Dernièrement, dans le cadre d’une rencontre publique avec des militants, l’homme a encore dégainé sa redoutable arme verbale de destruction massive, en exprimant notamment son intime conviction sur certains faits d’actualité qui font l’objet de tant de commentaires et supputations. Il a particulièrement mis le curseur sur la problématique de la lenteur supposée ou réelle du rythme de traitement des dossiers relatifs aux crimes financiers dont seraient responsables des pontes du régime déchu.
Selon lui, la source du problème n’est ailleurs que dans l’existence même de l’OFNAC, cette structure dédiée à la lutte contre la la Fraude et la Corruption et à la tête de laquelle Macky Sall, qui en est l’initiateur, a intelligemment installé un certain Bassirou Guèye, cette personnalité constitutionnelle responsable au premier chef du rejet de la candidature de Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024.
Waly Diouf Bodian, estime que la nomination du sieur Bassirou Guèye à la tête d’une telle institution n’était ni plus ni moins qu’une manière bien lâche de protéger à l’avance le « troupeau » vorace de son camp contre toute possibilité d’être poursuivi pour motif de fraude ou de corruption.
Car, si l’homme qui dirige l’OFNAC doit sa nomination au « chef de gang » (pour reprendre une désignation très controversée de Moustapha Ndieck Sarré, porte-parole du Gouvernement), il est évident qu’il ne se pressera jamais de fabriquer la clé supposée d'ouvrir la porte de la prison aux rapaces du régime déchu. D’où la conviction du DG du port que la seule vraie solution pour faire bouger les lignes dans le sens d’un traitement rapide des crimes financiers imputés à certains pontes du régime sortant c’est de dissoudre l’OFNAC.
Car, Serigne Bassiorou Guèye ne peut pas être démis de ses fonctions, et tant qu’il est à cette station, il serait presque illusoire que les dossiers brûlants à lui imputés fasse l’objet de célérité dans leur exploitation.Le Directeur du Port dit être d’autant plus fondé à croire que la nomination de Serigne Bassirou Guèye à la tête de l’OFNAC est un stratagème anti poursuite que Macky aurait pu, aurait même dû, faire du Pole Financier (qu’il a lui-même crée) l’organe dédié à la prise en charge des dossiers de corruption.
Aussi, en l’affectant à l’OFNAC, il savait que, de fait, les faussaires de son camp ne risqueraient rien. L’argumentaire du DG peut paraitre excessif, mais à vrai dire il est d’une redoutable cohérence. En effet, tant que les dossiers à propos desquels tant de Sénégalais affichent une impatience croissante ne sont pas déclassifiés, il y a fort à parier que les « impatients » pourraient continuer à devoir prendre leur mal en patience.
Le DG du Port a émis une autre idée, certes étonnamment audacieuse, histoire de faire de sorte que les coupables de crimes financiers puissent être épinglés, jugés et condamnés le plus rapidement possible : c’est d’étudier leurs forfaits supposés à l’aune du motif de l’enrichissement illicite. Une autre catégorie de crime qui serait forcément étudiée par un autre organe de transparence, dont les responsables, pour sûr, ne traineraient pas les pieds avec autant de désinvolture que le sieur Serigne Bassirou Guèye.
De tout façon, Waly Diouf Bodian mérite désormais d’être perçu et traité comme un esprit très lucide, une conscience certes radicale dans sa démarche, mais dont les points de vue sur les grandes questions d’intérêt national, étudiés avec tout le détachement et l’objectivité requis, deviennent des offres argumentatives salutaires et de haute dimension patriotique.
njaydakarposte@gmail.com
Selon lui, la source du problème n’est ailleurs que dans l’existence même de l’OFNAC, cette structure dédiée à la lutte contre la la Fraude et la Corruption et à la tête de laquelle Macky Sall, qui en est l’initiateur, a intelligemment installé un certain Bassirou Guèye, cette personnalité constitutionnelle responsable au premier chef du rejet de la candidature de Ousmane Sonko à la Présidentielle de 2024.
Waly Diouf Bodian, estime que la nomination du sieur Bassirou Guèye à la tête d’une telle institution n’était ni plus ni moins qu’une manière bien lâche de protéger à l’avance le « troupeau » vorace de son camp contre toute possibilité d’être poursuivi pour motif de fraude ou de corruption.
Car, si l’homme qui dirige l’OFNAC doit sa nomination au « chef de gang » (pour reprendre une désignation très controversée de Moustapha Ndieck Sarré, porte-parole du Gouvernement), il est évident qu’il ne se pressera jamais de fabriquer la clé supposée d'ouvrir la porte de la prison aux rapaces du régime déchu. D’où la conviction du DG du port que la seule vraie solution pour faire bouger les lignes dans le sens d’un traitement rapide des crimes financiers imputés à certains pontes du régime sortant c’est de dissoudre l’OFNAC.
Car, Serigne Bassiorou Guèye ne peut pas être démis de ses fonctions, et tant qu’il est à cette station, il serait presque illusoire que les dossiers brûlants à lui imputés fasse l’objet de célérité dans leur exploitation.Le Directeur du Port dit être d’autant plus fondé à croire que la nomination de Serigne Bassirou Guèye à la tête de l’OFNAC est un stratagème anti poursuite que Macky aurait pu, aurait même dû, faire du Pole Financier (qu’il a lui-même crée) l’organe dédié à la prise en charge des dossiers de corruption.
Aussi, en l’affectant à l’OFNAC, il savait que, de fait, les faussaires de son camp ne risqueraient rien. L’argumentaire du DG peut paraitre excessif, mais à vrai dire il est d’une redoutable cohérence. En effet, tant que les dossiers à propos desquels tant de Sénégalais affichent une impatience croissante ne sont pas déclassifiés, il y a fort à parier que les « impatients » pourraient continuer à devoir prendre leur mal en patience.
Le DG du Port a émis une autre idée, certes étonnamment audacieuse, histoire de faire de sorte que les coupables de crimes financiers puissent être épinglés, jugés et condamnés le plus rapidement possible : c’est d’étudier leurs forfaits supposés à l’aune du motif de l’enrichissement illicite. Une autre catégorie de crime qui serait forcément étudiée par un autre organe de transparence, dont les responsables, pour sûr, ne traineraient pas les pieds avec autant de désinvolture que le sieur Serigne Bassirou Guèye.
De tout façon, Waly Diouf Bodian mérite désormais d’être perçu et traité comme un esprit très lucide, une conscience certes radicale dans sa démarche, mais dont les points de vue sur les grandes questions d’intérêt national, étudiés avec tout le détachement et l’objectivité requis, deviennent des offres argumentatives salutaires et de haute dimension patriotique.
njaydakarposte@gmail.com