"L’essentiel des propos tenus par le maire de Dakar Khalifa Sall, relève d’un tissu de contre-vérités. Il raconte des sornettes. Dans son propos, il parle de fonds politiques. Nous le mettons au défi de prouver de manière claire, nette et précise, qu’il y a une seule collectivité locale qui bénéficierait du fonds politiques. D’abord, le terme fonds politiques est impropre. Il n’existe pas de fonds politiques. Il existe pour une seule institution, la Présidence de la république, des fonds spéciaux", indique d’emblée Yakham Mbaye.
Pour lui, il n’y a pas de doute, « ce dont il s’agit, ici, est bel et bien un caisse d’avance ». « Il y a des textes qui régissent cette caisse d’avance. Et le principe, c’est qu’elle procède d’une justification à posteriori. Cela veut dire que le Trésor vous avance de l’argent, vous l’utilisez après vous justifiez. Et aujourd’hui, le maire de Dakar bute sur la justification de l’utilisation de cette caisse d’avance. Ce sont des textes bien précis qui régissent cette caisse d’avance », souligne M. Mbaye, qui, pour mieux corser son argumentaire exhume, pour le citer, l’arrêté signé par le député-maire de la ville de Dakar en date du 31 janvier 2003. Un arrêté annulant et remplaçant l’arrêté N°001347 ville de Dakar portant création d’une caisse d’avance. En son article 1er, cet arrêté dit, cite-t-il : "une caisse d’avance, dont le plafond est fixé à 30 million de francs CFA renouvelables, est créée au niveau de la ville de Dakar. Cet arrêté abroge et remplace l’arrêté N° 001347 ville de Dakar Sg DAF du 15 avril 2002. Et dans son article 2, cet arrêté définit une liste de manière claire et précise sur comment doit être utilisée cette caisse d’avance".
Avant de souligner : "l’article 2 dit : ‘les dépenses autorisées sur cette caisse d’avance sont celle relatives : 1- A la préparation et à l’organisation des cérémonies populaires et des inaugurations officielles ; 2- Aux dépenses de réceptions publiques organisées par la ville ; 3- A la fournitures de denrées alimentaires destinées aux populations nécessiteuses ; 4- A la fourniture de friperie aux populations nécessiteuses ; 5-Aux travaux et interventions de première urgence en temps de calamités, de catastrophe naturelles ; 6- A toute autre aide ou assistance apportée aux populations".
M. Mbaye ajoute : "Et l’article 3 de cet arrêté dit : ‘la dépense est imputable au service 313 compte 6490’. L’article 4 dit :’ Le comptable de rattachement est le receveur municipal".
L’article 5 dit : ‘"e gérant de cette caisse d’avance qui sera nommé par décision du maire de la ville de Dakar devra justifier les avances qui lui seront consenties dans les délais et formes réglementaires".
L’arrêté porte les signatures du percepteur municipal et du maire Pape Diop. Le même jour, le député-maire prend une décision portant nomination d’un gérant de caisse d’avance.
Le ministre Secrétaire d’Etat soutient que également qu’ « en son article 1er, il est dit :’ M. Mbaye Touré est nommé gérant de la caisse d’avance destinée à la prise en charge de diverses dépenses. Article 2 : ‘il devra produire les justifications de toutes les dépenses effectuées dans les délais et formes réglementaires. Article 3 : ‘le receveur percepteur municipal est chargé de l’exécution de la présente décision qui sera enregistrée et communiquée où partout besoin sera ».
Fort de tout cela, M. Mbaye n’a pas manqué de défier Khalifa Sall de prouver qu’il y a 8 caisses d’avance, comme avancé. « Dans la nomenclature budgétaire, il n’y a qu’une seule caisse d’un montant de 30 millions », précise-t-il.
A en croire Yakham Mbaye, les arrêtés précités s’inspirent du décret 2003-657 du 14 aout 2003 relatif aux régies de recettes et aux régies d’avance de l’Etat. Mieux, ajoute-t-il, « quand le maire de la ville de Dakar dit que tous les maires n’ont pas justifié l’utilisation de cette caisse d’avance, c’est faux. C’est à la suite d’une mission d’inspection de l’IGE à la mairie, que des recommandations fortes ont été formulées pour que la caisse soit revue à la baisse. Khalifa Sall n’a donc pas été le premier maire inspecté. Si les autres maires n’ont pas été inquiétés, c’est parce qu’ils ont été plus clean».
