« Sur l’application de la réduction du mandat en cours du président de la République, le Conseil constitutionnel considère que cette disposition doit être supprimée, au motif qu'elle n'est conforme ni à l'esprit de la Constitution, ni à la pratique constitutionnelle. J’entends me conformer à la décision du Conseil constitutionnel. En conséquence de quoi, le mandat en cours du président de la République connaîtra son terme en 2019», a déclaré le président Macky Sall dans son allocution à la nation. Selon le Président du Sénégal, l’article 92 appelle au respect des décisions du Conseil constitutionnel qu’il avait d’ailleurs saisi avant de se prononcer sur la durée de son mandat.
Prévu le 20 mars, le référendum du Président du Sénégal a donné naissance à un mouvement : « Le Front du non », qui appelle à voter contre la proposition de Macky Sall. Les 15 points mis en relief ont également attisé des tensions dans la classe politique. Le 27 février, un rassemblement des partisans du « Non » a été interdit par le préfet de Dakar dans le but d'éviter, selon lui, tous risques d’entraves à la libre circulation des personnes et des biens, des risques avérés d’infiltration par des individus mal intentionnés et des risques de troubles.
Après des semaines de polémiques, le volte face de Macky Sall sur son mandat (7 ans et non 5 ans) , n'a pas l'air d'inquiéter le Quai d'Orsay. Le 17 février dernier, le porte parole adjoint du Ministère des affaires étrangères a rappelé que le peuple sénégalais décidera de ce qui lui convient : " La volonté du Sénégal d’approfondir son système démocratique mérite d’être saluée".
Prévu le 20 mars, le référendum du Président du Sénégal a donné naissance à un mouvement : « Le Front du non », qui appelle à voter contre la proposition de Macky Sall. Les 15 points mis en relief ont également attisé des tensions dans la classe politique. Le 27 février, un rassemblement des partisans du « Non » a été interdit par le préfet de Dakar dans le but d'éviter, selon lui, tous risques d’entraves à la libre circulation des personnes et des biens, des risques avérés d’infiltration par des individus mal intentionnés et des risques de troubles.
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