Les frappes aériennes samedi de la coalition arabe sur la capitale du Yémen contrôlée par les rebelles houthis ont fait plus de 140 morts et des centaines de blessés. Depuis mars 2015, une coalition arabe commandée par l'Arabie saoudite combat les rebelles houthis. Une guerre qui devient embarrassante pour les pays occidentaux qui soutiennent politiquement la coalition et qui lui vendent des armes.
« Il faut tout mettre en œuvre pour traduire en justice les auteurs des attaques odieuses de Sanaa », a déclaré lundi 10 octobre l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, reçu au Quai d'Orsay à Paris.
Samedi, des frappes aériennes ont touché une grande cérémonie funéraire dans la capitale contrôlée par les Houthis chiites, faisant plus de 140 morts et un demi-millier de blessés.
« Un chèque en blanc »
Dans les heures qui ont suivi ce bombardement, les Etats-Unis ont annoncé le réexamen de leur soutien à la coalition commandée par l'Arabie saoudite, précisant que cette coopération sécuritaire n'était pas « un chèque en blanc ».
Mais cette déclaration ne doit pas faire oublier le marché colossal que représentent les pays engagés au Yémen pour les fournisseurs d'armes. Ainsi en août dernier, les Etats-Unis ont encore vendu des chars et des mitrailleuses lourdes à hauteur d'un milliard et demi de dollars à l'Arabie saoudite.
Depuis des mois, des organisations de défenses des droits de l'homme demandent un embargo sur les armes à destination de la coalition. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, mais aussi la France sont les principaux fournisseurs.
Des armes françaises « utilisées pour des crimes de guerre »
« On sait que des armes françaises sont utilisées au Yémen potentiellement pour des crimes de guerre. C’est le cas effectivement de l’artillerie Caesar, c’est le cas des chars Leclerc qu’on a vendu aux Emirats Arabes Unis ces dernières années et c’est le cas évidemment des Mirage 2000 qui sont utilisés notamment par le Qatar », rapporte Tony Fortin qui préside L'observatoire des armements.
La France a condamné le bombardement de samedi au Yémen. L'ONU demande une enquête indépendante. Le traité sur le commerce des armes proscrit en principe les transferts d'armes à destination des pays où sont commises de graves violations des droits de l'homme.
« Il faut tout mettre en œuvre pour traduire en justice les auteurs des attaques odieuses de Sanaa », a déclaré lundi 10 octobre l'envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, reçu au Quai d'Orsay à Paris.
Samedi, des frappes aériennes ont touché une grande cérémonie funéraire dans la capitale contrôlée par les Houthis chiites, faisant plus de 140 morts et un demi-millier de blessés.
« Un chèque en blanc »
Dans les heures qui ont suivi ce bombardement, les Etats-Unis ont annoncé le réexamen de leur soutien à la coalition commandée par l'Arabie saoudite, précisant que cette coopération sécuritaire n'était pas « un chèque en blanc ».
Mais cette déclaration ne doit pas faire oublier le marché colossal que représentent les pays engagés au Yémen pour les fournisseurs d'armes. Ainsi en août dernier, les Etats-Unis ont encore vendu des chars et des mitrailleuses lourdes à hauteur d'un milliard et demi de dollars à l'Arabie saoudite.
Depuis des mois, des organisations de défenses des droits de l'homme demandent un embargo sur les armes à destination de la coalition. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, mais aussi la France sont les principaux fournisseurs.
Des armes françaises « utilisées pour des crimes de guerre »
« On sait que des armes françaises sont utilisées au Yémen potentiellement pour des crimes de guerre. C’est le cas effectivement de l’artillerie Caesar, c’est le cas des chars Leclerc qu’on a vendu aux Emirats Arabes Unis ces dernières années et c’est le cas évidemment des Mirage 2000 qui sont utilisés notamment par le Qatar », rapporte Tony Fortin qui préside L'observatoire des armements.
La France a condamné le bombardement de samedi au Yémen. L'ONU demande une enquête indépendante. Le traité sur le commerce des armes proscrit en principe les transferts d'armes à destination des pays où sont commises de graves violations des droits de l'homme.