Plus de peur que de mal, serait-on tenté de dire après cette fausse alerte à la bombe qui a secoué hier le ciel étoilé de Dakar. En effet, la capitale Sénégalaise et le reste du pays a vécu ce mardi un début de soirée des plus angoissées.
C'est peu après 19 h que l'alerte a été donné. Prenant très au sérieux la menace, plusieurs mesures de sécurité ont entre temps été mises en place par les forces mixte police/gendarmerie: un périmètre de sécurité a été installé et l'hotel Radisson et le centre commercial contigu Sea Plazza ont été fermées. Aussitôt après l'évacuation des personnels, des gens qui étaient sur place notamment les occupants, la circulation a été interrompue sur l'artère principale avoisinant de la Corniche. Ce, pendant des heures.
Pendant ce temps, une équipe de démineurs , équipés de leur arsenal pour la circonstance aidés en cela par des chiens renifleurs et détecteurs de bombe passait au peigne fin l'hôtel Radisson. L'angoisse gagne alors les clients de l'hôtel, les personnels du Radisson, de Sea Plazza, les riverains, bref toute la capitale voire le pays tout entier à force que la nouvelle de l'alerte se propage. Plus les heures passent, plus l'angoisse monte de cran.
C'est aux environs de 23 heures passées que le commissaire central de Dakar se pointe pour délivrer tout le monde: " il s'est agi d'une fausse alerte à la bombe!"
Ouf de soulagement des personnels, des clients de l'hôtel dont certains sont restés dubitatifs à l'idée de regagner leur chambre respective. Mais, ils sont vite convaincus par le personnel et la présence encore dissuassive et rassurante des forces de sécurité notamment la Brigade d'Intervention Polyvalente.
L'on rue vers l'hôtel, mais les reporters sont persona non grata. Un cordon de sécurité vite érigé par le service de sécurité de l'hôtel recoit l'ordre de ne laisser entrer aucun journaliste. Seuls les clients, identifiés sur déclinaison de leur chambre ont accès à l'hôtel. Le dépit se lit sur le visage de la cohorte de journalistes. Qui a eu hâte d'accéder dans cet hôtel et d'interroger encore les clients , particulièrement les témoins de la fausse alerte.
Mais, si d'aucuns croient savoir que cette "farce" de mauvais goût serait l'oeuvre de la concurrence, d'autres sources de dakarposte nous soufflent qu'il faut prendre très au sérieux cette menace. D'abord, "le choix de l'hôtel n'est pas fortuit". Car, en sus des personnalités de tous bords qui y sont hébergés, le Radisson accueille souvent les soldats francais en partance pour le Nord Mali en proie à une guerre.
En tous les cas, cette fausse alerte donne du plomb dans l'aile de cet hôtel, jusque-là couru.
Quoi qu'il en soit, nous osons espérer que l'enquête ouverte élucidera cette nébuleuse. Dakarposte vous tiendra informé en temps réel!
Nous y reviendrons...
C'est peu après 19 h que l'alerte a été donné. Prenant très au sérieux la menace, plusieurs mesures de sécurité ont entre temps été mises en place par les forces mixte police/gendarmerie: un périmètre de sécurité a été installé et l'hotel Radisson et le centre commercial contigu Sea Plazza ont été fermées. Aussitôt après l'évacuation des personnels, des gens qui étaient sur place notamment les occupants, la circulation a été interrompue sur l'artère principale avoisinant de la Corniche. Ce, pendant des heures.
Pendant ce temps, une équipe de démineurs , équipés de leur arsenal pour la circonstance aidés en cela par des chiens renifleurs et détecteurs de bombe passait au peigne fin l'hôtel Radisson. L'angoisse gagne alors les clients de l'hôtel, les personnels du Radisson, de Sea Plazza, les riverains, bref toute la capitale voire le pays tout entier à force que la nouvelle de l'alerte se propage. Plus les heures passent, plus l'angoisse monte de cran.
C'est aux environs de 23 heures passées que le commissaire central de Dakar se pointe pour délivrer tout le monde: " il s'est agi d'une fausse alerte à la bombe!"
Ouf de soulagement des personnels, des clients de l'hôtel dont certains sont restés dubitatifs à l'idée de regagner leur chambre respective. Mais, ils sont vite convaincus par le personnel et la présence encore dissuassive et rassurante des forces de sécurité notamment la Brigade d'Intervention Polyvalente.
L'on rue vers l'hôtel, mais les reporters sont persona non grata. Un cordon de sécurité vite érigé par le service de sécurité de l'hôtel recoit l'ordre de ne laisser entrer aucun journaliste. Seuls les clients, identifiés sur déclinaison de leur chambre ont accès à l'hôtel. Le dépit se lit sur le visage de la cohorte de journalistes. Qui a eu hâte d'accéder dans cet hôtel et d'interroger encore les clients , particulièrement les témoins de la fausse alerte.
Mais, si d'aucuns croient savoir que cette "farce" de mauvais goût serait l'oeuvre de la concurrence, d'autres sources de dakarposte nous soufflent qu'il faut prendre très au sérieux cette menace. D'abord, "le choix de l'hôtel n'est pas fortuit". Car, en sus des personnalités de tous bords qui y sont hébergés, le Radisson accueille souvent les soldats francais en partance pour le Nord Mali en proie à une guerre.
En tous les cas, cette fausse alerte donne du plomb dans l'aile de cet hôtel, jusque-là couru.
Quoi qu'il en soit, nous osons espérer que l'enquête ouverte élucidera cette nébuleuse. Dakarposte vous tiendra informé en temps réel!
Nous y reviendrons...