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Les Promoteurs Du Festival Teranga Sénégal Très Remontés Contre L’ambassade De France

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 17 Avril 2019 à 07:01 modifié le Mercredi 17 Avril 2019 - 07:05

Domou Joloff exerce depuis une quinzaine d’années son métier de producteur de spectacles et évènements publics en France et au Sénégal et travaille à ce titre avec la majeure partie des artistes et personnalités connues sur ce marché afin d’assurer la promotion de l’image de la France et du Sénégal en partenariat avec tous les intervenants indispensables dans ces métiers.

Nos projets sont préparés au moins six mois à l’avance et les intervenants administratifs sont informés bien à l’avance avant le lancement de tout plan de communication. Forts de notre expérience et malgré les difficultés rencontrées régulièrement au niveau de la délivrance des visas par le consulat de France, nous subissons de plein fouet à nouveau la discrimination systématique dans le traitement de nos dossiers qui sont des visas d’affaires avec des contrats de travail officiels pour les artistes.

Notre festival TERANGA SENEGAL prévu pour le week end de Pâques donc dans moins d’une semaine subit en dernière minute le refus de délivrance d’autorisation de voyager pour environ une quarantaine d’artistes déjà engagés par notre structure, les visas payés et refusés représentent un budget très important et notre manifestation est prise en otage de manière humiliante et dénigrante par les représentants du pays auquel nous sommes liés depuis toujours, ici à Dakar soit sur le sol national.
 
Domou Joloff demande à toutes les personnes qui ont eu à subir des rejets de visa d’appuyer notre demande que tout visa refusé soit intégralement remboursé par le consulat comme cela se pratique par ailleurs à l’Ambassade du brésil et à l’Ambassade de Turquie par exemple.
 
 



Domou Joloff demande au Consulat de France le ré examen des dossiers que nous avons remis dans les temps prescrits par leurs directives contraignantes, afin que notre évènement soit respecté, ainsi que notre liberté de travailler dans des conditions humainement admissibles puisque le public informé en France et au Sénégal, par notre campagne de communication doit à nouveau souffrir de supporter le discrédit subi par les personnes qui prennent des risques financiers importants devant des partenaires professionnels, tels que réservations de salles accueillant un public nombreux, que nous serons obligés de rembourser intégralement pendant que les autorités françaises exerçant sur le sol sénégalais ne sont pas le moins du monde inquiétées du sabotage opéré sur toutes les professions y compris et surtout les métiers artistiques.
 
Nos artistes ont eu leurs passeports conservés plusieurs semaines dans une administration « qui prend son temps » pour nous avancer des motifs improbables tels que « risque de non retour » alors que chacun de nos intervenants a eu à se présenter au Consulat à son retour de France ce qui est déjà anormal.
On n’a jamais vu des français sommés de se présenter au consulat des Etats Unis lors de leurs voyages toute l’année, afin de prouver qu’ils ne se sont pas expatriés ou n’ont pas disparu entretemps. De plus, les visas français sont bien plus onéreux que les visas américains qui représentent à peine 20euros et sont délivrés automatiquement en ligne et immédiatement.
De nos jours de grands artistes et des entrepreneurs sérieux sont traités avec mépris et dédain par des administrations vivant au Sénégal, censées représenter l’ordre et la justice français en semant le désordre dans des métiers parfaitement respectables où des employés administratifs font de l’ingérence dans nos vies, nous obligeant à fournir des informations parfaitement confidentielles, en préemptant même que nos citoyens seraient tous intéressés pour n’être que des « boat people » alors qu’ils ont de bien plus hautes ambitions, y compris exercer leur droit parfaitement légal de travailler en commerce avec d’autres pays dont la France.
 


De la même manière que le visa de « travail » ou de « commerce » n’est pas un droit selon le Consulat de France basé à Dakar, nous réclamons le Droit de travailler en toute transparence et honnêteté au lieu de favoriser un commerce couteux qui rapporte de l’argent aux instances consulaires pendant que nos projets et ambitions sont enterrés de facto par cette attitude insultante vis à vis de nos concitoyens et de la diaspora ainsi que de nombreux français qui en supportent les drames et dommages collatéraux au plan personnel et professionnel.
Nous en avons assez de voir nos jeunes prendre des risques pour mourir dans des pirogues ou être mis en esclavage dans des pays sans sécurité aucune, pendant que la porte « officielle » vers le travail honnête en France nous est fermée pour des raisons qui n’en sont pas ici à Dakar même.
 
Notre société travaille selon les lois en vigueur en France et nous ne voulons plus devoir perdre de l’argent et devoir « prendre avec des gants » une administration qui fait du « je m’en fous » en nous renvoyant un refus discriminatoire contre 40 artistes soupçonnés de manière injurieuse alors que ces personnes ont des raisons légitimes d’avoir l’ambition de travailler et s’il le faut, de voyager pour pouvoir travailler, ce qui est un devoir sine qua non pour chaque humain, y compris pour tous les citoyens français basés et installés au Sénégal pour qui tout est facilité afin qu’ils vivent le mieux possible dans ce pays.
 
Nous demandons à tous les citoyens sénégalais de manifester leur soutien à notre demande, tous ceux concernés par ces situations créées de manière illégitime par des Autorités qui regardent des jeunes partir et mourir en pirogue ou être victimes de violences, d’esclavage, sous l’oeil indifférent de ces mêmes administrations responsables de ces dérives, sans jamais se remettre en question sur leur implication pleine et entière qu’ils ont ,de favoriser ces commerces dangereux, d’autant que des personnes qui prennent la peine de remettre des dossiers professionnels bâtis sérieusement sont refusées de manière arbitraire et avec mépris.
 
Soyons solidaires contre l’injustice et l’ingérence organisées depuis des décennies ici même à Dakar par des employés payés par la France pour gagner de l’argent en vantant l’idée même que l’Afrique, dont le Sénégal, serait une priorité dans l’agenda du Président Mr Macron qui a fait des promesses pour favoriser le développement économique et culturel, pendant que ses salariés bloquent tout processus de « développement » au pied de l’avion qui s’envole vers Paris en nous prenant pour des idiots au service d’une loi unilatérale qui ne favorise que les intérêts du pays le plus puissant au plan économique.
 
Nous ne sommes plus des migrants, nous sommes des citoyens qui voulons travailler et être dédommagés de ces manquements professionnels organisés par ces représentants d’un pays qui nous ment, organisant des lois liberticides à l’égard d’entrepreneurs volontaires pour changer le monde de demain, nous entendons œuvrer au développement tout en luttant contre toutes formes de répressions administratives et économiques.
 
DOMOU JOLOFF
Mr Ibrahima THIOBANE  

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