La courbe des contaminations liées à la maladie du coronavirus est toujours ascendante. Ce jeudi 14 janvier, les services du ministère de la Sante et de l’Action sociale ont répertorié 295 nouveaux cas positifs. Une situation qui préoccupe le statisticien, Moubarack Lo.
Le spécialiste des chiffres prône, à la place du couvre-feu inefficace à ses yeux, un renforcement du nombre de tests journaliers. ‘’Le couvre-feu a été instauré et ça permettra sans doute de réduire quelque peu la progression de la maladie mais le couvre-feu, c’est la nuit. Tant que vous n’avez pas cette mesure restrictive qui consisterait à empêcher les rassemblements, y compris dans les transports publics, vous ne pourrez pas avoir 100% de votre objectif’’.
Livrant sa lecture de l’explosion des cas, l'économiste se dit peu convaincu de l'existence d'une montée en flèche des nouvelles infections.
‘’Je ne pense pas qu’on puisse parler de montée en flèche des cas covid, car selon les statistiques officiels, il y a une évolution entre novembre, décembre et janvier. En novembre, la maladie avait presque disparu. Dans les statistiques officiels, on avait très peu de cas par jour. Depuis le mois de décembre, on obtient maintenant en moyenne 155 cas par jour, nous sommes toujours dans cette dynamique. D’après les statistiques publiées, si on doit monter en flèche, on supposerait que les cas augmentent tous les jours et donc qu’on puisse passer de 150 à 300 voire 500; mais ce n'est pas ce qu’on constate sur le terrain, dans les publications du ministère.
Le spécialiste des chiffres prône, à la place du couvre-feu inefficace à ses yeux, un renforcement du nombre de tests journaliers. ‘’Le couvre-feu a été instauré et ça permettra sans doute de réduire quelque peu la progression de la maladie mais le couvre-feu, c’est la nuit. Tant que vous n’avez pas cette mesure restrictive qui consisterait à empêcher les rassemblements, y compris dans les transports publics, vous ne pourrez pas avoir 100% de votre objectif’’.
Livrant sa lecture de l’explosion des cas, l'économiste se dit peu convaincu de l'existence d'une montée en flèche des nouvelles infections.
‘’Je ne pense pas qu’on puisse parler de montée en flèche des cas covid, car selon les statistiques officiels, il y a une évolution entre novembre, décembre et janvier. En novembre, la maladie avait presque disparu. Dans les statistiques officiels, on avait très peu de cas par jour. Depuis le mois de décembre, on obtient maintenant en moyenne 155 cas par jour, nous sommes toujours dans cette dynamique. D’après les statistiques publiées, si on doit monter en flèche, on supposerait que les cas augmentent tous les jours et donc qu’on puisse passer de 150 à 300 voire 500; mais ce n'est pas ce qu’on constate sur le terrain, dans les publications du ministère.