La lutte efficace contre la menace terroriste s’articule inéluctablement autour d’un service de renseignement huilé. La preuve par ce joli coup de filet réussi par la police sénégalaise qui a arrêté deux combattants algériens de l’organisation islamiste «Daech», il y a quelques semaines, à la frontière sénégalo-mauritanienne. Les limiers de la Bip les ont convoyés à Dakar et remis à la Dic.
Les noctambules et autres habitués des nuits chaudes de la capitale sénégalaise sont tombés le week-end dernier, sur des policiers et gendarmes visiblement sur les dents. Inopinée, l’opération a toutefois été soigneusement peaufinée par les forces de l’ordre qui ont procédé à des jalonnements, check-points, patrouilles motorisées et pédestres et autres contrôles de routine. À l’occasion, gendarmes et policiers ont passé au peigne fin les véhicules de transport urbain. Malles des voitures et même emplacement des moteurs, rien n’a été négligé. Une débauche d’énergie qui renseigne sur l’intérêt particulier de la hiérarchie policière et du commandement de la gendarmerie pour juguler la délinquance urbaine croissante et pallier la permanente menace terroriste qui inhibe la Sous-région.
A à juste titre, est-on tenté de dire pour magnifier cette débauche d’énergie, à l’analyse de ce fait d’arme et pas des moindres, signé par le renseignement sénégalais, dans sa lutte contre la menace terroriste. À la faveur de recoupements, filatures, enquêtes et d’une mutualisation des forces, les services de renseignements de la police nationale ont réussi un coup de maître, en mettant la main sur deux combattants «aguerris et surentraînés» de l’organisation islamiste «Daech». Il s’agit des Algériens, identifiés sous les noms de B.M.A et B.M, tous les deux âgés de 25 ans. Célibataires, ils ont fait leurs preuves dans divers théâtres d’opération, en Syrie notamment, pour le compte de leur organisation issue de la branche irakienne d’Al-Qaida, laquelle cherche à étendre ses rayons au-delà du levant (Libye, Egypte, Afghanistan…).
Comment le renseignement sénégalais a réussi à mettre la main sur les deux suspects
Pour venir à bout de ces deux combattants, le renseignement sénégalais a opéré en intelligence avec d’autres forces. Une synergie, renseignent nos sources, qui a permis de savoir que B.M.A et B.M séjournaient au Sénégal, depuis la première quinzaine du mois de septembre dernier. Les recoupements et autres investigations effectués dans l’exploitation de ce renseignement confirment l’information. B.M.A et B.M avaient expliqué leur présence dans notre pays par des activités commerciales. Après un bref séjour, le duo a quitté le pays et rallié la Mauritanie voisine, en empruntant les postes non officiels de contrôle. Cependant, ils ignoraient que durant tout ce temps, leurs moindres mouvements, faits et gestes étaient minutieusement épiés par les services compétents sénégalais. Une filature maintenue en territoire mauritanien, avec le concours des forces de ce pays. B.M.A et B.M séjournent quelque temps dans ce pays frontalier. Suivant de près l’affaire, Dakar est informée de leur retour imminent au Sénégal. Des mesures conservatoires sont prises pour parer à toute éventualité.
Les deux colis suspects cueillis à Rosso, convoyés à Dakar par la Bip
Futés, mais ignorant visiblement qu’ils étaient dans le viseur des limiers sénégalais, B. M. A et B. M décident de rallier le Sénégal par la route. Cette fois, ils décident curieusement de passer par le poste de contrôle officiel de Rosso. Cela les perdra. Aux aguets, la police est entrée en jeu. B.M.A et B.M sont interpellés. Sentant l’étau se resserrer sur eux, ils choisissent discrètement d’altérer tout objet à même de les charger. Ainsi, l’un d’eux a même tenté de détruire une carte-mémoire renfermant la preuve de leur véritable qualité. Vigilants, les limiers le démasqueront et récupéreront ladite carte, en plus de leurs téléphones portables. Des indices concordants de nature à motiver leur arrestation réunis, les deux combattants algériens ont été maintenus aux arrêts, sous bonne surveillance, le temps que les limiers de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip), fassent le déplacement à Rosso, pour les récupérer. Ceci étant, les deux colis suspects ont été acheminés sous bonne escorte et dans la discrétion, à Dakar, dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic), aux fins de continuation d’enquête.
L’enquête de la Dic charge les deux suspects et la justice ouvre une information judiciaire
Une tâche des moins évidentes pour ces enquêteurs pourtant, chevronnés. Préparés à ce type de traitement, B.M.A et B.M tenteront de faire diversion, arguant des allégations cousues de fils blancs. Un moyen de défense qui sera anéanti par l’exploitation de la carte-mémoire et des téléphones portables saisis et qui ont révélé des images, documents et autres vidéos qui les compromettent. Se sachant démasqués, B.M.A et B.M revoient leur copie.
