C'est un geste de plus, s'il en fallait encore, pour marquer la détermination de Yahya Jammeh à se maintenir au pouvoir. Sans avancer aucune raison, le chef de l'Etat fait taire Teranga FM et Hilltop radio.
La première est très écoutée. Dans un pays où la plupart des habitants n'ont pas accès à la presse écrite, soit par manque de moyens, soit parce qu'ils ne savent pas lire l'anglais, Teranga FM s'était fait le relais des journaux en diffusant des revues de presse en langues locales.
Ce travail de relais de l'information lui avait d'ailleurs déjà valu des ennuis avec le pouvoir : la radio a déjà été fermée plusieurs fois puis rouverte sous conditions, et son rédacteur en chef avait été arrêté l'an dernier, il est aujourd'hui en fuite et vit caché.
L'autre radio concernée est Hilltop Radio, un média de divertissement, qui ne diffuse pas d'informations politiques.
Un salarié d'Afri Radio, cité par l'agence Reuters, a affirmé que cette station, propriété du groupe de téléphonie Africell, avait subi le même sort.
Reporters sans frontières considère qu'il s'agit de censure pure et simple : couper les sources d'information avant même que les médias n'aient pu faire quelque chose qui dérange. Yahya Jammeh qui compte rester au pouvoir après la fin de son mandat le 19 janvier étouffe donc à l'avance la contestation.
La première est très écoutée. Dans un pays où la plupart des habitants n'ont pas accès à la presse écrite, soit par manque de moyens, soit parce qu'ils ne savent pas lire l'anglais, Teranga FM s'était fait le relais des journaux en diffusant des revues de presse en langues locales.
Ce travail de relais de l'information lui avait d'ailleurs déjà valu des ennuis avec le pouvoir : la radio a déjà été fermée plusieurs fois puis rouverte sous conditions, et son rédacteur en chef avait été arrêté l'an dernier, il est aujourd'hui en fuite et vit caché.
L'autre radio concernée est Hilltop Radio, un média de divertissement, qui ne diffuse pas d'informations politiques.
Un salarié d'Afri Radio, cité par l'agence Reuters, a affirmé que cette station, propriété du groupe de téléphonie Africell, avait subi le même sort.
Reporters sans frontières considère qu'il s'agit de censure pure et simple : couper les sources d'information avant même que les médias n'aient pu faire quelque chose qui dérange. Yahya Jammeh qui compte rester au pouvoir après la fin de son mandat le 19 janvier étouffe donc à l'avance la contestation.