Visite d’état de Macky Sall dans l’hexagone: l’opposition sénégalaise établie en France manifeste et traite Macky Sall de « Yahya Jammeh » numéro 1
Macky Sall et sa délégation sont avertis, leur « promenade » à travers les champs Elysées et autres avenues de Paris ne se fera pas avec la plus grande tranquillité du monde. Et pour cause, les opposants à son régime sont décidés de leur mener la vie dure durant tout leur séjour dans la capitale française. En manifestation dimanche, ils ont traité Macky Sall de « Yahya Jammeh » numéro 1.
Les sénégalais établis dans la capitale française ont manifesté dimanche à partir de 14h à la place du Trocadéro Metro 9 ou 6 de la capitale française, Paris, pour dénoncer la visite du Président de la République Macky Sall. « Nous manifestons pour dénoncer la visite insensée du président dictateur et courtier de l’économie française en Afrique» ont-ils scandé, arborant soit des morceaux de tissu rouge, soit le drapeau vert-jaune-rouge sénégalais. Ils ont profité de leur manifestation pour dénoncer « certains injustices que subissent nos compatriotes depuis que le Président Macky Sall est arrivé au pouvoir ».
« (…) Tous les partis politiques sénégalais ici présent en France et l’ensemble des organisations de la société civile sénégalaise ont décidé de faire comprendre à l’opinion internationale et à la France que vous recevez à partir de demain, un dictateur qui est entrain d’opprimer son peuple. La France va recevoir un Yahya Jammeh numéro 1. Parce que Yahya Jammeh lui au moins à eu l’honnêteté d’organiser des élections qu’il a perdu.
Mais Macky Sall ne veut pas organiser d’élections c’est pourquoi il est entrain de jongler entre deux fichiers électoraux et les sénégalais à quelques mois des législatives ne savent pas avec quel fichier ils iront aux élections. Les libertés fondamentales sont entrain d’être piétiné par Macky Sall. Personne au Sénégal n’ose revendiquer le droit à la marche qui est pourtant un droit constitutionnel parce que sinon c’est la prison.
Macky Sall et son frère Aliou Sall sont entrain de se partager toutes les ressources minières du Sénégal. Nous demandons le respect des libertés publiques qui sont garanties par la constitution sénégalaise, nous demandons le retour à un processus électoral crédible, fiable et consensuel, nous exigeons l’arrêt immédiate des pillages des ressources du pays et l’instauration de la transparence dans la gestion des affaires publiques » ont-ils martelé à l’unissons.
Très engagés les coordonnateurs des partis d’opposition au pays de Marianne ont par la suite pris la parole à tour de rôle pour verser leur bile sur Macky Salle et son régime.
Ouvrant la bale, Ibrahima Thiam de Book Guiss Guiss déclare : « Je demande à tout un chacun ici présent de ne pas rater l’occasion de mercredi pour venir à Macky Sall qu’il n’est venue en visite d’Etat mais qu’il est plutôt venir répondre à la convocation du Président de la République Française François Hollande, pour lui demander des comptes. Nous par contre nous volons un président qui soutien notre pays, nous ne voulons pas un président aux ordres des français »
Et Aguibou Ndiaye de Pastef de renchérir pour ajouter que « On a lu Mongo Beti, Le Nègre et la médaille, on a entendu Thomas Sankara dire que : L’esclave qui n’est pas indigné de son état de servitude, ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Il faut comprendre la visite du Président Macky Sall a le même symbole que les médailles que les français donnaient à nos grands parents tirailleurs qui ont été finalement vouer aux gémonies. Ce n’est une visite d’amitié, c’est une convocation du maitre et l’esclave vint répondre à son maitre ».
Jotay
Les sénégalais établis dans la capitale française ont manifesté dimanche à partir de 14h à la place du Trocadéro Metro 9 ou 6 de la capitale française, Paris, pour dénoncer la visite du Président de la République Macky Sall. « Nous manifestons pour dénoncer la visite insensée du président dictateur et courtier de l’économie française en Afrique» ont-ils scandé, arborant soit des morceaux de tissu rouge, soit le drapeau vert-jaune-rouge sénégalais. Ils ont profité de leur manifestation pour dénoncer « certains injustices que subissent nos compatriotes depuis que le Président Macky Sall est arrivé au pouvoir ».
« (…) Tous les partis politiques sénégalais ici présent en France et l’ensemble des organisations de la société civile sénégalaise ont décidé de faire comprendre à l’opinion internationale et à la France que vous recevez à partir de demain, un dictateur qui est entrain d’opprimer son peuple. La France va recevoir un Yahya Jammeh numéro 1. Parce que Yahya Jammeh lui au moins à eu l’honnêteté d’organiser des élections qu’il a perdu.
Mais Macky Sall ne veut pas organiser d’élections c’est pourquoi il est entrain de jongler entre deux fichiers électoraux et les sénégalais à quelques mois des législatives ne savent pas avec quel fichier ils iront aux élections. Les libertés fondamentales sont entrain d’être piétiné par Macky Sall. Personne au Sénégal n’ose revendiquer le droit à la marche qui est pourtant un droit constitutionnel parce que sinon c’est la prison.
Macky Sall et son frère Aliou Sall sont entrain de se partager toutes les ressources minières du Sénégal. Nous demandons le respect des libertés publiques qui sont garanties par la constitution sénégalaise, nous demandons le retour à un processus électoral crédible, fiable et consensuel, nous exigeons l’arrêt immédiate des pillages des ressources du pays et l’instauration de la transparence dans la gestion des affaires publiques » ont-ils martelé à l’unissons.
Très engagés les coordonnateurs des partis d’opposition au pays de Marianne ont par la suite pris la parole à tour de rôle pour verser leur bile sur Macky Salle et son régime.
Ouvrant la bale, Ibrahima Thiam de Book Guiss Guiss déclare : « Je demande à tout un chacun ici présent de ne pas rater l’occasion de mercredi pour venir à Macky Sall qu’il n’est venue en visite d’Etat mais qu’il est plutôt venir répondre à la convocation du Président de la République Française François Hollande, pour lui demander des comptes. Nous par contre nous volons un président qui soutien notre pays, nous ne voulons pas un président aux ordres des français »
Et Aguibou Ndiaye de Pastef de renchérir pour ajouter que « On a lu Mongo Beti, Le Nègre et la médaille, on a entendu Thomas Sankara dire que : L’esclave qui n’est pas indigné de son état de servitude, ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Il faut comprendre la visite du Président Macky Sall a le même symbole que les médailles que les français donnaient à nos grands parents tirailleurs qui ont été finalement vouer aux gémonies. Ce n’est une visite d’amitié, c’est une convocation du maitre et l’esclave vint répondre à son maitre ».
Jotay
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