« Cette visite va déterminer ce qu’il adviendra cet automne ». S’exprimant depuis l’avion militaire qui l'a conduit aux États-Unis, Volodymyr Zelensky, a tenu à assurer à ses concitoyens en Ukraine qu’il se bat pour son pays, rapporte notre correspondante à Kiev, Cerise Sudry Le-Du. Il va présenter à son homologue américain Joe Biden et à ses alliés les détails de son plan de paix, qualifié de « plan de la victoire », visant à mettre fin à l'invasion russe de son pays.
« Nous sommes arrivés aux États-Unis. L'objectif principal est de renforcer l'Ukraine et de protéger tout notre peuple », a déclaré Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le président ukrainien a posé le pied aux États-Unis, le dimanche 22 septembre au soir. « Cette guerre ne peut se terminer que par une paix juste grâce à des efforts internationaux. Le plan de victoire de l'Ukraine sera sur la table de tous nos alliés », a-t-il ajouté.
Le président ukrainien va d’abord visiter une usine de fabrication de munitions, dont une partie de la production est dévolue à l’Ukraine. Il se rendra ensuite à New York et à Washington. Son programme est très chargé. Il devrait s'adresser à l'Assemblée générale des Nations unies, mais aussi rencontrer Joe Biden à la Maison Blanche pour présenter ce qu’il appelle son « plan de victoire » pour l'Ukraine.
Joe Biden serait « le premier à voir dans le détail » les propositions ukrainiennes pour mettre fin à la guerre avec la Russie, a expliqué le président ukrainien. Voldymyr Zelensky compte ensuite les présenter à « tous les dirigeants des pays partenaires », ainsi qu'au Congrès américain. Conscient que les élections américaines de novembre sont aussi cruciales pour son pays, le président ukrainien a expliqué qu'il présenterait aussi son plan aux « deux candidats à la présidentielle » aux États-Unis, la vice-présidente démocrate, Kamala Harris, et l'ancien président républicain, Donald Trump.
Utilisation des missiles sur le territoire russe
Le plan inclut probablement une adhésion à l'Otan et la fourniture d'une aide militaire plus importante. Volodymyr Zelensky espère notamment convaincre ses alliés occidentaux de l’autoriser à utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe. Mais ses alliés se montrent encore très frileux, en raison d’une possible escalade des tensions avec Moscou.
Jusqu'à présent, « ni l'Amérique ni le Royaume-Uni ne nous ont donné la permission d'utiliser ces armes sur le territoire de la Russie, sur n'importe quelle cible et à n'importe quelle distance », et Kiev ne l'a donc pas fait, avait-il expliqué le 20 septembre dernier.
Kiev veut une paix juste
Le 21 septembre, la Russie a fait savoir qu'elle ne participerait pas au deuxième sommet sur l'Ukraine voulu par Kiev en novembre, après une première édition en juin en Suisse. Alors que Kiev maintient son exigence d'une paix « juste » qui verrait les troupes russes quitter les frontières internationalement reconnues du pays, péninsule de Crimée comprise, Moscou n'entend étudier que des « propositions sérieuses » qui prendraient en compte « la situation sur le terrain reflétant les réalités géopolitiques ».
Le président russe Vladimir Poutine expliquait en juin que Moscou n'accepterait de pourparlers de paix qu'à condition que l'Ukraine renonce à sa souveraineté sur cinq de ses régions, occupées en partie ou totalement par la Russie et dont celle-ci revendique l'annexion.
« Nous sommes arrivés aux États-Unis. L'objectif principal est de renforcer l'Ukraine et de protéger tout notre peuple », a déclaré Volodymyr Zelensky sur le réseau social X. Le président ukrainien a posé le pied aux États-Unis, le dimanche 22 septembre au soir. « Cette guerre ne peut se terminer que par une paix juste grâce à des efforts internationaux. Le plan de victoire de l'Ukraine sera sur la table de tous nos alliés », a-t-il ajouté.
Le président ukrainien va d’abord visiter une usine de fabrication de munitions, dont une partie de la production est dévolue à l’Ukraine. Il se rendra ensuite à New York et à Washington. Son programme est très chargé. Il devrait s'adresser à l'Assemblée générale des Nations unies, mais aussi rencontrer Joe Biden à la Maison Blanche pour présenter ce qu’il appelle son « plan de victoire » pour l'Ukraine.
Joe Biden serait « le premier à voir dans le détail » les propositions ukrainiennes pour mettre fin à la guerre avec la Russie, a expliqué le président ukrainien. Voldymyr Zelensky compte ensuite les présenter à « tous les dirigeants des pays partenaires », ainsi qu'au Congrès américain. Conscient que les élections américaines de novembre sont aussi cruciales pour son pays, le président ukrainien a expliqué qu'il présenterait aussi son plan aux « deux candidats à la présidentielle » aux États-Unis, la vice-présidente démocrate, Kamala Harris, et l'ancien président républicain, Donald Trump.
Utilisation des missiles sur le territoire russe
Le plan inclut probablement une adhésion à l'Otan et la fourniture d'une aide militaire plus importante. Volodymyr Zelensky espère notamment convaincre ses alliés occidentaux de l’autoriser à utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe. Mais ses alliés se montrent encore très frileux, en raison d’une possible escalade des tensions avec Moscou.
Jusqu'à présent, « ni l'Amérique ni le Royaume-Uni ne nous ont donné la permission d'utiliser ces armes sur le territoire de la Russie, sur n'importe quelle cible et à n'importe quelle distance », et Kiev ne l'a donc pas fait, avait-il expliqué le 20 septembre dernier.
Kiev veut une paix juste
Le 21 septembre, la Russie a fait savoir qu'elle ne participerait pas au deuxième sommet sur l'Ukraine voulu par Kiev en novembre, après une première édition en juin en Suisse. Alors que Kiev maintient son exigence d'une paix « juste » qui verrait les troupes russes quitter les frontières internationalement reconnues du pays, péninsule de Crimée comprise, Moscou n'entend étudier que des « propositions sérieuses » qui prendraient en compte « la situation sur le terrain reflétant les réalités géopolitiques ».
Le président russe Vladimir Poutine expliquait en juin que Moscou n'accepterait de pourparlers de paix qu'à condition que l'Ukraine renonce à sa souveraineté sur cinq de ses régions, occupées en partie ou totalement par la Russie et dont celle-ci revendique l'annexion.