Source Vox Populi
Pour lui, il n’y a pas de doute, « ce dont il s’agit, ici, est bel et bien un caisse d’avance ». « Il y a des textes qui régissent cette caisse d’avance. Et le principe, c’est qu’elle procède d’une justification à posteriori. Cela veut dire que le Trésor vous avance de l’argent, vous l’utilisez après vous justifiez. Et aujourd’hui, le maire de Dakar bute sur la justification de l’utilisation de cette caisse d’avance. Ce sont des textes bien précis qui régissent cette caisse d’avance », souligne M. Mbaye, qui, pour mieux corser son argumentaire exhume, pour le citer, l’arrêté signé par le député-maire de la ville de Dakar en date du 31 janvier 2003. Un arrêté annulant et remplaçant l’arrêté N°001347 ville de Dakar portant création d’une caisse d’avance. En son article 1er, cet arrêté dit, cite-t-il : "une caisse d’avance, dont le plafond est fixé à 30 million de francs CFA renouvelables, est créée au niveau de la ville de Dakar. Cet arrêté abroge et remplace l’arrêté N° 001347 ville de Dakar Sg DAF du 15 avril 2002. Et dans son article 2, cet arrêté définit une liste de manière claire et précise sur comment doit être utilisée cette caisse d’avance".
Avant de souligner : "l’article 2 dit : ‘les dépenses autorisées sur cette caisse d’avance sont celle relatives : 1- A la préparation et à l’organisation des cérémonies populaires et des inaugurations officielles ; 2- Aux dépenses de réceptions publiques organisées par la ville ; 3- A la fournitures de denrées alimentaires destinées aux populations nécessiteuses ; 4- A la fourniture de friperie aux populations nécessiteuses ; 5-Aux travaux et interventions de première urgence en temps de calamités, de catastrophe naturelles ; 6- A toute autre aide ou assistance apportée aux populations".
M. Mbaye ajoute : "Et l’article 3 de cet arrêté dit : ‘la dépense est imputable au service 313 compte 6490’. L’article 4 dit :’ Le comptable de rattachement est le receveur municipal".
L’article 5 dit : ‘"e gérant de cette caisse d’avance qui sera nommé par décision du maire de la ville de Dakar devra justifier les avances qui lui seront consenties dans les délais et formes réglementaires".
L’arrêté porte les signatures du percepteur municipal et du maire Pape Diop. Le même jour, le député-maire prend une décision portant nomination d’un gérant de caisse d’avance.
Le ministre Secrétaire d’Etat soutient que également qu’ « en son article 1er, il est dit :’ M. Mbaye Touré est nommé gérant de la caisse d’avance destinée à la prise en charge de diverses dépenses. Article 2 : ‘il devra produire les justifications de toutes les dépenses effectuées dans les délais et formes réglementaires. Article 3 : ‘le receveur percepteur municipal est chargé de l’exécution de la présente décision qui sera enregistrée et communiquée où partout besoin sera ».
Fort de tout cela, M. Mbaye n’a pas manqué de défier Khalifa Sall de prouver qu’il y a 8 caisses d’avance, comme avancé. « Dans la nomenclature budgétaire, il n’y a qu’une seule caisse d’un montant de 30 millions », précise-t-il.
A en croire Yakham Mbaye, les arrêtés précités s’inspirent du décret 2003-657 du 14 aout 2003 relatif aux régies de recettes et aux régies d’avance de l’Etat. Mieux, ajoute-t-il, « quand le maire de la ville de Dakar dit que tous les maires n’ont pas justifié l’utilisation de cette caisse d’avance, c’est faux. C’est à la suite d’une mission d’inspection de l’IGE à la mairie, que des recommandations fortes ont été formulées pour que la caisse soit revue à la baisse. Khalifa Sall n’a donc pas été le premier maire inspecté. Si les autres maires n’ont pas été inquiétés, c’est parce qu’ils ont été plus clean».
Source Vox Populi