c’est la présomption d’innocence qui a fait qu’il a pu se présenter à la députation, et il a été élu», a-t-il dit. Poursuivant son argumentaire, il indique que le régime en place n’a aucune intention de compromettre ses activités politiques. «S’il y avait une volonté de l’empêcher de poursuivre sa carrière politique, il y aurait eu déjà une possibilité d’empêcher cette carrière poli
tique de s’exprimer», a-t-il soutenu avant d’ajouter : «il n’y a ni acharnement ni instrumentalisation de la justice. Il faut dépasser ce débat. C’est le cours normal de la justice.» Sur le renvoi du procès pour la levée de l’immunité parlementaire de Barthélémy Dias, Me Sidiki Kaba de rétorquer : « les juges ont estimé qu’il y a une immunité parlementaire à lever, le Parquet a demandé à ce qu’on puisse renvoyer l’affaire. C’est une procédure normale. Pour cette immunité, le président de l’As
semblée va être saisi. L’Assemblée nationale prendra une décision, et la justice va continuer. Et si les faits qui lui sont reprochés sont des faits qui sont établis, la justice prendra une décision», a expliqué le Garde des Sceaux qui pense qu’il faudrait que les Sénégalais, dans un débat comme celui-ci, puissent comprendre que «quand il y a une question, on ne doit pas se dire, à chaque fois, qu’il y a un agenda politique, qu’il y a complot politique. Cela n’a rien à voir avec ça.»
Le Garde des Sceaux a répondu à ceux qui soutiennent que la réouverture du
dossier de Ndiaga Diouf, du nom de ce jeune lutteur qui a été tué, le 22 décembre 2011, dans la fusil
lade de la marie de Mermoz – Sacré-Cœur est purement politique. Me Sidiki Kaba a laissé entendre qu’ils se trompent sur la toute ligne. Car, à l’en croire, «dans cette affaire, il n’y a pas ingérence ni instrumentalisation de la justice.» Il s’exprimait ainsi, hier, sur les antennes de la RTS. D’après le ministre de la Justice, c’est l’ancien régime qui avait engagé les procédures contre le maire socialiste d’autant que les faits de l’espèce avaient eu lieu au mois de décembre 2011. Et, par la suite, il a bénéficié d’une liberté provisoire. «Les faits qui lui sont reprochés sont graves, mais faudrait-il le rappeler, que c’est la présomption d’innocence qui a fait qu’il a pu se présenter à la députation, et il a été élu», a-t-il dit. Poursuivant son argumentaire, il indique que le régime en place n’a aucune intention de compromettre ses activités politiques. «S’il y avait une volonté de l’empêcher de poursuivre sa carrière politique, il y aurait eu déjà une possibilité d’empêcher cette carrière poli
tique de s’exprimer», a-t-il soutenu avant d’ajouter : «il n’y a ni acharnement ni instrumentalisation de la justice. Il faut dépasser ce débat. C’est le cours normal de la justice.» Sur le renvoi du procès pour la levée de l’immunité parlementaire de Barthélémy Dias, Me Sidiki Kaba de rétorquer : « les juges ont estimé qu’il y a une immunité parlementaire à lever, le Parquet a demandé à ce qu’on puisse renvoyer l’affaire. C’est une procédure normale. Pour cette immunité, le président de l’As
semblée va être saisi. L’Assemblée nationale prendra une décision, et la justice va continuer. Et si les faits qui lui sont reprochés sont des faits qui sont établis, la justice prendra une décision», a expliqué le Garde des Sceaux qui pense qu’il faudrait que les Sénégalais, dans un débat comme celui-ci, puissent comprendre que «quand il y a une question, on ne doit pas se dire, à chaque fois, qu’il y a un agenda politique, qu’il y a complot politique. Cela n’a rien à voir avec ça.»