En marge de la conférence qu'elle a tenue ce samedi pour annoncer sa candidature à la présidentielle de 2019, Yassine Fall a accordé une interview à Dakaractu. Un entretien dans lequel l'économiste qui va à l'assaut des voix des Sénégalais a décliné ses ambitions. Tête bien faite, l'ancienne fonctionnaire internationale qui a travaillé pour l'Organisation des Nations Unies, croit être à la hauteur des taches attendues d'un président de la République. Pourtant, au Sénégal, une élection présidentielle n'a jamais réussi à la gent féminine. Mais la "walo walo" n'en a cure. Yassine Fall aime les défis et pense être en mesure de relever celui-ci comme ça a été toujours le cas dans sa vie. Sauf qu'elle risque d'être vue comme une candidate de substitution surtout que de gros calibres sont sur le banc, à l'image de Khalifa Sall ou encore Karim Wade. "Je me vois comme un gros calibre", répond sèchement la candidate du mouvement Déf lila war. Pour elle, son parcours suffit à faire d'elle la plus apte à diriger le Sénégal au soir des joutes électorales de février 2019. A ses yeux, le Plan Sénégal émergent n'est pas porteur d'un projet ambitieux pour un developpement inclusif. A l'en croire, le privé national doit être soutenu pour conduire le pays vers des lendemains meilleurs. Pour ça, elle compte s'appuyer sur un capital humain qualifié. Yassine Fall est déjà dans ses habits de présidente. Pourquoi pas ?
Yassine Fall, candidate à la présidentielle : "Je ne suis pas une candidate de substitution (...) J'aime les défis"
Mamadou Ndiaye
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