You Mobile et les deux autres opérateurs virtuels seront-ils rentables ? C'est la question que le milieu des télécoms se demande. Déjà qu'un opérateur comme Expresso peine à trouver la rentabilité, il sera difficile pour d'autres nouveaux acteurs de trouver des chiffres considérables. Car la marge dans le secteur des MVNO tourne entre 10 et 7% des crédits achetés aux opérateurs. Pour gagner 100 millions de recettes brutes, hors charges, il faut investir une moyenne de 1, 5 milliard mensuel soit un chiffre d'affaires prévisionnel annuel de 18 milliards, analyse un expert du secteur. "Pour arriver à ce chiffre, il faudrait pas moins 300 000 abonnés actifs par mois". Le problème des offres MVNO, c'est qu'elles sont déjà cannibalisées par les multiples promotions des opérateurs de télécoms. "Ils ont déjà anticipé ce changement en lançant des promotions à tout va, un opérateur qui dépend d'un autre opérateur ne pourra pas faire grand chose".
Kirene Mobile, le pionnier du genre, compte au bout de huit ans 2 millions d'abonnés. Kirene a bénéficié d'une absence de réglementation du secteur. "Personne ne sait dans quelles conditions, Sonatel a signé ce contrat, ni même les pourcentages gagnés par Kirène. Beaucoup de fantasmes ont été entretenus autour de contrat. L'année dernière un redressement fiscal de la direction des Impôts et domaines n'a pas permis de percer le mystère de cette affaire appartenant à la famille Farès. Des membres du conseil d'administration ont longtemps demandaient des informations sur le dossier, mais celles-ci n'ont jamais été communiquées.
Egalement, les différents experts du secteur interrogés doutent de la capacité financière des opérateurs désignés. "Pour gagner de l'argent dans ce secteur, il faut mobiliser beaucoup de cash, car les opérateurs ne feront aucun cadeau aux nouveaux venus".
Kirene Mobile, le pionnier du genre, compte au bout de huit ans 2 millions d'abonnés. Kirene a bénéficié d'une absence de réglementation du secteur. "Personne ne sait dans quelles conditions, Sonatel a signé ce contrat, ni même les pourcentages gagnés par Kirène. Beaucoup de fantasmes ont été entretenus autour de contrat. L'année dernière un redressement fiscal de la direction des Impôts et domaines n'a pas permis de percer le mystère de cette affaire appartenant à la famille Farès. Des membres du conseil d'administration ont longtemps demandaient des informations sur le dossier, mais celles-ci n'ont jamais été communiquées.
Egalement, les différents experts du secteur interrogés doutent de la capacité financière des opérateurs désignés. "Pour gagner de l'argent dans ce secteur, il faut mobiliser beaucoup de cash, car les opérateurs ne feront aucun cadeau aux nouveaux venus".