Gardés à vue, ils ont été déférés au parquet, au terme de l’enquête rondement menée par la Dic. Au temple de Thémis de Dakar, ils ont été inculpés, placés sous mandat de dépôt et admis à la prison centrale de Rebeuss. Dame justice qui tient à cerner davantage les contours de leur présence au Sénégal, a ouvert une information judiciaire.
Les noctambules et autres habitués des nuits chaudes de la capitale sénégalaise sont tombés le week-end dernier, sur des policiers et gendarmes visiblement sur les dents. Inopinée, l’opération a toutefois été soigneusement peaufinée par les forces de l’ordre qui ont procédé à des jalonnements, check-points, patrouilles motorisées et pédestres et autres contrôles de routine. À l’occasion, gendarmes et policiers ont passé au peigne fin les véhicules de transport urbain. Malles des voitures et même emplacement des moteurs, rien n’a été négligé. Une débauche d’énergie qui renseigne sur l’intérêt particulier de la hiérarchie policière et du commandement de la gendarmerie pour juguler la délinquance urbaine croissante et pallier la permanente menace terroriste qui inhibe la Sous-région.
A à juste titre, est-on tenté de dire pour magnifier cette débauche d’énergie, à l’analyse de ce fait d’arme et pas des moindres, signé par le renseignement sénégalais, dans sa lutte contre la menace terroriste. À la faveur de recoupements, filatures, enquêtes et d’une mutualisation des forces, les services de renseignements de la police nationale ont réussi un coup de maître, en mettant la main sur deux combattants «aguerris et surentraînés» de l’organisation islamiste «Daech». Il s’agit des Algériens, identifiés sous les noms de B.M.A et B.M, tous les deux âgés de 25 ans. Célibataires, ils ont fait leurs preuves dans divers théâtres d’opération, en Syrie notamment, pour le compte de leur organisation issue de la branche irakienne d’Al-Qaida, laquelle cherche à étendre ses rayons au-delà du levant (Libye, Egypte, Afghanistan…).
Comment le renseignement sénégalais a réussi à mettre la main sur les deux suspects
Pour venir à bout de ces deux combattants, le renseignement sénégalais a opéré en intelligence avec d’autres forces. Une synergie, renseignent nos sources, qui a permis de savoir que B.M.A et B.M séjournaient au Sénégal, depuis la première quinzaine du mois de septembre dernier. Les recoupements et autres investigations effectués dans l’exploitation de ce renseignement confirment l’information. B.M.A et B.M avaient expliqué leur présence dans notre pays par des activités commerciales. Après un bref séjour, le duo a quitté le pays et rallié la Mauritanie voisine, en empruntant les postes non officiels de contrôle. Cependant, ils ignoraient que durant tout ce temps, leurs moindres mouvements, faits et gestes étaient minutieusement épiés par les services compétents sénégalais. Une filature maintenue en territoire mauritanien, avec le concours des forces de ce pays. B.M.A et B.M séjournent quelque temps dans ce pays frontalier. Suivant de près l’affaire, Dakar est informée de leur retour imminent au Sénégal. Des mesures conservatoires sont prises pour parer à toute éventualité.
Les deux colis suspects cueillis à Rosso, convoyés à Dakar par la Bip
Futés, mais ignorant visiblement qu’ils étaient dans le viseur des limiers sénégalais, B. M. A et B. M décident de rallier le Sénégal par la route. Cette fois, ils décident curieusement de passer par le poste de contrôle officiel de Rosso. Cela les perdra. Aux aguets, la police est entrée en jeu. B.M.A et B.M sont interpellés. Sentant l’étau se resserrer sur eux, ils choisissent discrètement d’altérer tout objet à même de les charger. Ainsi, l’un d’eux a même tenté de détruire une carte-mémoire renfermant la preuve de leur véritable qualité. Vigilants, les limiers le démasqueront et récupéreront ladite carte, en plus de leurs téléphones portables. Des indices concordants de nature à motiver leur arrestation réunis, les deux combattants algériens ont été maintenus aux arrêts, sous bonne surveillance, le temps que les limiers de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip), fassent le déplacement à Rosso, pour les récupérer. Ceci étant, les deux colis suspects ont été acheminés sous bonne escorte et dans la discrétion, à Dakar, dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic), aux fins de continuation d’enquête.
L’enquête de la Dic charge les deux suspects et la justice ouvre une information judiciaire
Une tâche des moins évidentes pour ces enquêteurs pourtant, chevronnés. Préparés à ce type de traitement, B.M.A et B.M tenteront de faire diversion, arguant des allégations cousues de fils blancs. Un moyen de défense qui sera anéanti par l’exploitation de la carte-mémoire et des téléphones portables saisis et qui ont révélé des images, documents et autres vidéos qui les compromettent. Se sachant démasqués, B.M.A et B.M revoient leur copie.
Gardés à vue, ils ont été déférés au parquet, au terme de l’enquête rondement menée par la Dic. Au temple de Thémis de Dakar, ils ont été inculpés, placés sous mandat de dépôt et admis à la prison centrale de Rebeuss. Dame justice qui tient à cerner davantage les contours de leur présence au Sénégal, a ouvert une information judiciaire.