Waly Seck peut dire merci à Youssou Ndour. Selon les organisateurs du concert du fils de Thione Seck à Bercy, le 4 juin dernier, le leader du Super Étoile, qui compte plusieurs sorties dans le palais omnisport a mis à leur service son expérience en matière de vente de billets. À en croire Moustapha Dieng et Khadim Dia, respectivement patrons de Sen Vision Art et de Vouzenou, You leur a conseillé de procéder à une « vente sauvage ». C’est-à-dire d’acheter eux-mêmes les billets dans les lieux agréés et d’aller à la rencontre des Sénégalais pour les leur vendre.
Cette technique, assurent les deux promoteurs de spectacles, leur a permis d’éviter le pire en vendant 6351 places pour 7230 spectateurs enregistrés le jour du concert. Initialement, informent Dia et Dieng, qui étaient face à la presse hier, lundi 11 juillet, ils voulaient que la salle de Bercy soit modulée pour accueillir 18 mille spectateurs. La vente des billets ne progressant pas au rythme espéré, ils sont descendus à 15 mille avant de passer à 9 mille places.
Malgré tout Moustapha Dieng et Khadim Dia considèrent que le concert de Waly à Bercy a été une réussite. Là où le bât blesse toutefois, selon eux, c’est l’attitude du fils de Thione Seck avant et après le concert. Les patrons de Vouzenou et de Sen Vision Art étaient face à la presse justement pour égrener leurs griefs contre le chanteur. Ils lui reprochent d’avoir manqué à plusieurs points de son contrat.
D’abord, Waly les aurait driblés quand il a été décidé de recourir au système des parrainages pour supporter le budget colossal de l’événement dont 65 millions rien que pour le cachet de chanteur. Le deal conclu, assurent Dia et Dieng, stipulait que les parties se partageraient le montant des appuis financiers sur la base du 60 %-40 %. Chacune devant prendre la plus grosse part chaque fois qu’elle fait jouer son carnet d’adresses. C’est ainsi que Waly aurait entrepris plusieurs démarches à leur insu, insinuant selon Dieng et Dia qu’il est l’organisateur du concert.
Aussi les promoteurs de spectacles accusent Waly Seck d’avoir cherché à les griller pour l’audience avec le Président Macky Sall. Les patrons de Vouzenou et Sen Vision Art affirment que lorsqu’ils ont décroché l’audience et informé Waly, ce dernier, arrivé avant eux au lieu de rendez-vous, a demandé aux gendarmes de ne laisser entrer après lui personne d’autre que son manager. Les gendarmes s’exécutent. Dieng et Dia soutiennent n’avoir pu accéder chez le chef de l’État que grâce à l’intervention d’un membre de la Présidence contacté en urgence.
Au lendemain de cette audience, il était dit que Macky Sall aurait remis 50 millions à Waly Seck. Information démentie par le palais via un communiqué. Dieng et Dia ne se mouillent pas sur ce sujet. Ils concèdent simplement avoir encaissé, grâce à l’intervention du chef de l’État, 8 millions de l’Apix, sous forme d’appui à un projet qui vend la destination Sénégal.
Arrive le jour du départ pour Bercy. Les promoteurs de spectacles affirment que Waly a boudé le billet de première classe qu’ils avaient acheté pour lui ainsi que l’hôtel réservé pour lui. Qu’il a tenté de faire voyager illégalement des candidats à l’immigration. Un projet tombé à l’eau puisque, affirment Dia et Dieng, la liste des artistes retenus pour le concert avait été déjà déposée par eux. À l’aéroport, révèlent les patrons de Vouzenou et Sen Vision Art, Waly dut rembourser une partie de leur argent aux candidats malheureux à l’immigration dont les demandes de visas ont été rejetées.
Comme si cela ne suffisait pas, soulignent les deux promoteurs, Waly a animé à Paris une soirée au lendemain de Bercy sans leur autorisation. Pour ce « manquement », ils lui ont adressé une mise en demeure. Assortie de cette menace : « S’il ne répond pas au-delà de la date qui lui a été donnée, il va avoir affaire avec la justice à moins que le problème ne soit réglé à l’amiable. C’est à lui de choisir. »
Cette technique, assurent les deux promoteurs de spectacles, leur a permis d’éviter le pire en vendant 6351 places pour 7230 spectateurs enregistrés le jour du concert. Initialement, informent Dia et Dieng, qui étaient face à la presse hier, lundi 11 juillet, ils voulaient que la salle de Bercy soit modulée pour accueillir 18 mille spectateurs. La vente des billets ne progressant pas au rythme espéré, ils sont descendus à 15 mille avant de passer à 9 mille places.
Malgré tout Moustapha Dieng et Khadim Dia considèrent que le concert de Waly à Bercy a été une réussite. Là où le bât blesse toutefois, selon eux, c’est l’attitude du fils de Thione Seck avant et après le concert. Les patrons de Vouzenou et de Sen Vision Art étaient face à la presse justement pour égrener leurs griefs contre le chanteur. Ils lui reprochent d’avoir manqué à plusieurs points de son contrat.
D’abord, Waly les aurait driblés quand il a été décidé de recourir au système des parrainages pour supporter le budget colossal de l’événement dont 65 millions rien que pour le cachet de chanteur. Le deal conclu, assurent Dia et Dieng, stipulait que les parties se partageraient le montant des appuis financiers sur la base du 60 %-40 %. Chacune devant prendre la plus grosse part chaque fois qu’elle fait jouer son carnet d’adresses. C’est ainsi que Waly aurait entrepris plusieurs démarches à leur insu, insinuant selon Dieng et Dia qu’il est l’organisateur du concert.
Aussi les promoteurs de spectacles accusent Waly Seck d’avoir cherché à les griller pour l’audience avec le Président Macky Sall. Les patrons de Vouzenou et Sen Vision Art affirment que lorsqu’ils ont décroché l’audience et informé Waly, ce dernier, arrivé avant eux au lieu de rendez-vous, a demandé aux gendarmes de ne laisser entrer après lui personne d’autre que son manager. Les gendarmes s’exécutent. Dieng et Dia soutiennent n’avoir pu accéder chez le chef de l’État que grâce à l’intervention d’un membre de la Présidence contacté en urgence.
Au lendemain de cette audience, il était dit que Macky Sall aurait remis 50 millions à Waly Seck. Information démentie par le palais via un communiqué. Dieng et Dia ne se mouillent pas sur ce sujet. Ils concèdent simplement avoir encaissé, grâce à l’intervention du chef de l’État, 8 millions de l’Apix, sous forme d’appui à un projet qui vend la destination Sénégal.
Arrive le jour du départ pour Bercy. Les promoteurs de spectacles affirment que Waly a boudé le billet de première classe qu’ils avaient acheté pour lui ainsi que l’hôtel réservé pour lui. Qu’il a tenté de faire voyager illégalement des candidats à l’immigration. Un projet tombé à l’eau puisque, affirment Dia et Dieng, la liste des artistes retenus pour le concert avait été déjà déposée par eux. À l’aéroport, révèlent les patrons de Vouzenou et Sen Vision Art, Waly dut rembourser une partie de leur argent aux candidats malheureux à l’immigration dont les demandes de visas ont été rejetées.
Comme si cela ne suffisait pas, soulignent les deux promoteurs, Waly a animé à Paris une soirée au lendemain de Bercy sans leur autorisation. Pour ce « manquement », ils lui ont adressé une mise en demeure. Assortie de cette menace : « S’il ne répond pas au-delà de la date qui lui a été donnée, il va avoir affaire avec la justice à moins que le problème ne soit réglé à l’amiable. C’est à lui de choisir. »