Des regrets, le lutteur Yakhya Diop “Yékini” en a. Après 24 ans de carrière et 15 ans d'invincibilité (il a été battu à deux reprises par Balla Gaye 2 et Lac de Guiers 2), il a mis fin à sa carrière.
Aujourd'hui, il se confesse. “J'étais grisé par ma fougue et n'écoutais pas toujours les conseils qu'on me prodiguait. Je surestimais mes capacités physiques et en faisais toujours plus. Cela m'a valu de fréquentes blessures. Cela et tant d'autres choses...”, reconnaît-il dans une interview avec “L'Observateur”.
Aux jeunes lutteurs, il demande d'être ouverts aux conseils. “C'est la clé de la réussite. Certaines choses n'en valent pas le peine. La principale richesse du sportifs, c'est son corps et ses muscles. S'il ne les ménage pas, il s'en mordra tôt ou tard les doigts”, dit-il.
Il révèle que depuis 2009, il cherchait un moyen de quitter l'arène et de dénouer son “ngemb”. Mais quelque chose l'en empêchait. “On ne met pas facilement un terme à une carrière. Cela demande mûre réflexion. On ne peut pas subitement tourner le dos à une carrière, il y a toujours des inconditionnels derrière soi. Certains vous suivent, eu égard à vos liens de sang, vous êtes leur fierté. D'autres vous supportent parce qu'ils vous admirent. C'est beaucoup de sensibilités à gérer. A un moment, c'est le sport et les fans qui vous conditionnent, vous n'avez presque plus de vie. Ce n'était pas facile. Je suis aujourd'hui déchargé de beaucoup de contraintes, mais la vie est un perpétuel combat”, philosophe-t-il.
“Rien que pour la pression, j'avais envie de tout lâcher. Quand on fait la même chose à 20 ans, à 40 ans, on a forcémentenvie de changer. Mais quand on a la soif de gagner tout le temps, on veut toujours garder sa forme de jeunot. Il n'est pas facile d'avoir l'exigence de ses 20 ans quand on a 40 ans. C'est pour cela, à un certain moment de sa carrière, on a juste envie de jeter l'éponge et c'est souvent la meilleure décision. Le sport ne saurait se suffire de l'expérience acquise, il faut aussi de la jeunesse”, explique-t-il
Aujourd'hui, il se confesse. “J'étais grisé par ma fougue et n'écoutais pas toujours les conseils qu'on me prodiguait. Je surestimais mes capacités physiques et en faisais toujours plus. Cela m'a valu de fréquentes blessures. Cela et tant d'autres choses...”, reconnaît-il dans une interview avec “L'Observateur”.
Aux jeunes lutteurs, il demande d'être ouverts aux conseils. “C'est la clé de la réussite. Certaines choses n'en valent pas le peine. La principale richesse du sportifs, c'est son corps et ses muscles. S'il ne les ménage pas, il s'en mordra tôt ou tard les doigts”, dit-il.
Il révèle que depuis 2009, il cherchait un moyen de quitter l'arène et de dénouer son “ngemb”. Mais quelque chose l'en empêchait. “On ne met pas facilement un terme à une carrière. Cela demande mûre réflexion. On ne peut pas subitement tourner le dos à une carrière, il y a toujours des inconditionnels derrière soi. Certains vous suivent, eu égard à vos liens de sang, vous êtes leur fierté. D'autres vous supportent parce qu'ils vous admirent. C'est beaucoup de sensibilités à gérer. A un moment, c'est le sport et les fans qui vous conditionnent, vous n'avez presque plus de vie. Ce n'était pas facile. Je suis aujourd'hui déchargé de beaucoup de contraintes, mais la vie est un perpétuel combat”, philosophe-t-il.
“Rien que pour la pression, j'avais envie de tout lâcher. Quand on fait la même chose à 20 ans, à 40 ans, on a forcémentenvie de changer. Mais quand on a la soif de gagner tout le temps, on veut toujours garder sa forme de jeunot. Il n'est pas facile d'avoir l'exigence de ses 20 ans quand on a 40 ans. C'est pour cela, à un certain moment de sa carrière, on a juste envie de jeter l'éponge et c'est souvent la meilleure décision. Le sport ne saurait se suffire de l'expérience acquise, il faut aussi de la jeunesse”, explique-t-il