À l'issue d'une mission de contrôle à Dakar, du 7 au 19 septembre 2017, le FMI s'est inquiété de l'endettement du pays. Le service de la dette - soit la somme que le Sénégal doit payer chaque année pour honorer sa dette -, qui s'élevait à 24% des recettes de l'État en 2014, devrait passer à 30% en 2017.
« La croissance économique devrait rester solide, au-dessus de 6%, et l’inflation devrait être contenue autour de 2% en 2017. Toutefois, la dette publique a continué de croître et le service de la dette devrait augmenter, de 24% des recettes de l’État en 2014 à 30% en 2017″, a conclu le FMI dans un communiqué à l’issue de la 5ème mission de contrôle prévue par l’instrument de soutien à la politique économique (PSI) approuvé en juin 2015.
L’institution de Bretton Woods estime que le déficit budgétaire devrait atteindre 367 milliards de francs CFA (560 millions d’euros) en 2018, soit 3,5% du PIB. Pour limiter un service de la dette trop élevé à moyen terme, elle appelle à réduire encore les exonérations fiscales, notamment celles à faible impact socio-économique, à intégrer les recettes parafiscales au budget et à évaluer tous les nouveaux projets d’investissements financés à l’intérieur du pays. « Si ces mesures sont mises en oeuvre en 2018, elles devraient aider à réduire d’ici 10 ans le service de la dette au niveau de 2014. »
« La croissance économique devrait rester solide, au-dessus de 6%, et l’inflation devrait être contenue autour de 2% en 2017. Toutefois, la dette publique a continué de croître et le service de la dette devrait augmenter, de 24% des recettes de l’État en 2014 à 30% en 2017″, a conclu le FMI dans un communiqué à l’issue de la 5ème mission de contrôle prévue par l’instrument de soutien à la politique économique (PSI) approuvé en juin 2015.
L’institution de Bretton Woods estime que le déficit budgétaire devrait atteindre 367 milliards de francs CFA (560 millions d’euros) en 2018, soit 3,5% du PIB. Pour limiter un service de la dette trop élevé à moyen terme, elle appelle à réduire encore les exonérations fiscales, notamment celles à faible impact socio-économique, à intégrer les recettes parafiscales au budget et à évaluer tous les nouveaux projets d’investissements financés à l’intérieur du pays. « Si ces mesures sont mises en oeuvre en 2018, elles devraient aider à réduire d’ici 10 ans le service de la dette au niveau de 2014. »