Les avocats de l'opposant sénégalais emprisonné Ousmane Sonko ont contesté jeudi devant la justice à Ziguinchor (sud) sa radiation des listes électorales, qui l’empêche d’être candidat à la présidentielle de février 2024. De nombreux supporteurs de M. Sonko, maire de Ziguinchor, se sont regroupés aux alentours du tribunal entouré de forces de l'ordre. Ils ont brûlé des pneus et déversé des poubelles dans les rues. Les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes.
M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat à celle de 2024, a été déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme. Ayant refusé de se présenter au procès qu'il dénonçait comme un complot pour l'écarter de l'élection, il a été condamné par contumace.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Les autorités mettent en cause sa responsabilité dans une série d'épisodes de contestation auxquels son bras de fer avec le pouvoir et ses démêlés avec la justice ont donné lieu depuis 2021 - le plus grave en juin - et qui ont fait plusieurs morts.
Les autorités ont radié M. Sonko des listes électorales, ce qui le rend inéligible. La direction générale des élections a refusé récemment de délivrer au mandataire de M. Sonko les formulaires devant servir à recueillir les parrainages nécessaires à une candidature. Les avocats de M. Sonko ont introduit un recours contre ce refus, mais la Cour suprême l'a rejeté la semaine passée.
Ils ont contesté sa radiation des listes jeudi devant un tribunal, a dit un des membres de son collectif d'avocats. Cette action est présentée par une partie de la presse comme représentant la dernière chance de M. Sonko d'être candidat en 2024.
Ses avocats soutiennent que leur client ayant été arrêté depuis sa condamnation de juin, il doit être rejugé et sa condamnation n'est pas définitive. Ils invoquent les textes en vigueur sur la contumace.
M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et candidat à celle de 2024, a été déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme. Ayant refusé de se présenter au procès qu'il dénonçait comme un complot pour l'écarter de l'élection, il a été condamné par contumace.
M. Sonko a été écroué fin juillet sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’Etat. Les autorités mettent en cause sa responsabilité dans une série d'épisodes de contestation auxquels son bras de fer avec le pouvoir et ses démêlés avec la justice ont donné lieu depuis 2021 - le plus grave en juin - et qui ont fait plusieurs morts.
Les autorités ont radié M. Sonko des listes électorales, ce qui le rend inéligible. La direction générale des élections a refusé récemment de délivrer au mandataire de M. Sonko les formulaires devant servir à recueillir les parrainages nécessaires à une candidature. Les avocats de M. Sonko ont introduit un recours contre ce refus, mais la Cour suprême l'a rejeté la semaine passée.
Ils ont contesté sa radiation des listes jeudi devant un tribunal, a dit un des membres de son collectif d'avocats. Cette action est présentée par une partie de la presse comme représentant la dernière chance de M. Sonko d'être candidat en 2024.
Ses avocats soutiennent que leur client ayant été arrêté depuis sa condamnation de juin, il doit être rejugé et sa condamnation n'est pas définitive. Ils invoquent les textes en vigueur sur la contumace.